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La Syrie, 50% de l’activité du pôle antiterroriste

La Syrie, 50% de l’activité du pôle antiterroriste
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Le départ de jeunes «djihadistes» français vers la Syrie, phénomène en hausse constante, représente la moitié des dossiers traités par les magistrats du pôle antiterroriste, déclare lundi le procureur de Paris dans Libération.

Quelque 942 cas ont été recensés depuis deux ans, dont 329 font l'objet d'une enquête judiciaire, précise François Molins. «Nous devons faire face à un phénomène de grande ampleur, celui du départ de jeunes djihadistes français en Syrie», dit-il, indiquant vouloir remonter de sept à huit le nombre de parquetiers du pôle dès que possible.

«Le contentieux syrien représente aujourd'hui la moitié de l'activité du pôle antiterroriste. C'est exponentiel.»

Une adolescente française de 16 ans soupçonnée d'avoir voulu se rendre en Syrie et son recruteur présumé ont été arrêtés samedi à Nice (Alpes-Maritimes), une semaine après la mise en examen de deux filles de 15 et 17 ans pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Le gouvernement français a présenté début juillet un projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme pour faire face à la menace représentée par la présence de nombreux «djihadistes» français et européens en Syrie et en Irak.

À la mi-août, 350 Français combattaient dans l'un de ces deux pays, selon le député socialiste Sébastien Pietrasanta, rapporteur du projet de loi à l'Assemblée nationale. En six mois, le nombre de Français impliqués a augmenté de 50%, ajoutait-il alors sur Twitter.

Source : AFP

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