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Nucléaire iranien: Kerry estime qu’un accord n’est pas «hors de portée»

Nucléaire iranien: Kerry estime qu’un accord n’est pas «hors de portée»
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Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est attendu mercredi à Vienne pour relancer les discussions avec l’Iran, à six semaines de la date butoir fixée pour parvenir à un accord global sur le dossier nucléaire iranien, estimant qu’il n’était pas «hors de portée».

«Je ne crois pas qu’il soit hors de portée, mais nous avons des questions difficiles à résoudre», a déclaré à la presse mardi soir à Paris M. Kerry, qui doit rencontrer mercredi à Vienne son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.Nucléaire iranien: Kerry estime qu’un accord n’est pas «hors de portée»

M. Kerry a fait cette déclaration après s’être entretenu dans la capitale française avec son homologue russe Serguei Lavrov.

Ce dernier, lors d’un point presse séparé, s’est déclaré «sûr qu’un compromis est possible» avec Téhéran. «Mais je ne peux pas garantir que cela sera absolument fait d’ici le 24 novembre. Ce n’est pas une date sacrée», a-t-il toutefois ajouté.

La représentante européenne Catherine Ashton doit participer aux pourparlers américano-iraniens de mercredi à Vienne, alors qu’approche la date du 24 novembre, fixée pour arriver à un accord historique mettant fin au différend sur le nucléaire iranien.

«Nous aspirons à parvenir à un résultat avant cette date, mais je suis convaincu que le principal, ce ne sont pas les délais fixés de manière artificielle, mais l’essence des accords, la qualité des accords. C’est ça, le principal», a encore déclaré M. Lavrov.

Zarif: «Nous ferons tous les efforts»

Les discussions doivent être suivies jeudi, toujours dans la capitale autrichienne, d’un «mini-round» des négociations associant tous les acteurs du dossier, à savoir l’Iran et les grandes puissances du 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie etNucléaire iranien: Kerry estime qu’un accord n’est pas «hors de portée»
Allemagne), au niveau des directeurs politiques.

«Nous ferons tous les efforts pour régler les problèmes au cours des prochains jours», a assuré mardi M. Zarif à son arrivée mardi à Vienne, où il a rencontré Mme Ashton pour de premiers pourparlers. «De nombreuses questions restent à régler», a-t-il souligné.

Les pays du 5+1 négocient depuis des mois pour convaincre l’Iran de limiter ses activités nucléaires en échange d’une levée de sanctions internationales imposées à la République islamique.

Un accord partiel a été conclu en novembre 2013, selon lequel Téhéran a réduit certaines de ses activités en échange d’un allègement des sanctions à hauteur de 7 milliards de dollars.

Mais faute de nouveaux progrès significatifs, la date initialement prévue du 20 juillet pour parvenir à un accord global a dû être repoussée au 24 novembre.

Possible nouvel accord intérimaire

Malgré une reprise des négociations formelles le mois dernier à New York, les deux camps reconnaissent que «plusieurs» points de divergence importants subsistent.

Le plus important d’entre eux porte sur les capacités de Téhéran à produire de l’uranium enrichi, susceptible d’être utilisé, à fortes concentrations, pour la confection de bombesNucléaire iranien: Kerry estime qu’un accord n’est pas «hors de portée»
atomiques.

La durée de validité d’un éventuel accord et le rythme de levée des sanctions restent également très débattus, Washington souhaitant un accord portant sur au moins dix ans et Téhéran sur beaucoup moins.

Un nombre croissant d’analystes estiment désormais improbable qu’un accord global puisse être conclu dans les délais et évoquent la possibilité d’un nouvel accord intérimaire.

«Un accord général d’ici au 24 novembre ne semble plus probable. En revanche, il est possible d’arriver à une avancée qui justifierait de se donner plus de temps», et de fixer une nouvelle date, estime Ali Vaez, de l’institut International Crisis Group.

Lundi soir, le président iranien, Hassan Rohani, a souhaité que le dossier soit réglé dans les «40 jours», tout en estimant que «le deux camps trouveront une solution» dans le cas contraire.

Le négociateur iranien Abbas Araqchi avait dès la semaine dernière estimé «possible» que les deux parties s’entendent pour repousser la date butoir, comme elles l’avaient déjà fait en juillet dernier.

Source: agences et rédaction

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