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Ukraine: Moscou dénonce les nouvelles sanctions, accuse l’UE d’être aux ordres de Washington

Ukraine: Moscou dénonce les nouvelles sanctions, accuse l’UE d’être aux ordres de Washington
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La Russie, frappée par de nouvelles sanctions américaines et européennes, a dénoncé mercredi des mesures «antirusses», et menacé Washington et l’Union européenne d’une hausse des prix de l’énergie en Europe.

Après les Etats-Unis et l’Union européenne le groupe des pays du G7 a à son tour menacé de sanctionner la Russie si elle refusait «de choisir la voie de la désescalade» en Ukraine. Seule la «désescalade conduirait à la levée de ces sanctions», a ajouté le groupe (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France ,Royaume Uni, Italie et Canada) dans un communiqué commun diffusé par la Maison Blanche à Washington.

Mercredi soir, le Journal officiel de l’Union européenne a publié les noms des proches du président Poutine et des sociétés visées par le gel des avoirs et une interdiction deUkraine: Moscou dénonce les nouvelles sanctions, accuse l’UE d’être aux ordres de Washington
voyager notamment pour deux associés de la banque Rossia, considérée comme la «Banque du Kremlin».

Politique européenne «dictée par Washington»

Le ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part accusé l’UE mercredi de mener «une politique dictée par Washington», menaçant d’une hausse des prix sur le marché de l’énergie en Europe.

«Les conséquences pour Washington de cette politique destructive et à courte vue vont être très concrètes», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, en assurant que les sanctions prises par Bruxelles «auront inéluctablement pour résultat une hausse des prix sur le marché de l’énergie en Europe».

Dénonçant «des sanctions antirusses tirées par les cheveux et illégitimes», Moscou a critiqué de manière inhabituellement sévère la politique de l’UE qui «ne se fonde plus aujourd’hui sur des faits vérifiés, mais est dictée par Washington».

Les sanctions adoptées par Bruxelles témoignent «de l’incapacité de l’UE à jouer un rôle autonome dans les affaires mondiales», poursuit le ministère.

Minimiser l’impact des sanctions

Moscou a par ailleurs minimisé l’impact des sanctions des occidentaux sur l’économie russe.

Après l’annonce par l’UE de restriction de l’accès des banques d’Etat russes aux investisseurs européens et l’ajout de trois établissements financiers russes à la «liste noire» de Washington, la Banque centrale de Russie a assuré que «toutes les mesuresUkraine: Moscou dénonce les nouvelles sanctions, accuse l’UE d’être aux ordres de Washington
seraient prises, en cas de besoin, pour soutenir les banques» touchées.

Le ministère russe des Affaires étrangères a minimisé l’impact de ces sanctions, affirmant que «les difficultés qui pourront surgir dans certains secteurs de l’économie russe seront sans aucun doute surmontées».

Le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozine, a choisi d’ironiser sur Twitter sur les sanctions prises à l’encontre des chantiers navals militaires russes, qui montrent que ces derniers «deviennent un problème pour les ennemis de la Russie».

La presse russe, de son côté, minimisait la portée des nouvelles sanctions. «Les sanctions, soit ne marchent pas, soit ont un effet visible dans un avenir lointain», écrit le journal économique de référence Vedomosti qui estime que «les sanctions américaines contre Cuba introduites en 1960 (...) n’ont pas affaibli le régime de Castro».

Le quotidien Izvestia assure pour sa part que «les sanctions ne feront que rassembler davantage le peuple russe autour des autorités, parce qu’elles seront interprétées comme une tentative des Etats-Unis de remporter une victoire sur la Russie».

Washington a imposé de nouvelles sanctions aux secteurs de l’énergie, de l’armement et de la finance, et l’UE a annoncé une série de mesures bloquant l’accès des entreprises et banques russes aux marchés financiers européens, et interdisant toute vente d’armes et de technologies sensibles dans le domaine de l’énergie.

Les Européens ont également décidé de bloquer les avoirs de huit personnes, dont quatre hommes d’affaires russes proches du président Poutine, accusés de «bénéficier de l’annexion de la Crimée» ou de «soutenir activement la déstabilisation en Ukraine».

Source: agences et rédaction

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