1200 miliciens takfiris, financés par l’Arabie pour saboter le Yémen
Nul ne peut nier l'implication flagrante de l'Arabie dans la crise yéménite. Un simple suivi des médias saoudiens montre le rôle suspect du royaume dans le soutien de la guerre des groupes takfiris, pro-Al-Qaïda, contre les Houthies. Toutes les crises en cours au Yémen sont ourdies par Al-Saoud, surtout à la suite des informations relatives au financement par Riyad de plus de 1200 miliciens takfiris dont le but est de prolonger la guerre et de diaboliser l'adversaire.
Une source yéménite éminente a révélé au site d'information Al-Ahed que la guerre dirigée par les chefs de l'armée yéménite contre les Houthies, est menée par des miliciens ayant fait défection de l'organisation Al-Qaïda ou soutenant la pensée politique et idéologique extrémiste.
«Ceux-là (armée et pro-Al-Qaïda), ont mené la guerre avec le parti de la « Réforme
yéménite» contre les Houthies, après avoir reçu le feu vert de l'Arabie», a-t-il affirmé.
Il a révélé que Riyad a assuré le financement de 1200 miliciens takfiris extrémistes, dans les régions de Ma'reb, al-Jaouf, Arhab et Sanaa.
Le responsable yéménite ajoute que l'Arabie s'est engagée auprès du conseiller militaire du président yéménite, Ali Mohsen al-Ahmar, connu de sa proximité du parti de la Réforme yéménite, de défendre son pouvoir et sa présence au Yémen, s'il «ouvre les portes de l'enfer» contre les Houthies.
Ce responsable n'a pas écarté l'implication du président yéménite transitoire Abed Rabbo Mansour Hadi dans ce projet. Selon ses propos, le président yéménite a reçu des sommes de Riyad estimées à deux milliards de dollars et ce pour couvrir les dépenses des combats d'une part et comme rétribution pour son adhésion à la politique wahhabite, d'une autre part.
Quel serait le cas à la suite de l'avancée des Houthies vers les périphéries de Sanaa ?
Concernant les combats en cours à l'heure actuelle entre les Houthies et l'armée yéménite, le responsable interviewé par Al-Ahednews explique : «la bataille en cours est la septième entre les deux parties. L'objectif en est de limiter le pouvoir des Houthies et de les empêcher d'avancer sur le terrain. Mais les Houthies ont suscité la surprise de tous lorsqu'ils ont pris le contrôle du siège de la brigade de Hamid el-Koucheibi (chef de la brigade 310 de l'armée, soutenu par El-Ahmar) dans la province d'Omran, laquelle est désormais sous leur emprise. Et quand les Houthies ont avancé vers les périphéries de Sanaa et ses banlieues, la colère des Saoudiens a éclaté. Ils ont contraint Hadi à impliquer l'ensemble de l'armée dans la guerre en cours».
Toujours selon la source yéménite, l'aviation militaire yéménite mène des raids, encouragée par l'Arabie, qui a impliqué l'ensemble de l'armée dans cette bataille. «Riyad a provoqué dans ses médias l'armée pour poursuivre son offensive, sous le slogan de la guerre contre le terrorisme».
C'est ce qu'a fait Hadi à Riyad !
Le responsable yéménite évoque les raisons du voyage du président Hadi à Riyad et de sa rencontre avec le roi saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz.
Il énumère les raisons suivantes :
- Cette visite est survenue à la suite de l'échec des efforts du comité présidentiel pour
faire cesser les combats entre les deux parties, sachant que c'étaient les soldats dirigés par le général Koucheibi, tué dans les combats d'Omran, qui étaient toujours dernière cet échec, au moment où l'Arabie saoudite ne voulait pas un cessez-le-feu, voire s'employait à convaincre le monde que les Houthies n'étaient que des gangs armés visant à saboter le Yémen.
- L'avancée significative des Houthies sur le terrain aurait accéléré cette visite. En effet, l'Arabie avait menacé de cesser son soutien militaire et financier, si Hadi n'entravait pas l'avancée des Houthies.
- En dépit de la nouvelle équation imposée par les Saoudiens sur Hadi, ils lui ont avancé un appui financier comme dernière chance. De fait, l'implication de toutes les factions militaires yéménites dans les combats sous la couverture de «la lutte contre le terrorisme», n'était qu'une idée diabolique proposée par le royaume.
En outre, la source yéménite explique comment l'Arabie a exercé des pressions sur la scène intérieure, rappelant que les médias du parti de la Réforme yéménite, proche de Riyad, a mené une campagne contre Hadi, l'accusant et son ministre de la Défense de traitrise et d'avoir facilité la chute d'Omran aux mains «des groupes terroristes Houthies».
Selon les propos du responsable yéménite, l'Arabie a voulu placer Hadi devant un unique choix : soutenir son combat contre les Houthies et assurer la couverture constitutionnelle à la bataille ainsi que la compassion internationale avec l'armée dans sa lutte aux côtés d'Al-Qaïda et du parti de la Réforme.
Au terme de l'interview, le responsable yéménite affirme que l'Arabie ne lâchera pas prise, tant que les Houthies étaient déterminés à préserver la souveraineté de leur pays et à refuser de se soumettre aux décisions étrangères.
