Immigration clandestine: Un complot et des victimes?

Par Eline Briant, Paris

Plus de 800000 immigrés prévus d’ici la fin de l’année (soit 4 fois plus qu’en 2014), des taux d’entrées qui s’approchent des 200 pour cent, une lutte contre l’immigration qui couterait plus de 13 milliards d’euros pour les contribuables européens et dans le même temps une entrée qui rapporterait un pactole de près de 60 milliards….

Autant dire que cette farandole de chiffre fait tourner la tête à plus d’un et il est donc bien difficile de discerner les véritables enjeux politico médiatiques de cet afflux migratoire.

Mais alors, que se passe-t-il réellement, les citoyens d’Europe doivent-ils se préparer au pire ?

Quand l’ONU et l’UE organisent la disparition des peuples

Le tableau va donc en s’assombrissant lorsque l’on peut lire les récentes statistiques ethniques en Europe : Londres serait désormais peuplé de 45 % d’autochtones, Bruxelles comprend 76 % de sa population issue directement ou indirectement de l’immigration, et en Ile-de-France (Paris et sa région)  60 % de naissances seraient le fait de populations extra-européennes.

Ce processus rapide d’érosion des populations européennes d’origine et leur remplacement par les populations immigrées n’est pas issu de nulle part.

Tout le monde le sait, les populations européennes  «d’origine» ne font plus suffisamment d’enfants alors que du côté africain ou asiatique c’est un véritable boom démographique. A cette double fatalité : quasi-disparition pour les uns, appauvrissement et surpopulation pour d’autres, l’ONU aurait trouvé la solution, expliquée abondamment dans son «rapport sur les migrations de remplacement publié par la Division de la population des Nations Unies».

On se souvient de la révélation il y a quelques années du Daily Express avançant que plus de 50 millions de «travailleurs» africains vont être invités à venir en Europe dans le cadre d’un accord secret en matière d’immigration. Et il ne s’agit là que de la première étape d’un plan visant à favoriser la libre circulation des personnes en Afrique et au sein de l’UE (1).

Dans le même temps, les économistes de Bruxelles déclaraient que la Grande-Bretagne et d’autres États de l’UE devront accueillir 56 millions de travailleurs immigrés d’ici à 2050 pour compenser le déclin démographique.

Ce rapport souligne que les immigrés doivent bénéficier de droits juridiques, de libre circulation dans l’espace Schengen et d’un accès aux aides sociales grâce notamment à  un système de «carte bleue», sur le modèle de la carte verte américaine.

Non sans surprise, les principales organisations soutenant cette politique ne sont autres que les multinationales, les lobbies pétroliers, miniers, agro-alimentaires… soit une oligarchie agissant pour  sa propre autosuffisance financière; peu importe que l’Afrique, le Moyen Orient deviennent un désert intellectuel et que l’Europe «chrétienne» disparaisse.

Curieusement, pour ces mêmes experts, les USA sont une exception «démographique».  Ils n’auraient aucun besoin d’immigrés. Ils sont «autosuffisants» démographiquement.

Immigration : Le baromètre affiche rouge

Mais au-delà de ce décryptage, que laisse présager un tel plan si celui-ci se révèle véridique ?

Malgré les discours enthousiastes mais surtout culpabilisateurs de certaines autorités européennes appuyées par les mass media, les européens sont-ils véritablement prêts à un tel programme ?                             La réponse se trouve dans le nouveau baromètre réalisé fin mai. C’est désormais l’immigration qui est leur principale source d’inquiétude.

Les manifestations tues par la grande majorité de la presse occidentale à Calais en France, en Grande Bretagne, en Allemagne, en  Italie ou encore en Grande Bretagne ne sont que le reflet d’une société très individualisée d’une part excédée par l’afflux ininterrompu de migrants et d’autre part rongée par le sentiment d’abandon des autorités.

Dans les rues de Berlin en Allemagne ou de Calais en France, le discours se radicalise laissant présager une montée de violence et de xénophobie envers ces populations déjà meurtries par un départ forcé, dû pour l’heure, à ces guerres soutenues si ce n’est organisées par l’Occident lui-même.

Entre un plan qui semble être décidé sur la cime de la pyramide du Nouvel Ordre Mondial, une population martyrisée en Afrique, au Moyen Orient ou dans les pays du Caucase et des européens excédés par une gouvernance sous faux drapeau, l’horizon est loin d’être dégagé et tous les scénarios peuvent être envisagés.

(1) Mediapart

Source : French.alahednews