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Manifestations monstres pour réclamer la libération du Cheikh Salman

Manifestations monstres pour réclamer la libération du Cheikh Salman
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L'équipe du site

Des manifestations ont eu lieu vendredi à Daraz (à l'ouest de Manama) pour réclamer la libération du cheikh Ali Salman, chef du mouvement d'opposition Al-Wefaq et pour dénoncer l'offensive saoudienne contre le Yémen. Manifestations monstres pour réclamer la libération du Cheikh Salman

Les manifestants ont dénoncé l'illégalité de l'arrestation du cheikh Salman estimant que c'est une décision politique sans fondement.
Le chef de l'opposition est arrêté depuis fin décembre 2014. Les autorités l'accusent d'une tentative du renversement du régime par la force, les menaces et des moyens illégaux. En effet cette accusation suscite l'ironie parce que le cheikh Salman, a repris toujours le même principe déclarant que «la révolution pacifique pour des réformes est notre choix».

Al-Saoud, c'est assez !

Les protestataires ont également affiché leur soutien au peuple yéménite. «Al-Saoud, c'est assez !» ont-ils scandé, réitérant leur refus à la présence au Bahreïn des forces du «Bouclier de la Péninsule» qui ont envahi le royaume en 2011 pour réprimer les manifestations pacifiques.
Enfin, les forces révolutionnaires de l'opposition ont affirmé que l'échec et la défaite sont le destin inévitable des plans saoudo-sionistes tramés contre les peuples islamiques libres.
Malgré la répression brutale de la contestation, les manifestations pacifiques continuent d'avoir lieu régulièrement dans les villages autour de la capitale, Manama.

Parallèlement, Amnistie internationale a revendiqué la libération du cheikh Salman «détenu juste pour sa pratique pacifique de son droit à la liberté d'expression» et du militant bahreïni des droits de l'homme Nabil Rajab. En plus, elle a invité les autorités bahreïnies à soutenir le droit à la liberté d'expression et à éliminer les lois qui criminalisent la pratique pacifique de ce droit et la formation des associations.
L'organisation a envoyé des copies de son communiqué au roi bahreïni Hamad Ben Issa Al-Kalifa, au ministre de l'Intérieur et au ministre de Justice et des affaires islamiques. Le communiqué dévoile que le tribunal du cheikh Ali Salman le 22 avril a refusé la demande de l'avocat de la défense de libérer le cheikh Salman sous caution, selon l'organisation qui était présente au tribunal.

 

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