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Opération commando à Ersal, 7 membres des FSI libérés

Opération commando à Ersal, 7 membres des FSI libérés
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Une unité de l'armée libanaise a réussi à libérer jeudi à l'aube sept membres des Forces de sécurité intérieure (FSI) qui étaient entre les mains des groupes extrémistes à Ersal dans la Békaa, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

L'armée libanaise combat depuis samedi des extrémistes à Ersal. Ces combats ont fait 17 martyrs au sein de la troupe, et plusieurs soldats et gendarmes sont tombés aux mains des extrémistes. Mercredi, trois militaires avaient pu être libérés, suite à une médiation du Conseil des oulémas musulmans. La veille, ce sont trois membres des FSI qui avaient été libérés grâce à une autre délégation d'oulémas.

Des ambulances de la Croix-Rouge libanaise sont ensuite entrées dans la ville pour évacuer lesOpération commando à Ersal, 7 membres des FSI libérés blessés. Ersal compte, selon l'Onu, 35 000 habitants et 47 000 réfugiés syriens. Des ambulances avaient déjà pu pénétrer dans la ville mercredi après-midi et un véhicule militaire avait évacué des habitants.

Mercredi soir, la délégation des oulémas engagée dans une médiation avec les extrémistes avait annoncé avoir obtenu un retrait total de ces derniers de la ville ainsi que la libération des soldats et policiers aux mains des assaillants.

«Le cessez-le-feu a été prolongé jusqu'à jeudi 19 heures à la suite d'un accord conclu entre le Premier ministre libanais, le commandement de l'armée et toutes les parties concernées. Les combattants présents à Ersal ont commencé à se retirer vers le territoire syrien», avait déclaré à la presse le négociateur cheikh Hossam al-Ghali, mercredi soir.

«Nous ne connaissons pas leur nombre et nous n'avons pas les moyens de vérifier, mais le restant des effectifs miliciens s'est engagé à se retirer totalement de Ersal dans les 24 heures. Ils ont demandé à ne pas être la cible de tirs durant leur retrait et si c'était le cas cela remettrait en cause toute la négociation», a ajouté un autre médiateur Samih Ezzedine. Les négociateurs avaient par ailleurs annoncé que trois soldats ont été relâchés par les jihadistes, qui retenaient encore, hier soir, 19 militaires et 17 policiers. «Tous les prisonniers sont vivants et si les négociations sont difficiles, il y a des promesses claires et positives des groupes armés pour leur libération, et j'espère que cela sera réglé jeudi», avait précisé cheikh Ezzedine.

Source : agences

 

 

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