Yémen: l’Arabie Saoudite a proposé dix milliard de dollars au Pakistan
Un diplomate arabe à Paris a dévoilé que l'Arabie Saoudite a proposé dix milliard de dollars au Pakistan au cas où le pays contribue dans une guerre terrestre contre le Yémen.
L'opinion publique pakistanaise, précisément la classe des hommes d'affaires et de l'industrie, et
des pressions exercées par l'Inde étaient prises en considération par Washington, Moscou et Pékin. Ce qui a amené le premier ministre Nawaz Chérif à revenir sur sa première position enthousiaste pour envoyer l'armée soutenir l'Arabie dans une guerre terrestre au Yémen.
Dans une interview accordée au site d'Al-Ahed, le diplomate a mentionné un troisième facteur qui a exercé une pression sur Chérif. Le sentiment de colère envers l'Arabie et le Golfe chez le public pakistanais est devenu particulièrement remarquable. Les intellectuels de Lahore et de Karachi accusent l'Arabie de traiter leur pays avec infériorité et orgueil», les assimilant à des serviteurs ou des mercenaires qui seraient achetés et vendus.
Le diplomate a épargné toute possibilité de victoire de l'Arabie dans sa guerre erronée contre le Yémen si l'armée pakistanaise ne la rejoint pas. Ainsi l'échec de l'Arabie influencera son statut comme force considérable dans le monde arabo-musulman. Surtout que les propos parlant de l'élimination des combattants Houthis sont très imaginaires, malgré la campagne menée par les médias saoudiens dans le monde.
En effet, l'Iran parait comme le seul côté apte à conduire la région vers la fin de la guerre. Elle est libre dans son mouvement, guettant l'Arabie qui s'est impliquée dans cette guerre perdue. La source diplomatique rapporte que l'Iran a déclaré aux USA qu' «un gouvernement d'union nationale au Yémen ne se basera jamais sur les critères précédentes, parce que la domination saoudienne n'a plus de partisans parmi le peuple».
Selon le diplomate, l'Iran rejette radicalement la formation d'un gouvernement manipulée par l'Arabie à Sanaa. «Les iraniens sont en ligne droite avec l'Histoire, et sont conscients du fait que la défaite de la monarchie au Yémen renforcera les positions de leurs alliés en Irak, en Syrie et au Liban», ajoute-t-il.
Par ailleurs, l'Iran estime que la répartition des autorités au Yémen forcera l'Arabie à mener des révisions constitutionnelles internes. Ainsi, la diplomatie iranienne s'exprime au sujet du rôle important et décisif des Houthis dans la lutte contre «Al-Qaïda» et la minimisation de son existence au Yémen.
Concernant la position américaine, malgré son mal à admettre la défaite de l'Arabie, elle est consciente que les raids violents de la monarchie saoudienne compliqueront la situation. L'échec de l'offensive saoudienne est devenu évident pour tous. Les USA sont alors prêts à toute proposition de règlement politique, sachant qu'il est le seul moyen capable de tirer l'Arabie et ses alliés de l'impasse où cette dernière les a introduits.
L'opinion publique pakistanaise, précisément la classe des hommes d'affaires et de l'industrie, et
des pressions exercées par l'Inde étaient prises en considération par Washington, Moscou et Pékin. Ce qui a amené le premier ministre Nawaz Chérif à revenir sur sa première position enthousiaste pour envoyer l'armée soutenir l'Arabie dans une guerre terrestre au Yémen. Dans une interview accordée au site d'Al-Ahed, le diplomate a mentionné un troisième facteur qui a exercé une pression sur Chérif. Le sentiment de colère envers l'Arabie et le Golfe chez le public pakistanais est devenu particulièrement remarquable. Les intellectuels de Lahore et de Karachi accusent l'Arabie de traiter leur pays avec infériorité et orgueil», les assimilant à des serviteurs ou des mercenaires qui seraient achetés et vendus.
Le diplomate a épargné toute possibilité de victoire de l'Arabie dans sa guerre erronée contre le Yémen si l'armée pakistanaise ne la rejoint pas. Ainsi l'échec de l'Arabie influencera son statut comme force considérable dans le monde arabo-musulman. Surtout que les propos parlant de l'élimination des combattants Houthis sont très imaginaires, malgré la campagne menée par les médias saoudiens dans le monde.
En effet, l'Iran parait comme le seul côté apte à conduire la région vers la fin de la guerre. Elle est libre dans son mouvement, guettant l'Arabie qui s'est impliquée dans cette guerre perdue. La source diplomatique rapporte que l'Iran a déclaré aux USA qu' «un gouvernement d'union nationale au Yémen ne se basera jamais sur les critères précédentes, parce que la domination saoudienne n'a plus de partisans parmi le peuple».
Selon le diplomate, l'Iran rejette radicalement la formation d'un gouvernement manipulée par l'Arabie à Sanaa. «Les iraniens sont en ligne droite avec l'Histoire, et sont conscients du fait que la défaite de la monarchie au Yémen renforcera les positions de leurs alliés en Irak, en Syrie et au Liban», ajoute-t-il.
Par ailleurs, l'Iran estime que la répartition des autorités au Yémen forcera l'Arabie à mener des révisions constitutionnelles internes. Ainsi, la diplomatie iranienne s'exprime au sujet du rôle important et décisif des Houthis dans la lutte contre «Al-Qaïda» et la minimisation de son existence au Yémen.
Concernant la position américaine, malgré son mal à admettre la défaite de l'Arabie, elle est consciente que les raids violents de la monarchie saoudienne compliqueront la situation. L'échec de l'offensive saoudienne est devenu évident pour tous. Les USA sont alors prêts à toute proposition de règlement politique, sachant qu'il est le seul moyen capable de tirer l'Arabie et ses alliés de l'impasse où cette dernière les a introduits.
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