Crash en Ukraine: les corps arrivent à Kharkiv, Moscou accuse Kiev de désinformation
Les corps des passagers du vol MH17 sont arrivés mardi à Kharkiv, en zone loyaliste, les prorusses ayant autorisé leur départ et remis les boîtes noires aux experts malaisiens. Moscou accuse Kiev de désinformation sur le crash du Boeing de Malaysia Airlines.
Mercredi l’avion transportant les premières dépouilles des victimes du vol, qui s’est écrasé avec 298 personnes à son bord, dont 193 Néerlandais, arrivera aux Pays-Bas, a assuré mardi le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
Le train composé de cinq wagons réfrigérés avec l’inscription «Donbass» a terminé sa
course dans l’enceinte de l’usine de chars Malychev, a constaté un reporter de l’AFP.
Interdite d’accès, l’immense zone de l’usine est très bien protégée par de hauts murs et la voie ferrée passe à l’intérieur de l’enceinte du bâtiment. A travers les grilles de la porte principale on apercevait des véhicules kaki marqués d’une croix rouge qui pourraient être des laboratoires. A côté, une ambulance et derrière, une grande tente blanche protégée de rubans rouge et blanc.
Les dépouilles devaient être remises à une délégation néerlandaise pour être transportées par avion à Amsterdam où elles seront identifiées avant d’être remises aux familles.
Cessez-le-feu autour du site du crash
Comme gestes de coopération, les rebelles prorusses ont annoncé dans la nuit de lundi à mardi devant la presse un cessez-le-feu dans un rayon de 10 km autour du site du crash de l’appareil de Malaysia Airlines pour faciliter l’enquête sur les causes de sa chute.
Ils ont en même temps remis à Donetsk à des responsables malaisiens les deux boîtes noires de l’avion de ligne.
«Nous avons décidé de remettre les boîtes noires aux mains des experts malaisiens», a déclaré le Premier ministre de la «République populaire de Donetsk» (DNR) autoproclamée, Alexandre Borodaï, devant quelque 150 journalistes assistant à
l’événement à une heure du matin au siège des autorités rebelles. Les responsables prorusses leur ont montré deux objets rouge-orangés ressemblant à des enregistreurs de vol. Les experts malaisiens ont signé un protocole avec des responsables de la DNR.
Un expert malaisien a remercié ces derniers. «Au nom du gouvernement malaisien, je remercie le gouvernement de la République de Donetsk de nous remettre les deux boites noires qui sont la propriété de la Malaisie. Nous n’avons pas retrouvé les boîtes noires du vol MH 370 (disparu au-dessus de l’Océan Indien - ndlr) et donc nous sommes contents de pouvoir récupérer celles-ci», a-t-il dit. «Je vois que les boites noires sont intactes et avec seulement des altérations mineures», a-t-il ajouté.
Les enregistreurs, dont l’un contient toutes les conversations de l’équipage et l’autre toutes les données techniques du vol, ne sont pas susceptibles de révéler l’origine du missile qui a probablement détruit l’avion en vol, à 10 000 mètres d’altitude.
Par ailleurs, M. Borodaï a annoncé une mesure réclamée depuis la chute de l’avion par la communauté internationale pour faciliter l’accès au site du crash. «Nous allons ordonner un cessez-le-feu dans un périmètre de 10 km autour» du lieu de la tragédie ayant fait 298 morts, a-t-il dit.
Kiev désinforme sur le Boeing
Pour sa part, Moscou s’est dit «prête à fournir une aide complète (à l’enquête sur la chute de l’avion), y compris en mobilisant les spécialistes appropriés», selon le ministère russe des Affaires étrangères. «Nous croyons qu’une telle catastrophe doit être élucidée avec la participation active de l’Organisation de l’aviation civile internationale», qui
dépend de l’ONU, ajoute le ministère.
Dans le même contexte, l'ambassadeur de la Russie auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine, a accusé Kiev de diffuser de fausses informations sur le crash du Boeing malaisien.
«Il s'est avéré que l'enregistrement des conversations téléphoniques entre deux commandants des miliciens qui a fait tant de bruit était un montage de plusieurs conversations dont certaines ont eu lieu avant le 17 juillet», a-t-il indiqué lundi lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le service de sécurité ukrainien avait déclaré que «le commandant des miliciens de Gorlovka aurait déclaré sur l'enregistrement que le Boeing malaisien avait été abattu par les miliciens».