«La bataille sera de longue durée, puisque Riyad prend à la légère le sang des yéménites. Mais la septième bataille sera décisive, s'il plait à Dieu», a-t-il conclu.
Source : Al-Ahednews
Une source yéménite éminente a révélé au site d'information Al-Ahed que la guerre dirigée par les chefs de l'armée yéménite contre les Houthies, est menée par des miliciens ayant fait défection de l'organisation Al-Qaïda ou soutenant la pensée politique et idéologique extrémiste.
«Ceux-là (armée et pro-Al-Qaïda), ont mené la guerre avec le parti de la « Réforme
yéménite» contre les Houthies, après avoir reçu le feu vert de l'Arabie», a-t-il affirmé.Il a révélé que Riyad a assuré le financement de 1200 miliciens takfiris extrémistes, dans les régions de Ma'reb, al-Jaouf, Arhab et Sanaa.
Le responsable yéménite ajoute que l'Arabie s'est engagée auprès du conseiller militaire du président yéménite, Ali Mohsen al-Ahmar, connu de sa proximité du parti de la Réforme yéménite, de défendre son pouvoir et sa présence au Yémen, s'il «ouvre les portes de l'enfer» contre les Houthies.
Ce responsable n'a pas écarté l'implication du président yéménite transitoire Abed Rabbo Mansour Hadi dans ce projet. Selon ses propos, le président yéménite a reçu des sommes de Riyad estimées à deux milliards de dollars et ce pour couvrir les dépenses des combats d'une part et comme rétribution pour son adhésion à la politique wahhabite, d'une autre part.
Quel serait le cas à la suite de l'avancée des Houthies vers les périphéries de Sanaa ?
Concernant les combats en cours à l'heure actuelle entre les Houthies et l'armée yéménite, le responsable interviewé par Al-Ahednews explique : «la bataille en cours est la septième entre les deux parties. L'objectif en est de limiter le pouvoir des Houthies et de les empêcher d'avancer sur le terrain. Mais les Houthies ont suscité la surprise de tous lorsqu'ils ont pris le contrôle du siège de la brigade de Hamid el-Koucheibi (chef de la brigade 310 de l'armée, soutenu par El-Ahmar) dans la province d'Omran, laquelle est désormais sous leur emprise. Et quand les Houthies ont avancé vers les périphéries de Sanaa et ses banlieues, la colère des Saoudiens a éclaté. Ils ont contraint Hadi à impliquer l'ensemble de l'armée dans la guerre en cours».
Toujours selon la source yéménite, l'aviation militaire yéménite mène des raids, encouragée par l'Arabie, qui a impliqué l'ensemble de l'armée dans cette bataille. «Riyad a provoqué dans ses médias l'armée pour poursuivre son offensive, sous le slogan de la guerre contre le terrorisme».
C'est ce qu'a fait Hadi à Riyad !
Le responsable yéménite évoque les raisons du voyage du président Hadi à Riyad et de sa rencontre avec le roi saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz.
Il énumère les raisons suivantes :
- Cette visite est survenue à la suite de l'échec des efforts du comité présidentiel pour
faire cesser les combats entre les deux parties, sachant que c'étaient les soldats dirigés par le général Koucheibi, tué dans les combats d'Omran, qui étaient toujours dernière cet échec, au moment où l'Arabie saoudite ne voulait pas un cessez-le-feu, voire s'employait à convaincre le monde que les Houthies n'étaient que des gangs armés visant à saboter le Yémen.- L'avancée significative des Houthies sur le terrain aurait accéléré cette visite. En effet, l'Arabie avait menacé de cesser son soutien militaire et financier, si Hadi n'entravait pas l'avancée des Houthies.
- En dépit de la nouvelle équation imposée par les Saoudiens sur Hadi, ils lui ont avancé un appui financier comme dernière chance. De fait, l'implication de toutes les factions militaires yéménites dans les combats sous la couverture de «la lutte contre le terrorisme», n'était qu'une idée diabolique proposée par le royaume.
En outre, la source yéménite explique comment l'Arabie a exercé des pressions sur la scène intérieure, rappelant que les médias du parti de la Réforme yéménite, proche de Riyad, a mené une campagne contre Hadi, l'accusant et son ministre de la Défense de traitrise et d'avoir facilité la chute d'Omran aux mains «des groupes terroristes Houthies».
Selon les propos du responsable yéménite, l'Arabie a voulu placer Hadi devant un unique choix : soutenir son combat contre les Houthies et assurer la couverture constitutionnelle à la bataille ainsi que la compassion internationale avec l'armée dans sa lutte aux côtés d'Al-Qaïda et du parti de la Réforme.
Au terme de l'interview, le responsable yéménite affirme que l'Arabie ne lâchera pas prise, tant que les Houthies étaient déterminés à préserver la souveraineté de leur pays et à refuser de se soumettre aux décisions étrangères.
«La bataille sera de longue durée, puisque Riyad prend à la légère le sang des yéménites. Mais la septième bataille sera décisive, s'il plait à Dieu», a-t-il conclu.
Source : Al-Ahednews
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