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L’«EI» a fait usage de bombes à sous-munitions en Syrie, selon le HRW

L’«EI» a fait usage de bombes à sous-munitions en Syrie, selon le HRW
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Les extrémistes de l’«État islamique» (EI) ont utilisé des bombes à sous-munitions en Syrie, au moins dans un endroit, a assuré ce lundi Human Rights Watch (HRW).

Cette organisation, basée à New York, se fonde sur des rapports fournis par des responsables locaux kurdes et des clichés pour déclarer que «l’EI» en a fait usage le 12 juillet et le 14 août.

Selon elle, cette arme interdite a été utilisée lors de combats entre le groupe extrémisteL’«EI» a fait usage de bombes à sous-munitions en Syrie, selon le HRW
et des combattants kurdes aux environs de l’enclave kurde d’Aïn al-Arab, dans la province d’Alep, près de la frontière avec la Turquie.

Il semble que c’est la première fois que ces ultra-radicaux utilisent ce type d’armes, et la manière dont ils ont pu les acquérir reste obscure.

Les bombes à sous-munitions peuvent être tirées par l’artillerie ou l’aviation. Elles lâchent sur une large surface des grappes de petites bombes, qui peuvent tuer et blesser lorsqu’elles explosent à leur tour, parfois longtemps après avoir été tirées.

Appel à l'embargo

La Syrie n’a pas signé en 2008 le traité d’interdiction des sous-munitions, tout comme les États-Unis ou «Israël».

HRW a appelé toute la communauté internationale à signer le traité, et a renouvelé son appel à un embargo sur les armes à toutes les parties qui commettent des abus dans leL’«EI» a fait usage de bombes à sous-munitions en Syrie, selon le HRW
confit syrien.

«Tout usage de bombes à sous-munitions doit être condamné, mais la meilleure réponse est que toutes les nations adhèrent au traité les interdisant et agissent ensuite collectivement pour leur élimination», soutient le chef de la division des armes de l’ONG, Steve Goose, dans un communiqué.

«Le Conseil de sécurité de l’ONU doit imposer un embargo sur les armes au gouvernement syrien et aux autres groupes armés qui violent de manière systématique et généralisée les droits de l’Homme», ajoute le communiqué.

Plus de 191 000 personnes ont été tuées dans le conflit en Syrie depuis mars 2011, selon l’ONU.

Source: agences et rédaction

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