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Appel à aider les enfants bahreïnis détenus et privés de l’éducation

Appel à aider les enfants bahreïnis détenus et privés de l’éducation
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L'équipe du site

Une nouvelle année scolaire a commencé, au moment où les autorités bahreïnies détiennent toujours des enfants et les privent de leur droit à l’éducation. L’organisation de l’opposition al-Wifaq a réclamé la libération d'environ 300 étudiants, afin qu’ils rentrent à leurs écoles, affirmant que leur environnement normal est l'école et les universités, non pas les prisons.

Tout en soulignant que la principale méthode de réhabilitation et de réparation des jeunes est de leur permettre de Appel à aider les enfants bahreïnis détenus et privés de l’éducationpoursuivre leurs études, al-Wifaq a appelé le ministère de l’éducation à coopérer avec les responsables des centres de réhabilitation et d’entrainement au ministère de l’intérieur pour surmonter les obstacles et faire rentrer les étudiants à leurs écoles. Ces derniers ont le droit d’accéder à la meilleure éducation possible.

Le secrétaire général de l’organisation al-Wifaq cheikh Ali Salmane s’est par ailleurs adressé aux étudiants de son prison. «Mes chers étudiants, jeunes filles et garçons, votre éducation et votre réussite brillante, constituent le chemin qui vous guidera à fonder une vie professionnelle et sociale, à acquérir vos droits politiques et à servir à votre pays et son peuple», a écrit cheikh Salmane, affirmant que «la lutte contre le monopole de l’autorité et la tyrannie va de pair avec la réussite et l’excellemment en éducation». Il a ainsi réclamé aux «organisations internationales et locales de droit, et aux parents de travailler pour garantir l’accès des détenus à l’éducation dans les différents niveaux».

De même, cheikh Mohamad Sanqour a indiqué que «la place des étudiants scolaires ou universitaires se trouve dans leurs établissements».

Sanqour a envoyé «un appel humanitaire à toute personne capable d’agir : que les étudiants ne soient privés d’aucun jour d’apprentissage». Et d’ajouter : Que cette affaire soit observée du point de vue humanitaire, afin qu’elle puisse être un remède qui calme les esprits des compatriotes».

Campagne de solidarité

Le centre de Bahreïn pour les droits de l’Homme a lancé une campagne de solidarité, via internet, avec les enfants bahreïnis détenus et privés d’éducation, appelant à la circulation du mot-dièse «#let_them_go_2school» et «#cri d’un étudiant détenu». Des citoyens de Bahreïn et de plusieurs pays ont publié leurs commentaires en solidarité avec les étudiants bahreïnis.

De plus, le directeur du Forum de Bahreïn pour les droits de l’homme, Youssef  Rabih a dit que la détention de 300 étudiants bahreïnis est un crime et une violation des conventions internationales, réclamant au gouvernement bahreïni de les libérer immédiatement pour poursuivre leurs études.

Sur son compte Twitter, Rabih a souligné que ces détentions représentent l'une des plus flagrantes violations notées par le rapport «Basyouni», réitérant son appel à faire retourner les étudiants à leurs établissements scolaires, parce qu’ils sont privés de leur droit dû à une accusation tyrannique.

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