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La judaïsation et la destruction du patrimoine culturel, un effort sioniste pour changer la face de la Palestine

La judaïsation et la destruction du patrimoine culturel, un effort sioniste pour changer la face de la Palestine
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Depuis l’occupation de la Palestine par les sionistes, ceux-ci tentaient de diviser la ville sainte d’al-Qods et de la judaïser. Pendant 66 ans, les sionistes n’ont raté aucune occasion pour réaliser leurs objectifs expansionnistes, changer les aspects de la Palestine, et éliminer l’identité arabe historique de laLa judaïsation et la destruction du patrimoine culturel, un effort sioniste pour changer la face de la Palestine
ville d’al-Qods.

Les sionistes ont eu recours à plusieurs moyens pour judaïser al-Qods dont (la colonisation, la confiscation des terres, l’expulsion des Palestiniens, le retrait des cartes d’identités, la promulgation de lois liées à cette politique de judaïsation).

L’inanité arabe face aux projets sionistes, et la négligence de la communauté internationale, surtout la position américaine, furent parmi les facteurs de base sur lesquelles les autorités de l’occupation ont compté pour parvenir à leurs objectifs.  

1-Al-Qods, une ville occupée

La ville d’al-Qods est considérée par le droit international une terre sous occupation sur laquelle s’appliquent la loi de l’occupation militaire, la convention de La Haye en 1907 concernant la guerre terrestre et maritime, les règlements de la quatrième convention de Genève en 1949, qui incrimine tout changement des aspects du territoire occupé, et oblige le gouvernement de l’occupation de préserver la répartition démographique et géographique.

Le Conseil de Sécurité avait décrété ses deux fameuses résolutions 242 (1967) et 338 (1973) qui ont mis la base juridique dans la détermination d’«Israël» comme étant une force occupante de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie, dont al-Qods, et luiLa judaïsation et la destruction du patrimoine culturel, un effort sioniste pour changer la face de la Palestine
demandent de s’en retirer.

Par ailleurs, le Conseil de Sécurité a décrété plusieurs résolutions qui stipulent le respect d’al-Qods de la part des forces de l’occupation dont les résolutions 252 (1968), 267 (1969), 271 (1969), 453 (1979), 465 (1980), 476 (1980), 478 (1980), 1073 (1996). Toutes ces résolutions confirment que la ville d’al-Qods est une partie inhérente des territoires occupés de 1967. Donc, les résolutions qui interdisent tout changement géographique, démographique ou juridique de la ville d’al-Qods s’appliquent sur la sainte ville.

Les résolutions onusiennes portant les numéros 452 (1979), 476 (1980) et 478 (1980) ont insisté sur le fait que les mesures de judaïsation complète d’al-Qods sont nulles, alors que les résolutions 446 (1979), 465 (1980), 497 (1981) et 592 (1986) qui prohibent absolument la colonisation israélienne dans les territoires occupés. Ainsi, tous les travaux de judaïsation entrepris par «Israël» à al-Qods sont nuls au regard du droit international.

2-Transgression d’«Israël» du droit international en judaïsant al-Qods

Lorsqu’«Israël» proclame al-Qods comme capitale, le Conseil de Sécurité réplique par sa résolution 478 qui confirme que ce fait est une transgression du droit international et n’affecte pas la mise en œuvre de la convention de Genève sur la protection des civils dans les territoires palestiniens et autres terres arabes occupées en juin 1967, dont al-Qods. Le Conseil a indiqué que toutes les mesures législatives et administratives prises par «Israël», l’autorité occupante, et qui changent ou comptent changer le statut de la ville occupée d’al-Qods, comme une transgression des règles juridiques.

La cour pénale internationale a statué sur le mur israélien dans les territoires occupés le 8 juillet 2004. Cette cour a assuré que le mur et la colonisation israélienne des terres palestiniennes sont des actes illégitimes. Elle a considéré que la colonisation et le mur israéliens sont des crimes de guerre qui empêchent l’application du droit du peupleLa judaïsation et la destruction du patrimoine culturel, un effort sioniste pour changer la face de la Palestine
palestinien à l’autodétermination.