Selon M. Tchourkine, la vidéo qui montre comment un système de missiles Bouk aurait été transféré sur le territoire russe a été «filmé, en réalité, sur le territoire contrôlé par Kiev».
Source: agences et rédaction
Mercredi l’avion transportant les premières dépouilles des victimes du vol, qui s’est écrasé avec 298 personnes à son bord, dont 193 Néerlandais, arrivera aux Pays-Bas, a assuré mardi le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
Le train composé de cinq wagons réfrigérés avec l’inscription «Donbass» a terminé sa
course dans l’enceinte de l’usine de chars Malychev, a constaté un reporter de l’AFP.Interdite d’accès, l’immense zone de l’usine est très bien protégée par de hauts murs et la voie ferrée passe à l’intérieur de l’enceinte du bâtiment. A travers les grilles de la porte principale on apercevait des véhicules kaki marqués d’une croix rouge qui pourraient être des laboratoires. A côté, une ambulance et derrière, une grande tente blanche protégée de rubans rouge et blanc.
Les dépouilles devaient être remises à une délégation néerlandaise pour être transportées par avion à Amsterdam où elles seront identifiées avant d’être remises aux familles.
Cessez-le-feu autour du site du crash
Comme gestes de coopération, les rebelles prorusses ont annoncé dans la nuit de lundi à mardi devant la presse un cessez-le-feu dans un rayon de 10 km autour du site du crash de l’appareil de Malaysia Airlines pour faciliter l’enquête sur les causes de sa chute.
Ils ont en même temps remis à Donetsk à des responsables malaisiens les deux boîtes noires de l’avion de ligne.
«Nous avons décidé de remettre les boîtes noires aux mains des experts malaisiens», a déclaré le Premier ministre de la «République populaire de Donetsk» (DNR) autoproclamée, Alexandre Borodaï, devant quelque 150 journalistes assistant à
l’événement à une heure du matin au siège des autorités rebelles. Les responsables prorusses leur ont montré deux objets rouge-orangés ressemblant à des enregistreurs de vol. Les experts malaisiens ont signé un protocole avec des responsables de la DNR.Un expert malaisien a remercié ces derniers. «Au nom du gouvernement malaisien, je remercie le gouvernement de la République de Donetsk de nous remettre les deux boites noires qui sont la propriété de la Malaisie. Nous n’avons pas retrouvé les boîtes noires du vol MH 370 (disparu au-dessus de l’Océan Indien - ndlr) et donc nous sommes contents de pouvoir récupérer celles-ci», a-t-il dit. «Je vois que les boites noires sont intactes et avec seulement des altérations mineures», a-t-il ajouté.
Les enregistreurs, dont l’un contient toutes les conversations de l’équipage et l’autre toutes les données techniques du vol, ne sont pas susceptibles de révéler l’origine du missile qui a probablement détruit l’avion en vol, à 10 000 mètres d’altitude.
Par ailleurs, M. Borodaï a annoncé une mesure réclamée depuis la chute de l’avion par la communauté internationale pour faciliter l’accès au site du crash. «Nous allons ordonner un cessez-le-feu dans un périmètre de 10 km autour» du lieu de la tragédie ayant fait 298 morts, a-t-il dit.
Kiev désinforme sur le Boeing
Pour sa part, Moscou s’est dit «prête à fournir une aide complète (à l’enquête sur la chute de l’avion), y compris en mobilisant les spécialistes appropriés», selon le ministère russe des Affaires étrangères. «Nous croyons qu’une telle catastrophe doit être élucidée avec la participation active de l’Organisation de l’aviation civile internationale», qui
dépend de l’ONU, ajoute le ministère.Dans le même contexte, l'ambassadeur de la Russie auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine, a accusé Kiev de diffuser de fausses informations sur le crash du Boeing malaisien.
«Il s'est avéré que l'enregistrement des conversations téléphoniques entre deux commandants des miliciens qui a fait tant de bruit était un montage de plusieurs conversations dont certaines ont eu lieu avant le 17 juillet», a-t-il indiqué lundi lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le service de sécurité ukrainien avait déclaré que «le commandant des miliciens de Gorlovka aurait déclaré sur l'enregistrement que le Boeing malaisien avait été abattu par les miliciens».
Selon M. Tchourkine, la vidéo qui montre comment un système de missiles Bouk aurait été transféré sur le territoire russe a été «filmé, en réalité, sur le territoire contrôlé par Kiev».
Source: agences et rédaction
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