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La voie du martyre

La voie du martyre
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«Nous sommes des gens qui ne préservent pas leurs fils pour l'avenir et qui ne combattent pas par les jeunes des pauvres»... Avec cette clarté, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a traduit la doctrine du sacrifice adoptée par la résistance, ses cadres et ses jeunes générations. Pas de place à la faiblesse, au repli ni à la trahison... Pas de place à la peur, même si le danger menaçait les plus proches. Un seul objectif clair et précis est fixé: rayer «Israël» de la carte, avait dit le dirigeant martyr Imad Moughniyeh.

L'observateur qui a suivi le trajet de la résistance depuis sa naissance réalise à quel point sesLa voie du martyre combattants sont prêts à se sacrifier et à sacrifier leurs fils lorsque c'est nécessaire. C'est un concept ancré dans l'esprit de ceux qui ont choisi la voie du combat à la place de la capitulation et de la résignation. La dernière offensive israélienne sur Qouneitra a profondément éclairé le caractère des combattants ayant pris comme modèle à suivre l'imam Hussein, cet imam pour les libres et les opprimés: offrir l'âme et le fils.

De nombreux combattants se sont succédé au martyre depuis le lancement de l'action de la résistance au Liban. Et les dizaines de récits de la mort dans la voie de la cause sont écrits par le sang pour assurer la dignité d'une patrie convoitée par l'ennemi à tout moment et à tout endroit.

Des martyrs: tel père tel fils

Le martyr Adnane Melhem fils du village de Maydoun dans la Békaa de l'Ouest. Il est mort le 24/12/1986 lors de sa participation à l'opération militaire de Loussi, lorsque l'ennemi a attaqué Maydoun. Il a mené plusieurs opérations militaires de la résistance au Sud et dans la Békaa de l'Ouest, et pendant l'invasion israélienne. Vingt ans après, son fils Ali qui avait la vingtaine a rejoint à la résistance. Il a participé aux opérations de la résistance lors de l'agression de 2006. Il est tombé en martyre quatre mois après cette victoire, dû à l'explosion d'une bombe à fragmentation sioniste dans le village de Blatt.

En 1993, le combattant Hassan Jaghbir, originaire de Baraachit, est mort en martyre pendant qu'il dirigeait l'opération de Rayhane suite à une attaque contre une patrouille de l'ennemi et sa tentative de capturer un soldat sioniste. Il est l'un des martyrs distingués à l'époque d'or des opérations contre les Israéliens, notamment contre la position de Baraachit. 13 ans, son fils Ahmad (19 ans) a rejoint le convoi lors de sa participation aux confrontations d'Aïnata lors de la guerre de juillet 2006.

En 1994, le combattant Hassan Ibrahim est tombé en martyre lors de sa participation à l'opération maritime de Naqoura. Ali, son fils âgé de 22 ans, est mort dans un raid israélien sur un convoi de la résistance islamique à la frontière avec le Golan occupé après avoir choisi de devenir un combattant du Hezbollah.

Ibrahim el-Rajab, premier martyr de l'opération de la "promesse tenue" en 2006. Il est tombé en martyre pendant l'opération de capture des deux soldats israéliens dans le village de Khallet Wardé à Aïta Chaab. Huit ans seulement l'ont séparé de sa rencontre avec son fils Mohammad Hussein qui a choisi la même voie. Il est mort en effectuant son devoir du jihad début 2014.

L'histoire a repris avec un autre père et fils qui sont tombés en martyre à la même date et au même endroit. Ahmad Enayssi et son fils Ali, deux martyrs qui ont participé aux opérations de la promesse tenue en 2006, notamment à Tyr lors des combats sur le terrain contre l'ennemi.

Hajj Imad Moughniyeh a aussi une longue histoire avec le martyre. Ses deux frères Fouad et Jihad ont été assassinés par l'ennemi sioniste. En 2008, son tour est venu. Les sionistes l'ont assassiné à Kfarsousa en Syrie. Sept ans plus tard, le martyre a de nouveau frappé la porte de la famille de Moughniyeh. Le fils cadet de Hajj Redwane, Jihad, est mort sur la même voie lors d'un raid israélien sur Qouneitra à la frontière avec le Golan occupé.

Des fois, des fils peuvent tomber en martyre avant même leurs pères. Le dirigeant Hajj Hassan Laqqis en est l'exemple. Son fils ainé, Ali Reda, est mort en martyre lors de la guerre de juillet 2006. Abou Ali attendait impatiemment de rencontrer son fils. Son rêve se réalisa en 2014, après avoir été assassiné par des agents du Mossad devant sa maison.

Le dirigeant de la résistance a lui aussi vécu cette expérience en 1997 lorsqu'il a perdu son fils Hadi. Il est mort lors des affrontements dans la bataille du Mont Rafih le 12 septembre 1997. Sayed Hassan Nasrallah n'a pas hésité à permettre à son fils de rejoindre les rangs des moujahidines.

Cette résistance a consenti les grands sacrifices pour atteindre ses objectifs escomptés: la libération et la victoire.

Source : Al-Ahednews


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