La résolution des Nations Unies portant le numéro 60/106 datant du 8 décembre 2005 assure que les colonies israéliennes en terres palestiniennes, dont al-Qods de l’Est et le Golan syrien occupé, sont illégales et constituent un obstacle à la paix et au développement économique et social. «Israël» fut ainsi appelé à respecter minutieusement ses obligations comme le stipule le droit international, dont le droit international humanitaire, face au changement de l’aspect du statut des terres palestiniennes occupées, dont al-Qods de l’Est.

Les politiques de judaïsation sionistes ont eu plusieurs impacts sur al-Qods et ses banlieues, dont la confiscation de milliers d’hectares de terres sur lesquelles ont été construites les colonies, la menace d’éliminer les agglomérations populaires palestiniennes, le maintien des habitants palestiniens d’al-Qods dans une situation d’horreur et de peur permanente, l’isolement de la ville d’al-Qods et de sa banlieue de leur milieu palestinien au nord et au sud, ainsi que d’autres effets négatifs sur la Palestine en général et al-Qods occupée spécifiquement.

Par suite, la poursuite de la judaïsation de la ville d’al-Qods et la construction des colonies constituent une transgression flagrante des règles du droit international et des résolutions internationales.

3-Le changement de l’histoire culturelle  

L’occupation cherche à changer les aspects et l’identité culturels, et l’histoire culturelle de la Palestine à travers le changement des noms des quartiers, des villages et des villes, et à travers les travaux de creusement au-dessous de la sainte mosquée d’al-Aqsa, ce qui provoque des dégâts du patrimoine culturel et historique de la Palestine occupée, faisant fi des règles du droit international qui stipulent la protection des propriétés culturelles lors des conflits armés.

La plupart des accords du droit international ont insisté sur la protection des biens culturels lors des conflits armés. Avec la mise en œuvre des deux conventions de La Haye sur la guerre terrestre en 1907, la protection de ces biens a été organisée, et elle s’est développée avec la convention de La Haye signée en 1954 et ses deux protocoles supplémentaires sur la protection des biens culturels en temps de guerre.

La clause 56 de la quatrième liste de La Haye a interdit tout siège, destruction ou sabotage prémédité des sociétés et des archéologies historiques, artistiques etLa judaïsation et la destruction du patrimoine culturel, un effort sioniste pour changer la face de la Palestine
scientifiques, et imposé des mesures juridiques contre les auteurs de tels actes.

Parmi ces accords, la troisième et quatrième convention de Genève signées en 1949, et leurs protocoles supplémentaires signés en 1977. La clause 147 de la quatrième convention de Genève et la clause 85 du protocole supplémentaire ont considéré que la destruction et la confiscation de biens sans aucune nécessité de guerre, et d’une grande ampleur, sont illégitimes et arbitraires.  

La clause 53 du premier protocole supplémentaire interdit les actes d’hostilités contre les archéologies historiques ou œuvres artistiques ou lieux de culte qui constituent le patrimoine culturel ou spirituel des peuples. Ceci a figuré dans une étude sur le droit international humanitaire menée par la commission internationale de la Croix Rouge.

Le paragraphe 9 de la clause 8 de la Charte de Rome en 1998 stipule que les attaques préméditées contre des bâtiments consacrés aux affaires religieuses, éducatives, artistiques, scientifiques ou caritatives, et contre les archéologies historiques et hôpitaux et contre les lieux de rassemblement de patients et des blessés, non utilisés pour des fins militaires, s’apparentent à des crimes de guerre.  

De tout ce qui précède, on constate que l’occupation mène un crime d’«épuration ethnique» à al-Qods selon les rapports des Nations Unies. Ses actes s’apparentent à des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, vu qu’elle détruit les biens, change les aspects de la région, pratique l’expulsion obligatoire, prend des otages et chasse les Palestiniens.

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site

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