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Les menaces d’Al-Qaïda se poursuivent contre les chrétiens

Les menaces d’Al-Qaïda se poursuivent contre les chrétiens
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Ce n'est guère la première fois dans l'histoire des groupes takfiris et des mouvements fondamentalistes, qu'un communiqué renfermant sur des menaces évidentes contre les chrétiens est publié au Liban.

Ces textes menaçaient de «transformer la vie des chrétiens en enfer, de détruire leurs églises, de leur interdire de sonner les cloches, de briser les icones de la sainte Marie, de fracasser leur croix et de les tuer afin d'en purifier la Békaa et le Liban de leur présence».

En effet, la publication de tels communiqués fut précédée en 2007 par un plan consistant àLes menaces d’Al-Qaïda se poursuivent contre les chrétiens pilonner la ville de Zahlé et d'y démolir la statue de Notre Dame. Les auteurs de ce complot ? Une des cellules liée à l'organisation Al-Qaïda. La Sécurité de l'Etat avait réussi à démanteler cette cellule et à la poursuivre en justice militaire.

Ledit complot était complètement secret. Les préparatifs étaient en cours en attendant l'heure H. cette intimidation exercée systématiquement s'est transformée dernièrement en menaces proférées en public. Les groupes terroristes tentent de profiter des changements qui ont secoué la région, notamment en Syrie et en Irak.

Dans le passé, la donne fut différente. Lors de l'émergence de la cellule terroriste dirigée par le Saoudien Fahed Abdel Aziz el-Moughames (sa mère Haifa, né en 1979), l'organisation Al-Qaïda projetait de créer un milieu populaire propice à son action à Tripoli et dans le Nord, à Majdal Anjar et dans certains villages de la Békaa ouest, suite à l'assassinat du premier ministre Rafic Hariri le 14 février 2005.

Le communiqué publié par un groupe nommé «la brigade des Libres Sunnites à Baalbek», et qui avait revendiqué des attentats à la voiture piégée, le lancement de roquettes contre des villages de la Békaa ainsi que l'assassinat du leader de la Résistanceislamique , le martyr Hassan Lakkis dans la nuit du 3 à 4 décembre 2013, simultanément à la revendication faite par l'ennemi israélien de l'assassinat, ce communiqué n'est qu'une suite au plan terroriste ourdi par Al-Qaïda et ses ramifications, pour tenter d'expulser les chrétiens de la région. C'est ce que le démontre les attaques préméditées contre les chrétiens en Irak, puis en Syrie et ce sans omettre de rappeler le rôle sioniste dans l'exode des chrétiens de la Palestine occupée. De fait, les groupes takfiris et sionistes se sont rencontrés sur l'idée de l'expulsion des chrétiens de la totalité de la région, comme s'ils agissaient selon les mêmes directives, émises par la même chambre noire.

La publication du communiqué en question sur tweeter, a été précédée par des messages sous forme d'images retransmises par les chaînes télévisées satellitaires sur les comportements et exactions des groupes takfiris en Syrie : profanation et destruction des églises et des croix, enlèvement de deux évêques orthodoxes, Yohanna Ibrahim et Boulos Yaziji en avril 2013, la prise en otage de treize religieuses de Maaloula pour une période de cent jours, avant de les libérer le 9 mars 2014. En d'autres termes, ces groupes exécutent leurs menaces sans scrupules ou respect des considérations morales ou religieuses. Sur ce, il ne faut nullement prendre à la légère le communiqué publié récemment. L'affaire doit être suivie avec vigilance et un haut sens de responsabilité, afin de prévenir la mise en œuvre des menaces, comme ce fut le cas du groupuscule d'Al-Qaïda dans le village de Bar-Elias.

Le communiqué précité vise à provoquer une discorde confessionnelle et sectaire au Liban, à inciter au conflit confessionnel, à déstabiliser la sécurité, à saper la coexistence et la paix civile, et ce par l'utilisation de termes tels «les croisés», «les églises du paganisme», «la cessation des sons de cloches des païens». Des termes pénalisés par les lois libanaises.

Dès que les informations ont circulé sur ce tweet insolent, les Libanais se sont rappelés du plan terroriste que l'un des groupuscules terroristes projetait d'exécuter par le lancement des roquettes sur la ville de Zahlé afin d'y détruire la statue de Notre Dame de Tel-Chiha, de provoquer une discorde sunnite-chiite et d'asséner une frappe aux chrétiens. Mais la providence avait sauvé le Liban de ce forfait.

Le Saoudien «Moghames» était le coordonnateur entre les bras d'Al-Qaïda au Liban, en Syrie et dans le Golfe. Son émir syrien, Salaheddine Mohammad Saleh, qui a succédé à Hassan Nabaa, l'émir du groupe des 13 ayant reconnu l'assassinat de Hariri, lui avait demandé de s'installer à Bar-Elias, d'y créer une cellule terroriste et d'exécuter une opération terroriste de deux étapes.

La première consistait à louer une ferme dans les villages de Taalabaya ou de Saadnayel, par des individus sunnites et d'y fixer des roquettes qui seraient lancées plus tard. La deuxième étape consistait à louer des voitures par des personnes de la communauté sunnite, de les piéger et de les faire exploser près du sanctuaire de la sainte vierge et puis assurer la fuite de ces hommes vers l'Irak via la Syrie. Selon ce plan diabolique, des rumeurs seraient véhiculées plus tard sur la responsabilité d'individus chiites de ces attentats. Le but de l'opération était de provoquer une discorde sunnite-chiite d'une part et de porter atteinte à la communautéchrétienne d'autre part, et par la suite, miner la stabilité du pays.

Source : Al-Ahednews

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