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«La visite miracle» dénonce l’Arabie et ses médias

«La visite miracle» dénonce l’Arabie et ses médias
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La monarchie saoudite a attendu huit jours pour commenter la nouvelle rapportant que le prince héritier second a reçu le président du Bureau de la sécurité nationale syrienne Ali al-Mamlouk. Huit jours de silence non surprenant de la part de «la monarchie du silence».

L’Arabie saoudite a laissé ses citoyens et ses outils dans un état de confusion. «Le courant du Futur» libanais est paru tout à «La visite miracle» dénonce l’Arabie et ses médias fait ignorant. Et l’opposition syrienne financée, armée et adoptée par l’Arabie, est parue comme le mari trompé.

Les médias saoudiens ou ceux financés par l’Arabie dans la région ou le Liban ont fait semblant d’ignorer le scoop, comme s’il n’avait pas eu lieu. Ceux-ci, surtout les libanais parmi eux, ont oublié leur animosité qui atteint la malveillance à l’égard d’Ali al-Mamlouk. Personne n’a osé poser la question si la nouvelle était vraie, ni pourquoi la monarchie n’avait pas tenu compte des avis de ses alliés libanais, ceux-ci ayant demandé de remplacer al-Mamlouk par une autre personnalité qui ne serait pas accusée par les forces de 14 mars de l’affaire «al-Mamlouk Smaha».

Un silence horrible a régné, jusqu’au dévoilement de la nouvelle cachée, par le journal libanais «Alliwaa» dans son numéro daté du 7 aout. Cette nouvelle n’est qu’«un grand et stratégique exploit de la monarchie saoudienne». L’importance de la «victoire» de l’Arabie a atteint le point de rompre les règles professionnelles simples dans la monarchie médiatique saoudienne. Le même sujet était publié dans deux journaux et à la une, mais dans un intervalle de 24 heures. Le journal saoudien «Alhayat» n’a pas mentionné le scoop avant samedi. Ce jour-là il a parlé de son ampleur dangereuse et de ses messages stratégiques.

En effet, «Alliwa2» était plus compétent dans la rédaction du rapport. Le lecteur ne doit pas déployer un grand effort pour déduire que les infos des deux journaux sont extraites d’une même source. «Alliwa2» a signalé «une source médiatique fiable». Tandis qu’«alhayat» a indiqué «une source politique saoudienne». Le journal libanais désigne que le journal «Alakhbar» est le premier à avoir publié la nouvelle. Le journal saoudien fait la référence à «des médias soutenus par Damas».

D’autre part, la structure faible, l’ambiguïté du contenu, la contradiction dans les idées et les arguments illogiques sont des facteurs communs dans les deux textes. Après avoir attendu huit jours, la source saoudienne du rapport n’a pas réussi à présenter une histoire convaincante.

La source voulait nous convaincre que la cause de la réception d’al-Mamlouk était de convaincre la Russie de «la malhonnêteté d’al-Assad». «La sagesse  et l’intelligence exceptionnelle» du commandement saoudien l’ont amené à découvrir la solution magique de l’affaire syrienne! Le seul moyen de convaincre la Russie du point de vue de l’Arabie hostile à la Syrie n’est que la réception de l’homme le plus proche du président syrien Bachar al-Assad. Ce dernier que l’Arabie dépense tout effort ou argent ou munition pour renverser et écraser.

Depuis quatre ans, les médias saoudiens ont répandu l'idée selon laquelle la Russie voulait abandonner son allié principal dans la région et peut-être dans le monde. Il avait fixé des dates pour l’abandon espéré par la Russie de Damas. Aussi Bandar Ben Soltan a visité la Russie pour offrir de l’argent en échange du changement de la position russe envers la Syrie. Mais ceci n’est pas arrivé. Et le président syrien et Ali al-Mamlouk ont survécu.

Selon le rapport, cette visite a pour but de clarifier que l’Arabie n’a pas demandé à la Syrie de se désengager avec l’Iran. Mais cette idée est contredite plus tard. Le ministre saoudien a proposé «l’initiative» suivante : «cesser de soutenir l’opposition à condition que l'Iran quitte la Syrie, sans clarifier la différence fondamentale entre les deux idées».

Et aussi, l’objectif de l’initiative qui résulte de «la saisie du moment par l’Arabie» est de «vider le régime d’al-Assad». Cette expression est mentionnée deux fois dans le rapport sans expliquer la mise en œuvre de cet objectif, ni la relation de ce dernier à la visite, ni les critères permettant de le mesurer.

Le dernier point est la répétition d’une histoire saoudienne ancienne prétendant que «al-Assad est inquiet de la part de ses alliés». Le rapport cite les adjectifs «énervé» et «effrayé», pour qualifier l’homme que Téhéran et Moscou n’acceptent jamais de dépasser.

Une autre histoire saoudienne parle d’un nouveau facteur qui cause l’inquiétude des syriens : al-Assad ne sait pas quelle attitude doit-il mener avec le Hezbollah, et al-Mamlouk a demandé du temps pour réfléchir à cette affaire!

Par ailleurs, les deux journaux n’ont pas expliqué la raison pour laquelle il a fallu tout ce temps à Riyad pour dévoiler les «secrets de la rencontre miracle». Ainsi ils n’ont pas posé à leurs sources la question : pourquoi a-t-on laissé le public, les alliés et les outils de la monarchie dans un état de confusion et d’ignorance complète à ce sujet ?

En effet, ce n’est point étonnant. Dans la monarchie du silence et les médias qui lui appartiennent, les questions et les réponses sont du non-sens. L’affaire se limite à un rapport écrit par un employé chez les Saouds, envoyé par le fax, puis publié mot à mot dans ces médias. La langue saoudienne dans ce rapport montre une perturbation, une vision ambigüe, une contradiction dans les propositions, au point d’une perte des stratégies.

Source : Al-Ahednews

 

 

 

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