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L’Iran nucléaire: l’économie résistante en est la raison

L’Iran nucléaire: l’économie résistante en est la raison
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La grande puissance de la République islamique en face des défis internationaux, est apparue dans la victoire qu’elle a réalisée durant les négociations nucléaires. Le fait que l’Iran ait pu tenir en face des «pressions» imposées par les grandes puissances a amené à cette victoire.

Celle-ci n’est pas vue seulement d’un point de vue moral. Mais en plus elle atteint la survie économique appuyée sur un plan stratégique baptisé «l’économie résistante». Elle comprenait la sécurité de l’économie en Iran et ceci lui a permis de survivre en face de différents chocs.

Les caractéristiques de l’économie résistante

Le leader de la Révolution islamique sayed Ali Khamenei a mentionné de nombreuses caractéristiques de l’économie résistante : motiver l’économie, être capable de lutter contre les défis, compter sur les capacités L’Iran nucléaire: l’économie résistante en est la raisonintérieures, amoindrir la dépendance du pétrole, réparer le modèle de la consommation, lutter contre la corruption, placer la science et le peuple au centre, motiver le mouvement de la Résistance et l'autosuffisance.

Cette économie se fonde sur deux pierres angulaires. Selon l’expert économique docteur Abdel Halim Fadlallah, «la souveraineté et l’indépendance économique appuyée sur une base solide qui libère le pays de la dépendance de l’extérieur, constituent le premier pilier de l’économie résistante. Ensuite l’interdiction aux autres parties d’utiliser les moyens économiques en tant qu’arme politique pour influencer la position ou la politique d’un pays quelconque».

La réalité de l’Iran suite à l’application

Lors d’une interview avec le site Alahed, Fadlallah a expliqué l’efficacité de cette économie en face des défis et des pressions extérieures imposés à l’Iran : «s’appuyant sur l’économie résistante, l’Iran a pu résoudre une grande part de ses problèmes et vaincre les pressions mondiales».

L’expert estime que ce modèle «n’est pas théorique, mais est basé sur une expérience de lutte contre les pressions extérieures et le blocus pendant trois décennies ou même plus». Il signale aussi que «l’adoption par l’Iran des caractéristiques de l’économie résistante depuis la Révolution à ce jour, lui a permis de s’adapter avec les sanctions, le blocus et les guerres économiques. Ainsi elle a pu tenir et fonder une base productive, industrielle et scientifique, et entrer en compétition avec la Grande Bretagne et les Etats-Unis dans certains domaines».

Parlant des exploits de l’Iran grâce à sa Résistance, Fadlallah souligne que «la République islamique a pu attirer les capacités scientifiques migrantes, motiver le système éducatif afin de procurer l’attention et les soins nécessaires aux capacités prometteuses, et garantir un niveau de sécurité alimentaire et d'autosuffisance en biens principaux». Ces points s’ajoutent au grand exploit enfin réalisé par l’Iran, lorsqu’elle a obligé les Etats-Unis à admettre qu’elle est un Etat nucléaire.

L’expert économique docteur Kamel Wazni considère, lors d’une interview avec le site d’Alahed, que l’économie iranienne a évolué grâce à l’adoption de l’économie résistante. Il insiste sur l’importance des facteurs ayant conduit à la réussite de ce modèle. Selon lui, ces facteurs «s’appuient sur les capacités internes, la justice sociale, et la maintenance d’une balance économique». La République a pu alors faire face à des pressions pendant une durée de 39 ans, un exploit qu’un autre Etat ne peut pas réaliser».

L’économie résistante dans d’autres pays

Wazni signale que le modèle de l’économie résistante peut être appliqué dans les autres pays, parce qu’«elle est reliée aux connaissances, à la culture et au progrès scientifique. L’existence de ces facteurs permettent à tout pays d’adopter cette économie».

Concernant ce sujet, Fadlallah propose un point de vue différent, où il insiste sur la nécessité d’une vraie indépendance dans les pays qui tentent d’adopter ce modèle, «les états dépendants de pays étrangers ne sont pas capables de réaliser le modèle de l’économie résistante».

L’économie résistante au Liban

Fadlallah établit une comparaison entre la structure de l’économie libanaise et l’économie iranienne, et entre leur expérience politique différente. La qualité commune entre ces deux économies «s’incarne dans la possibilité que chacune d’elles soit exposée aux pressions économiquesimposées une fois pour intimider le pays et l’amener à changer ses positions, une autre dans l’objectif de l’amener à adopter des politiques précises».

Dans le cas du Liban, l’expert indique «qu’il est possible de fonder certaines caractéristiques de l’économie résistante, partant de l’expérience et de la spécificité du pays», tout en signalant quelques étapes qui aideraient à l’accomplir :«fonder une base productive, ne plus compter sur les aides offertes de l’extérieur et compter sur les capacités humaines internes, ce qui permettrait à l’économie libanaise de devenir moins dépendante de l’argent transféré de l’extérieur».

Mais la réalité parait plus compliquée. Selon Fadlallah, ce modèle d’économie «reste étroitement lié aux solutions des problèmes économiques principales ou à l’atténuation de leur effet, à titre d’exemple les problèmes de la dette publique, les aides qui étouffent les prix, et autres problèmes de structure desquels souffre l’économie libanaise».

Source : Al-Ahednews

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