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Bahreïn: le chef de l’opposition interrogé après une rencontre avec un responsable de HRW

Bahreïn: le chef de l’opposition interrogé après une rencontre avec un responsable de HRW
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La police bahreïnie a convoqué mercredi le chef de l'opposition, après une rencontre avec un ancien haut responsable de l'ONG Human Rights Watch. Ce responsable américain déclaré persona non grata par les autorités de ce petit pays du Golfe dirigé par la dynastie des Al-Khalifa.

Cheikh Ali Salmane, secrétaire général d'Al-Wefaq, principal formation de l'opposition bahreïnie, aBahreïn: le chef de l’opposition interrogé après une rencontre avec un responsable de HRW été convoqué en même temps que son adjoint politique, Khalil Marzouq, par les services de la sécurité publique. M. Salmane a été interrogé au QG de la police sur «sa rencontre avec le secrétaire d'Etat adjoint américain» ainsi que «sur la situation politique à Bahreïn et dans la région», a expliqué Al-Wefaq dans un communiqué. Ses avocats n'ont pas été autorisés à l'assister durant l'interrogatoire, a ajouté le parti. M. Marzouq a été ensuite entendu séparément par la police.

Le secrétaire d'État adjoint américain Tom Malinowski était un haut responsable de l'ONG Human Rights Watch avant d'être nommé secrétaire d'État adjoint en avril, et il avait à ce titre vivement critiqué la répression à Bahreïn du mouvement de contestation lancé en 2011.

Après sa rencontre avec cheikh Ali Salmane et d'autres dirigeants de l'opposition lors d'une visite dans le royaume lundi, M. Malinowski a été déclaré persona non grata par les autorités bahreïnies. Elles lui ont demandé de quitter le pays sous le prétexte de s'être «ingéré dans les affaires intérieures de Bahreïn».

Petit royaume dirigé par la dynastie des Al-Khalifa, Bahreïn --qui abrite le siège de la Ve Flotte américaine -- est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation, qui réclame une monarchie constitutionnelle. Les forces de l'ordre, aidées par des troupes saoudiennes, ont écrasé ce mouvement en mars 2011, mais des manifestations éclatent toujours régulièrement dans des villages et dégénèrent souvent en heurts avec la police.

Source : agences et rédaction

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