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Comment l’armée syrienne a-t-elle pu chasser les chefs d’«al-Nosra» à Idlib?

Comment l’armée syrienne a-t-elle pu chasser les chefs d’«al-Nosra» à Idlib?
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L’armée syrienne a à nouveau lancé la bataille de libération d’Idlib des groupes armés au nord-ouest du pays, attaquant une réunion des chefs d’«al-Nosra» à Al-Habit par une action militaire spéciale. Le chef militaire d’«al-Nosra», Samir Hijazi, connu sous le nom d’«Abou Hammam» ou «Farouk le Syrien» a été tué dans opération ainsi que trois autres chefs: «le Palestinien Abou Mosaab», «le Kurde Abou Omar», l’un des sept fondateurs d’«al-Nosra», et «Abou Al-Baraa Al-Ansari». Ainsi, l’armée syrienne a mis fin à 17 ans de déplacement de Hijazi entre l'Afghanistan, l’Iraq et la Syrie. Ses trois frères ont péri dans des batailles à  Idlib et dans la province de Lattaquié.  

C’est une opération sécuritaire par excellence. L’armée syrienne a pu frapper «al-Nosra» et ses exploits d’un coup dur à une époque où ces groupes souffrent de divisions internes ; et où les unités de l’armée syrienne réalisent un immense progrès dans la province de Lattaquié, à Alep, au Qalamoun, et à Deraa, ce qui dévoile la faiblesse de ces groupes.

Ainsi des sources révèlent que les informations en matière de sécurité dont l’armée syrienne a bénéficié en cette opération n’étaient pas ordinaires, les unités de contrôle àComment l’armée syrienne a-t-elle pu chasser les chefs d’«al-Nosra» à Idlib?
l’armée ont implanté un micro et un détecteur dans la voiture propre à «Abou Hammam», et ont chargé des informateurs aux provinces d'Alep et d’Idlib, afin de recueillir des informations à propos des mouvements des chefs d’«al-Nosra». Et elle a pu obtenir des données précises sur le lieu et le moment de la réunion et le nombre de chefs qui vont y assister, ce qui démontre la grande capacité chez l’armée à surveiller leurs mouvements.

«L’information est arrivée, les chefs d’al-Nosra sont maintenant dans le piège». Là, la décision était rapide et ne peut être retardée, tout le monde sait que les réunions de ces chefs ne dépassent pas les 30 minutes, par crainte d'attaquer leur siège. Donc la décision de perquisitionner le siège était prise rapidement et exécutée tout de suite.

La question évidente reste à propos du plan qui a poussé ces terroristes à se réunir.

Certainement, l’objectif de l’attaque n’était pas seulement de tuer les plus dangereux chefs du front «al-Nosra», mais aussi un message clair de l’Etat syrien, selon lequel le pouvoir est au courant de tout ce qui arrive au pays ; et que «le secret» que l’Arabie Saoudite, le Qatar et les États-Unis pensent cacher à Damas, est une politique à suivre chez la direction du service de renseignement dans tous ses détails.
Deux jours avant l’attaque, une discorde est apparue à la surface entre le Qatar et la Turquie, surtout suite à la visite du président turc Recep Tayeb Ardogan en Arabie Saoudite. Pendant ce temps, Abou Mohamad Al-Joulani a commencé à étudier son détachement avec al-Qaïda, et former une nouvelle entité soutenue par quelques pays Du Golfe, et ceci dans une tentative de renverser le projet turco-saoudo-américain, et à isoler la Turquie, ayant l’avantage à travers la géographie.

Par contre, Abou Hammam Al-Chami et quelques chefs d’«al-Nosra» prônaient une ouverture à la Turquie, à l'Arabie Saoudite et aux Etats-Unis, après l’arrivée des américains à la base militaire turque au nord d’Ourfa. Les officiers du service de renseignement turcs à Ourfa ont appelé «Abou Omar Al-Kurdi» et lui ont demandé d’organiser une rencontre avec des officiers  américains dans la base militaire turque à Ourfa, pour étudier comment les choses vont évoluer après que les Etats-Unis et l’alliance ont laissé tomber l’élimination du «mouvement Hazem», et la saisie du front d’«al-Nosra» aux armes spéciales et aux fusées Tao.

Ceci a poussé «Abou Omar Al-Kurdi» à exposer le sujet au soi-disant «Conseil de la choura» au «front al-Nosra» qui a informé «Al-Joulani» de cette affaire. Donc le désaccord est devenu incontrôlable entre les deux groupes, «Al-Joulani» a alors appelé le service de renseignement qatari pour demander une réunion urgente. Dans cette réunion, les officiers qataris ont demandé à «Al-Joulani» de se mêler avec de petits groupes comme «l’armée des moudjahidines» et «Al-Ansar» et autres groupes guidés par des tchétchènes, et de châtier les chefs qui communiquent avec la Turquie, accusée de «tentative de détruire l’organisation».

La veille de la réunion, quelques personnalités salafistes en relation avec la Turquie devaient arriver via la frontière turque pour suivre les débats à cet égard avec le «Conseil de la choura» et les chefs. Mais ces derniers ont préféré se contenter de la réunion avec «Al-Joulani», dans une tentative de remettre de l’ordre dans le corps de l’organisation. Mais puisque «Al-Joulani» était en retard, les chefs ont décidé de quitter le lieu de la réunion, ce qui a poussé l’armée syrienne à attaquer le siège avant qu’ils ne le quittent.

Cette opération réussie que l’armée a exécutée, démontre que tous ses services sont capables d’attaquer douloureusement ces groupes-là, et qu’elle possède encore l’initiative de mener des opérations militaires et en matière de sécurité, sur tous les fronts du combat.

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site

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