Émissaire iranien à Beyrouth: L’Arabie effectue «une erreur stratégique»
L'émissaire spécial du président iranien Hassan Rohani, Mortada Sarmadi, a estimé mercredi que l'intervention militaire de l'Arabie saoudite au Yémen est «une erreur stratégique».
«Le prétexte selon lequel les frappes auraient pour but de préserver la légitimité du président yéménite ne tient pas, car il n'est fondé sur aucun principe de droit international», a indiqué le diplomate iranien depuis Beyrouth.
Une coalition arabe, dirigée par l’Arabie saoudite et soutenue par les Etats-Unis, mène depuis le 26 mars des raids aériens contre le peuple au Yémen, faisant des centaines de
victimes, la plupart des femmes et des enfants.
Le chef du législatif libanais, Nabih Berry, a reçu à Aïn el-Tiné l'émissaire du président iranien et vice-ministre des Affaires étrangères, Mortada Sarmadi, en présence de l'ambassadeur iranien, Mohammad Fateh Ali.
Le responsable iranien a indiqué avoir échangé les points de vue avec son hôte autour de l'accord nucléaire avec le groupe 5+1 et des développements régionaux, notamment de l'offensive militaire contre le Yémen.
«Nous avons discuté des moyens de régler la crise yéménite. Ce règlement doit être basé sur l’arrêt de l'offensive militaire et l'interdiction de la destruction des infrastructures de base et du meurtre des innocents (...)», a-t-il expliqué à l'issue de son entretien avec M. Berry.
Selon M. Sarmadi, il faut encourager les parties yéménites à lancer le dialogue en vue de parvenir, en fin de compte, à la formation d'un gouvernement qui regroupe toutes les parties.
«L'Iran ne soutient en aucun cas l'intervention militaire au Yémen, mais est favorable à une solution politique, car les frappes aériennes détruisent le pays», a-t-il souligné.
Interrogé sur la position de l'Iran par rapport à la présidentielle libanaise, vacante depuis le 25 mai 2014, M. Sarmadi a réaffirmé que « l'Iran ne se mêle pas des affaires intérieures du Liban ». Une prochaine séance électorale a été fixée au 22 avril, le scrutin précédent ayant à nouveau échoué faute de quorum.
Source: agences et rédaction
«Le prétexte selon lequel les frappes auraient pour but de préserver la légitimité du président yéménite ne tient pas, car il n'est fondé sur aucun principe de droit international», a indiqué le diplomate iranien depuis Beyrouth.
Une coalition arabe, dirigée par l’Arabie saoudite et soutenue par les Etats-Unis, mène depuis le 26 mars des raids aériens contre le peuple au Yémen, faisant des centaines de
victimes, la plupart des femmes et des enfants.Le chef du législatif libanais, Nabih Berry, a reçu à Aïn el-Tiné l'émissaire du président iranien et vice-ministre des Affaires étrangères, Mortada Sarmadi, en présence de l'ambassadeur iranien, Mohammad Fateh Ali.
Le responsable iranien a indiqué avoir échangé les points de vue avec son hôte autour de l'accord nucléaire avec le groupe 5+1 et des développements régionaux, notamment de l'offensive militaire contre le Yémen.
«Nous avons discuté des moyens de régler la crise yéménite. Ce règlement doit être basé sur l’arrêt de l'offensive militaire et l'interdiction de la destruction des infrastructures de base et du meurtre des innocents (...)», a-t-il expliqué à l'issue de son entretien avec M. Berry.
Selon M. Sarmadi, il faut encourager les parties yéménites à lancer le dialogue en vue de parvenir, en fin de compte, à la formation d'un gouvernement qui regroupe toutes les parties.
«L'Iran ne soutient en aucun cas l'intervention militaire au Yémen, mais est favorable à une solution politique, car les frappes aériennes détruisent le pays», a-t-il souligné.
Interrogé sur la position de l'Iran par rapport à la présidentielle libanaise, vacante depuis le 25 mai 2014, M. Sarmadi a réaffirmé que « l'Iran ne se mêle pas des affaires intérieures du Liban ». Une prochaine séance électorale a été fixée au 22 avril, le scrutin précédent ayant à nouveau échoué faute de quorum.
Source: agences et rédaction
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