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Les Bahreïnis commémorent l’anniversaire de la révolution malgré les menaces

Les Bahreïnis commémorent l’anniversaire de la révolution malgré les menaces
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L'opposition à Bahreïn a appelé à manifester pour marquer samedi le quatrième anniversaire du soulèvement populaire pacifique et dénoncer le despotisme du régime.

Malgré les menaces des autorités qui ont mobilisé leurs forces dans les rues du royaume, laLes Bahreïnis commémorent l’anniversaire de la révolution malgré les menaces Coalition du 14 février, un mouvement de jeunesse très actif sur internet, a appelé à des manifestations et des grèves dans tout le pays.

Le chef de la sécurité publique, le général Tariq al-Hassan, a averti que le simple fait d'appeler les gens à se joindre aux manifestations serait considéré comme un crime.

Vivement inquiètes de ces protestations, les forces de sécurité ont transformé les rues de Manama et les autres villes du pays en une caserne militaire. Elles sillonnaient à bord de leurs blindés les différents quartiers de la capitale et d'autres villes du pays afin d'empêcher tout rassemblement.

«Le mouvement a atteint sa quatrième année avec une situation qui ne fait qu'empirer et se détériorer, et des citoyens menacés de perdre leur nationalité d'un jour à l'autre», estime le Wefaq sur Twitter. Les autorités de Bahreïn ont retiré la nationalité à des dizaines d'opposants ces dernières années, déclenchant des condamnations de défenseurs des droits de l'Homme.

Vendredi, les bahreïnis ont manifesté massivement partout dans le pays, après la prière hebdomadaire pour condamner surtout l'arrestation du Cheikh Ali Salman, secrétaire général du parti Wefaq. Les forces du régime ont recouru aux armes à la chevrotine et aux gaz lacrymogènes pour réprimer les manifestations, blessant grièvement plusieurs civils. Cheikh Ali Salman a adressé, depuis la prison, un message à ses compatriotes les appelant à poursuivre le soulèvement populaire et à défendre la révolution.

Peu d'espoir de progrès

Après le début du soulèvement le 14 février 2011, la dynastie de ce petit royaume avait écrasé dans le sang et avec le soutien militaire de l'Arabie saoudite, les protestations menées par l'opposition. Cette dernière réclame la mise en place d'une monarchie réellement constitutionnelle, avec un Premier ministre élu, indépendant de la famille royale.

«Il semble y avoir peu d'espoir de progrès à Bahreïn. L'opposition est tout juste légale», analyse Neil Partrick, expert du Golfe pour un centre de réflexion britannique, l'Institut royal pour les études de défense et de sécurité.

«Bien qu'ils aient montré un certain intérêt dans les pourparlers internes à Bahreïn, les dirigeants saoudiens semblent laisser les éléments les plus conservateurs au sein de la famille régnante bahreïnie décider des orientations politiques du pays», estime M. Partrick.

Source : agences et rédaction

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