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Les films criminels de «Daech» et la similitude avec les films américains

Les films criminels de «Daech» et la similitude avec les films américains
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Le cinéma est l’un des arts les plus difficiles et compliqués sur le plan mondial. En effet, cet art ne nécessite pas seulement la présence d’un bon metteur en scène, ou d’un photographe compétent. Il nécessite aussi le choix du bon moment de la prise des images ainsi qu’un grand professionnalisme dans le montage.

Bref, plusieurs parties dans le monde, même dotées de grands fonds, sont incapables de produire des films de haute qualité. Et comme exemple sur ce fait, observons l’expérience de Media city des Emirats Arabes Unis, qui n’a réussi  à produire aucun film qu’on peut qualifier de professionnel ou qui pourrait être comparé à ceux d’Hollywood.

Tout ce qui a été cité suscite une question essentielle: comment «Daech» est-il parvenu à produire ce nombre de films de qualité et marqués de professionnalisme?Les films criminels de «Daech» et la similitude avec les films américains

Pour comprendre ce qu’on veut dire par le terme professionnel, on peut observer la vidéo relative au meurtre du pilote jordanien Moaz Kassassba, pour saisir la question de laquelle on parle.

En effet, «Daech» a réussi, durant une période limitée, à prouver sa capacité sur le plan médiatique. Ce mouvement takfiriste, pionnier en matière de décapitation, et de meurtre avec des «méthodes spectaculaires», a recouru à plusieurs reprises à filmer des vidéos dirigées vers un public précis, et avec un professionnalisme marquant.

Selon plusieurs rapports, le nombre des metteurs en scène de ces vidéos est limité. Certains sont même connus par leurs noms. Ahmad Abou Samra en est un exemple. C’est un Egyptien, qui résidait aux Etats-Unis avant de décider d’adhérer à «Daech» et de devenir le metteur en scène de ce groupe.

Cependant, le nom de cet homme provoque plusieurs interrogations. Ce n’était pas un metteur en scène connu dans le passé ou tellement connu dans le domaine. Il n’a même pas étudié le septième art, mais plutôt l’histoire ou la Géographie. Pour cette raison, évoquer son nom ressemble au jet de la poudre aux  yeux. Son nom cité dans plusieurs medias internationaux confirme qu’on voulait le rendre célèbre, lui, dont la seule caractéristique est qu’il vivait à Boston !!!

En d’autres termes, un tel homme, même supposé être expert en la matière, est incapable de produire des films tels que ceux du meurtre de Kassasba ou de la décapitation des Coptes égyptiens, ces films hollywoodiens par excellence.

C’est là qu’une question se pose: comment estimons-nous que ce film est hollywoodien? Dans le domaine de la profession, tout critique d’art peut facilement remarquer le découpage professionnel des scènes. La durée de ces dernières est limitée à plusieurs minutes, sur fond de musique, comme si le film était la promotion d’une série ou d’un film occidental, hollywoodien.

La capitale du cinéma est connue par ce type de publicité, où l’on montre des scènes d’un film dans une tentative d’attirer l’attention du public pour qu’il entre au cinéma afin de voir le film. «Daech» a utilisé la même  méthode, sachant que cette dernière n’estLes films criminels de «Daech» et la similitude avec les films américains
point facile, surtout pour une organisation connue par son mépris pour tous les arts et qui tue tous ceux qui juste y pensent.

Bien sûr, plusieurs diront que cette organisation a perçu  l’importance de la propagande et de la guerre médiatique. Mais même si c’était vrai, il est difficile de fonder un système doté de telles hautes technologies dans le cas d’une organisation n’ayant pas une structure essentielle et permanente.

En d’autres termes, pour parvenir à produire de tels films, on a besoin de cameras sophistiquées, de photographes professionnels, de metteurs en scène compétents et des experts en matière de montage. Sinon, on ne pourrait produire de tels films, même en rêve.

Dans le même contexte, on peut constater en observant les deux films sur la mort de Kassassba et la décapitation  des coptes, que le professionnalisme est plus marquant  dans le premier. Là, la camera était fixe et captait les images avec un grand professionnalisme. Comme on l’a signalé, ce fait nécessite un photographe expert, non un simple militant ou un nouveau diplômé.

Cependant, comment «Daech» a-t-il pu recruter des photographes, des metteurs en scène et des experts de montage dotés de tel professionnalisme et expertises dans une durée assez courte, environ 4 ans, durant lesquelles l’organisation menait des guerres, tuait et détruisait?  Pour répondre à cette question il faut chercher ailleurs. Supposons par exemple qu’une organisation est entrainée et utilisée par l’occident (Europe et les Etats-Unis), pour exécuter les plans de l’occident. On doit alors présenter cette organisation comme étant un monstre hideux, terrifiant et recourir par la suite à l’arme la plus efficace: les medias. Pour cette raison, on a besoin des expertises artistiques des occidentaux, notamment dans le domaine du cinéma.

D’ailleurs, le cinéma hollywoodien est le plus important dans le monde dans le domaine des effets, du montage et d’autres questions techniques.

Par-là, poursuivons la même analyse: qu’en est-il si Hollywood, ses metteurs en scène et ses producteurs, ont exploité leurs capacités au service de cette organisation pour réaliser les objectifs américains? Pour quelle raison faire avancer un homme condamné à la mort vers sa fin? Pour quelle raison le brule-t-on? Pour quelle raison utiliser les techniques du montage, de la photographie et attirer l’attention sur des angles de prise de vue pour montrer l’atrocité  du châtiment? À toute ces questions, une seule réponse: l’influence de Hollywood.

Le mot clé à ce propos signifie que tout film ayant l’effet hollywoodien est prisé par le grand public. Il récolte même des millions, juste pour avoir été qualifié de tel.

Bref et selon la même théorie, Hollywood avancerait ses services à «Daech» était-ce directement ou par l’intermédiaire de metteurs en scène éminents ou dans le cadre des services de renseignements. Le résultat est clair. Flagrant.

Il suffit de se rappeler du film (Wag the Dog) produit en 1997, joué par Robert Deneiro et Dustin Hofman, pour comprendre comment Hollywood est en mesure de créer une révolution, des héros, des criminels et des meurtriers.

C’est ainsi que l’on peut comprendre l’importance  de «Daech» pour Hollywood et vice-versa.

Cette théorie peut être vraie, ou presque, mais dans les deux cas, nul observateur (pas nécessairement un critique d’art ou un professionnel), ne peut qu’avoir l’attention attirée par la similitude entre les films de «Daech» et les films américains, du point de vue filmage, vitesse de la camera et des scènes ou de la présentation. Ce constat ne nécessite point du professionnalisme. Juste un peu d’attention et de clairvoyance.

En fin de compte, on peut déduire que «Daech» est un produit hollywoodien, Hollywood est américain et ainsi la question est claire et ne nécessite pas beaucoup d’interprétation.

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site

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