Russie-Iran: une nouvelle étape de coopération dans le secteur énergétique
La Russie et l’Iran ont tenu à Téhéran un nouveau round de consultations sur la coopération dans l’électronucléaire. C’est le deuxième round en deux mois. Selon les informations disponibles, la Russie et l’Iran signeront avant la fin de l’année un accord sur de nouveaux projets énergétiques. Quelles sont les perspectives de la coopération énergétique entre les deux pays?
L'agence d'information russe La Voix de la Russie propose un commentaire à ce sujet du politologue orientaliste Vladimir Sajine.
La Russie et l’Iran ont une longue expérience de coopération dans le secteur énergétique. Avant même la révolution islamique, l’URSS a construit en Iran des centrales thermiques à Ahvaz et à Ispahan. Sous le régime islamique, Moscou a fait un
nouveau pas vers la consolidation des relations bilatérales dans le secteur énergétique en construisant et en mettant en service la centrale nucléaire de Bouchehr.
Les deux parties notent quand même qu’elles ne s’arrêteront pas là, poursuit Vladimir Sajine.
L’ambassadeur d’Iran en Russie, le docteur Mehdi Sanaei, a pour sa part souligné dans cette optique: «Une seule centrale nucléaire ne suffit pas pour l’Iran… Téhéran et Moscou sont en train de négocier l’extension de la coopération dans l’électronucléaire. Nous avons de bonnes perspectives de coopération dans ce domaine. Nous espérons que la production d’électricité en Iran s’effectuera au moyen de centrales nucléaires mais aussi par le biais de centrales thermiques».
Et de poursuivre: «Les ministres de l’Energie de Russie et d’Iran sont aujourd’hui en contact étroit à ce sujet, ce qui a permis de s’accorder sur la modernisation des deux centrales thermiques qui ont été construites sur le territoire iranien par des spécialistes soviétiques. A part la modernisation de vieilles centrales thermiques, nous nous proposons d’en bâtir de nouvelles».
Le ministre russe de l’Energie Alexandre Novak a quant à lui annoncé que Moscou discutait avec Téhéran de projets énergétiques pour 10 milliards de dollars. Ce sont des projets prévoyant la construction de centrales thermiques, la livraison de matériel pour ces dernières, la modernisation d’ouvrages énergétiques et la construction de réseaux électriques.
Le ministre a par ailleurs fait état des plans d’interconnecter les réseaux électriques de Russie, d’Iran et d’Azerbaïdjan. «Des consultations sont également en cours sur l’augmentation éventuelle des livraisons d’électricité russe à l’Iran via l’Azerbaïdjan», a-t-il ajouté.
«Nous voyons donc, conclut Vladimir Sajine, que les plans énergétiques de la Russie et de l’Iran sont grandioses. Leur mise en œuvre permettra d’engager dans la coopération de nombreuses sociétés et institutions de grandes, moyennes et même de petites dimensions des deux pays».
«Cela ne manquera pas d’influer positivement sur le climat des affaires des deux pays ni de donner de l’essor aux relations économiques et commerciales entre la Russie et l’Iran, relations qui sont malheureusement à un niveau trop bas », a-t-il souligné.
Une seule chose est maintenant nécessaire: mener à bien ces plans, projets et intentions, c’est-à-dire les réaliser complètement.
Source: agences et rédaction
L'agence d'information russe La Voix de la Russie propose un commentaire à ce sujet du politologue orientaliste Vladimir Sajine.
La Russie et l’Iran ont une longue expérience de coopération dans le secteur énergétique. Avant même la révolution islamique, l’URSS a construit en Iran des centrales thermiques à Ahvaz et à Ispahan. Sous le régime islamique, Moscou a fait un
nouveau pas vers la consolidation des relations bilatérales dans le secteur énergétique en construisant et en mettant en service la centrale nucléaire de Bouchehr.Les deux parties notent quand même qu’elles ne s’arrêteront pas là, poursuit Vladimir Sajine.
L’ambassadeur d’Iran en Russie, le docteur Mehdi Sanaei, a pour sa part souligné dans cette optique: «Une seule centrale nucléaire ne suffit pas pour l’Iran… Téhéran et Moscou sont en train de négocier l’extension de la coopération dans l’électronucléaire. Nous avons de bonnes perspectives de coopération dans ce domaine. Nous espérons que la production d’électricité en Iran s’effectuera au moyen de centrales nucléaires mais aussi par le biais de centrales thermiques».
Et de poursuivre: «Les ministres de l’Energie de Russie et d’Iran sont aujourd’hui en contact étroit à ce sujet, ce qui a permis de s’accorder sur la modernisation des deux centrales thermiques qui ont été construites sur le territoire iranien par des spécialistes soviétiques. A part la modernisation de vieilles centrales thermiques, nous nous proposons d’en bâtir de nouvelles».
Le ministre russe de l’Energie Alexandre Novak a quant à lui annoncé que Moscou discutait avec Téhéran de projets énergétiques pour 10 milliards de dollars. Ce sont des projets prévoyant la construction de centrales thermiques, la livraison de matériel pour ces dernières, la modernisation d’ouvrages énergétiques et la construction de réseaux électriques.
Le ministre a par ailleurs fait état des plans d’interconnecter les réseaux électriques de Russie, d’Iran et d’Azerbaïdjan. «Des consultations sont également en cours sur l’augmentation éventuelle des livraisons d’électricité russe à l’Iran via l’Azerbaïdjan», a-t-il ajouté.
«Nous voyons donc, conclut Vladimir Sajine, que les plans énergétiques de la Russie et de l’Iran sont grandioses. Leur mise en œuvre permettra d’engager dans la coopération de nombreuses sociétés et institutions de grandes, moyennes et même de petites dimensions des deux pays».
«Cela ne manquera pas d’influer positivement sur le climat des affaires des deux pays ni de donner de l’essor aux relations économiques et commerciales entre la Russie et l’Iran, relations qui sont malheureusement à un niveau trop bas », a-t-il souligné.
Une seule chose est maintenant nécessaire: mener à bien ces plans, projets et intentions, c’est-à-dire les réaliser complètement.
Source: agences et rédaction
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