L’armée américaine de «Daech»!
L’institut américain «Strassford», spécialisé dans l’analyse des affaires internationales a publié en octobre 2014 un rapport, comprenant des informations sécuritaires et militaires américaines concernant le parcours du soi-disant «printemps arabe».
Le rapport en question, basé sur des renseignements et des analyses, a évoqué notamment la situation en Syrie et en Irak ainsi que les efforts de Washington d’instaurer un certain équilibre entre le nouveau parcours des relations avec l’Iran, et ses relations avec ses alliés arabes, surtout avec l’Arabie saoudite, le Qatar et les pays du Conseil de coopération des pays du Golfe.
Washington ne veut pas écraser «Daech»
Le rapport indique que Washington et Téhéran se sont actuellement rapprochés sur la bataille en cours contre «Daech», en dépit des déclarations des hauts responsables
américains quant à l’impossibilité d’éliminer cette organisation par les frappes de la coalition arabo-internationale. Sur ce, le plafond des objectifs est limité à l’arrêt de l’extension de «Daech».
Par contre, les partenaires arabes de Washington ont pour but de limiter le pouvoir iranien. Ils espèrent élargir la campagne militaire de la coalition pour qu’elle englobe le renversement du président syrien Bachar Assad, allié de l’Iran et par la suite, affaiblir le Hezbollah.
Mais il parait que ces objectifs ne soient pas en harmonie avec la stratégie américaine. En effet, Washington préfère éviter toute implication militaire directe. Il mise toujours sur la formation d’une nouvelle armée rebelle, par l’entrainement et l’armement des groupes terroristes en Syrie et en Irak. Un fait qui aboutirait certainement à maintenir le pouvoir de «Daech» dans des régions importantes sur les territoires des deux pays.
Une guerre secrète contre l’Iran
A noter que Kenneth Pollack, directeur du centre de recherche, «Saban» pour les politiques du Moyen-Orient, relevant de la fondation Brookings, avait publié une étude au début du soi-disant «printemps arabe». Il y a évoqué un plan élaboré par Washington afin de bâtir une armée, dans le but d’envahir la Syrie. Une armée qui serait bâtie en Irak et en Turquie, entrainée dans le nord de la Jordanie, et soutenue par l’Arabie et le Qatar, en prélude au lancement d’une guerre secrète contre l’Iran.
Les deux rapports précités affirment que les efforts américains visant à renverser le régime en Syrie, font partie intégrante du projet de l’isolement et de la destruction de l’Iran. Ils évoquent une force militaire dont la mission serait d’envahir et d’occuper la Syrie. A l’heure actuelle, cette force n’est que l’organisation «Daech» qui s’emploie à obtenir les capacités financières et militaires afin de devenir «l’armée américaine de Daech».
«Daech» et l’autofinancement
Si on examine les réalités sur le terrain en Syrie et en Irak, nous déduirons que «Daech» et les autres groupes terroristes tiennent à occuper des régions vitales, dont notamment les lieux des puits de pétrole et les passages frontaliers. Cette organisation mène aussi des transactions d’armes, exerce la traite des humains et collecte les impôts dans les régions qu’elle contrôle, et ce sans oublier le financement assuré par plusieurs pays arabes.
En outre, des agences de presse internationales et des journaux américains, comme le New York Times et le Washington Post, ont publié des articles sur le financement par la CIA et depuis des années, des groupes armés en Syrie.
Le siège de l’Iran par une zone sunnite
Les raids menés par les forces de la coalition n’ont pas encore réussi, selon les objectifs déclarés, à affaiblir ou à cesser les offensives des groupes terroristes contre les villages et les villes syriennes et irakiennes. Par contre, les avions américains larguaient les armes, les équipements et les armes aux combattants de «Daech» et prenaient pour cible les combattants kurdes et arabes, et bien sûr par pure erreur!!!
Evidement «l’armée américaine de Deach», que Washington aspire à déployer en Irak et en Syrie sera formée d’une seule composante confessionnelle, en exploitation à la nature ethnique des deux pays. De fait, selon le plan américain, le substitut des deux armées, syrienne et irakienne, sera une armée à caractère sunnite, soutenue par les clans sunnites et qui s’adaptera plus tard à la présence de «Daech». Ce fait transformera la Syrien et l’Irak de deux alliés en deux ennemis, ce qui facilitera la possibilité d’assiéger l’Iran et de couper ses liens directs avec le Hezbollah.
L’initiative aux mains de Damas et de Bagdad
C’est le projet des Américains et de leurs alliés arabes afin de restructurer les régimes politiques dans la région, à partir de l’Irak et de la Syrie. Mais les données sur le front de combat ne semblent pas favorables à ce projet. En effet, les forces syriennes et irakiennes ont repris l’initiative dans les combats. Ce fait pourrait pousser les Etats-Unis à remettre en question leur vision des faits, surtout qu’«Israël» est à l’heure actuelle incapable d’agir et ne possède pas les cartes qui l’habilitent à être un acteur principal dans les évènements.
Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site
Le rapport en question, basé sur des renseignements et des analyses, a évoqué notamment la situation en Syrie et en Irak ainsi que les efforts de Washington d’instaurer un certain équilibre entre le nouveau parcours des relations avec l’Iran, et ses relations avec ses alliés arabes, surtout avec l’Arabie saoudite, le Qatar et les pays du Conseil de coopération des pays du Golfe.
Washington ne veut pas écraser «Daech»
Le rapport indique que Washington et Téhéran se sont actuellement rapprochés sur la bataille en cours contre «Daech», en dépit des déclarations des hauts responsables
américains quant à l’impossibilité d’éliminer cette organisation par les frappes de la coalition arabo-internationale. Sur ce, le plafond des objectifs est limité à l’arrêt de l’extension de «Daech».Par contre, les partenaires arabes de Washington ont pour but de limiter le pouvoir iranien. Ils espèrent élargir la campagne militaire de la coalition pour qu’elle englobe le renversement du président syrien Bachar Assad, allié de l’Iran et par la suite, affaiblir le Hezbollah.
Mais il parait que ces objectifs ne soient pas en harmonie avec la stratégie américaine. En effet, Washington préfère éviter toute implication militaire directe. Il mise toujours sur la formation d’une nouvelle armée rebelle, par l’entrainement et l’armement des groupes terroristes en Syrie et en Irak. Un fait qui aboutirait certainement à maintenir le pouvoir de «Daech» dans des régions importantes sur les territoires des deux pays.
Une guerre secrète contre l’Iran
A noter que Kenneth Pollack, directeur du centre de recherche, «Saban» pour les politiques du Moyen-Orient, relevant de la fondation Brookings, avait publié une étude au début du soi-disant «printemps arabe». Il y a évoqué un plan élaboré par Washington afin de bâtir une armée, dans le but d’envahir la Syrie. Une armée qui serait bâtie en Irak et en Turquie, entrainée dans le nord de la Jordanie, et soutenue par l’Arabie et le Qatar, en prélude au lancement d’une guerre secrète contre l’Iran.
Les deux rapports précités affirment que les efforts américains visant à renverser le régime en Syrie, font partie intégrante du projet de l’isolement et de la destruction de l’Iran. Ils évoquent une force militaire dont la mission serait d’envahir et d’occuper la Syrie. A l’heure actuelle, cette force n’est que l’organisation «Daech» qui s’emploie à obtenir les capacités financières et militaires afin de devenir «l’armée américaine de Daech».
«Daech» et l’autofinancement
Si on examine les réalités sur le terrain en Syrie et en Irak, nous déduirons que «Daech» et les autres groupes terroristes tiennent à occuper des régions vitales, dont notamment les lieux des puits de pétrole et les passages frontaliers. Cette organisation mène aussi des transactions d’armes, exerce la traite des humains et collecte les impôts dans les régions qu’elle contrôle, et ce sans oublier le financement assuré par plusieurs pays arabes.
En outre, des agences de presse internationales et des journaux américains, comme le New York Times et le Washington Post, ont publié des articles sur le financement par la CIA et depuis des années, des groupes armés en Syrie.
Le siège de l’Iran par une zone sunnite
Les raids menés par les forces de la coalition n’ont pas encore réussi, selon les objectifs déclarés, à affaiblir ou à cesser les offensives des groupes terroristes contre les villages et les villes syriennes et irakiennes. Par contre, les avions américains larguaient les armes, les équipements et les armes aux combattants de «Daech» et prenaient pour cible les combattants kurdes et arabes, et bien sûr par pure erreur!!!
Evidement «l’armée américaine de Deach», que Washington aspire à déployer en Irak et en Syrie sera formée d’une seule composante confessionnelle, en exploitation à la nature ethnique des deux pays. De fait, selon le plan américain, le substitut des deux armées, syrienne et irakienne, sera une armée à caractère sunnite, soutenue par les clans sunnites et qui s’adaptera plus tard à la présence de «Daech». Ce fait transformera la Syrien et l’Irak de deux alliés en deux ennemis, ce qui facilitera la possibilité d’assiéger l’Iran et de couper ses liens directs avec le Hezbollah.
L’initiative aux mains de Damas et de Bagdad
C’est le projet des Américains et de leurs alliés arabes afin de restructurer les régimes politiques dans la région, à partir de l’Irak et de la Syrie. Mais les données sur le front de combat ne semblent pas favorables à ce projet. En effet, les forces syriennes et irakiennes ont repris l’initiative dans les combats. Ce fait pourrait pousser les Etats-Unis à remettre en question leur vision des faits, surtout qu’«Israël» est à l’heure actuelle incapable d’agir et ne possède pas les cartes qui l’habilitent à être un acteur principal dans les évènements.
Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site
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