Des mesures marocaines pour empêcher l’extension de «Daech»
Les médias internationaux ont évoqué des informations selon lesquelles 1193 Marocains ont décidé de rejoindre les rangs de «Daech».
Ces nouvelles ont suscité de grandes polémiques, surtout qu'on disait que le Maroc était encore
à l'écart du fléau qui a frappé ses voisins en Algérie, Tunisie et Lybie, ces pays dont un grand nombre de jeunes se sont enrôlés massivement dans les groupes takfiristes.
On disait aussi que le Maroc frappait avec une main de fer les takfiristes, à travers la traque des groupuscules wahhabites et la publication de verdicts durs à leur encontre. On savait de même que ce pays a toujours déployé des efforts afin de lutter contre ce phénomène sur le plan culturel et intellectuel par l'encouragement de l'enseignement de la doctrine Malikite modérée et la formation des imams et des prêcheurs. Rabat est même devenu la destination de ceux qui aspirent à apprendre les sciences religieuses en provenance des pays du Maghreb et d'Afrique du sud.
Une série de mesures prises par les autorités marocaines
Le journaliste marocain, Ali Al-Ansari, président de l'institut Tombouctou pour les études stratégiques, a indiqué à Al-Ahednews que les services de sécurité marocains et grâce à l'adoption d'une stratégie de renseignements préventive, ont réussi à découvrir un certain nombre de cellules terroristes récemment formées, visant à enrôler des jeunes et à collecter des fonds en faveur de «Daech».
Le journaliste marocain précise qu'une coopération étroite est en cours entre les autorités marocaines et leurs homologues en Espagne et en Mauritanie, ce qui a facilité de cerner ces cellules avant qu'elles ne réalisent leurs objectifs.
«Les autorités ont mis en place une commission qui surveille les aéroports marocains afin de prévenir le déplacement des groupuscules terroristes vers les pays voisins de la Syrie comme la Turquie. Les autorités œuvrent de concert avec d'autres pays, à l'instar des pays africains. Mais la finalisation de ce programme de coopération est entravée par les différends entre l'Algérie et le Maroc», a-t-il expliqué.
Des statistiques
Al-Ansari a ajouté que selon les statistiques marocaines officielles, le nombre des Marocains dans les rangs de «Deach» a atteint les 2500 jeunes hommes, dont plusieurs tués dans les combats, au moment où d'autres se sont repentis, après avoir constaté que la conduite des organisations terroristes s'opposait à leurs convictions.
Selon M. Al-Ansari, la majorité de ces Marocains, avait adhéré à l'opposition syrienne, avant l'apparition de «Daech». A l'heure actuelle, ils sont divisés entre «Daech» et «Al-Nosra», mais ceux qui font partie de la première organisation sont plus nombreux.
Et M. Al-Ansari de préciser que des Marocains et des Maghrébins portant des nationalités européennes combattent aux côtés de ces organisations.
«La plupart de ces ressortissants ont été contactés par l'intermédiaire d'internet, avant la communication directe avec eux. Ceux qui vivaient dans des conditions difficiles ainsi que les illettrés ont été notamment leurrés, comme ont prouvé les statistiques et les études effectuées à ce propos», a conclu M. Al-Ansari.
Source : Al-Ahednews
Ces nouvelles ont suscité de grandes polémiques, surtout qu'on disait que le Maroc était encore
à l'écart du fléau qui a frappé ses voisins en Algérie, Tunisie et Lybie, ces pays dont un grand nombre de jeunes se sont enrôlés massivement dans les groupes takfiristes.On disait aussi que le Maroc frappait avec une main de fer les takfiristes, à travers la traque des groupuscules wahhabites et la publication de verdicts durs à leur encontre. On savait de même que ce pays a toujours déployé des efforts afin de lutter contre ce phénomène sur le plan culturel et intellectuel par l'encouragement de l'enseignement de la doctrine Malikite modérée et la formation des imams et des prêcheurs. Rabat est même devenu la destination de ceux qui aspirent à apprendre les sciences religieuses en provenance des pays du Maghreb et d'Afrique du sud.
Une série de mesures prises par les autorités marocaines
Le journaliste marocain, Ali Al-Ansari, président de l'institut Tombouctou pour les études stratégiques, a indiqué à Al-Ahednews que les services de sécurité marocains et grâce à l'adoption d'une stratégie de renseignements préventive, ont réussi à découvrir un certain nombre de cellules terroristes récemment formées, visant à enrôler des jeunes et à collecter des fonds en faveur de «Daech».
Le journaliste marocain précise qu'une coopération étroite est en cours entre les autorités marocaines et leurs homologues en Espagne et en Mauritanie, ce qui a facilité de cerner ces cellules avant qu'elles ne réalisent leurs objectifs.
«Les autorités ont mis en place une commission qui surveille les aéroports marocains afin de prévenir le déplacement des groupuscules terroristes vers les pays voisins de la Syrie comme la Turquie. Les autorités œuvrent de concert avec d'autres pays, à l'instar des pays africains. Mais la finalisation de ce programme de coopération est entravée par les différends entre l'Algérie et le Maroc», a-t-il expliqué.
Des statistiques
Al-Ansari a ajouté que selon les statistiques marocaines officielles, le nombre des Marocains dans les rangs de «Deach» a atteint les 2500 jeunes hommes, dont plusieurs tués dans les combats, au moment où d'autres se sont repentis, après avoir constaté que la conduite des organisations terroristes s'opposait à leurs convictions.
Selon M. Al-Ansari, la majorité de ces Marocains, avait adhéré à l'opposition syrienne, avant l'apparition de «Daech». A l'heure actuelle, ils sont divisés entre «Daech» et «Al-Nosra», mais ceux qui font partie de la première organisation sont plus nombreux.
Et M. Al-Ansari de préciser que des Marocains et des Maghrébins portant des nationalités européennes combattent aux côtés de ces organisations.
«La plupart de ces ressortissants ont été contactés par l'intermédiaire d'internet, avant la communication directe avec eux. Ceux qui vivaient dans des conditions difficiles ainsi que les illettrés ont été notamment leurrés, comme ont prouvé les statistiques et les études effectuées à ce propos», a conclu M. Al-Ansari.
Source : Al-Ahednews
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