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Irak: Maliki limoge des hauts commandants, accuse l’Arabie saoudite

Irak: Maliki limoge des hauts commandants, accuse l’Arabie saoudite
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Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a limogé mardi plusieurs hauts commandants des forces de sécurité qui ont échoué à contrer l'avancée des extrémistes dans le pays.

Le général Mahdi al-Gharawi, le commandant en chef responsable de la province de Ninive (nord), la première à être tombée en grande partie aux mains des extrémistes de l’«Etat islamique en Irak et au Levant» (EIIL), figurait parmi les officiers démis de leurs fonctions, selon un communiqué officiel diffusé par la chaîne publique al-Iraqiya.

M. Maliki, chef des forces armées irakiennes, a parallèlement limogé le général Hedayat Abdel Karim, chef de la troisième brigade d'infanterie et décidé de le traduire devant un tribunal militaire pour désertion, a ajouté le communiqué.

Il a ordonné à l'état-major de former des conseils de discipline pour enquêter sur lesIrak: Maliki limoge des hauts commandants, accuse l’Arabie saoudite officiers ayant «abandonné leurs positions».

L'Irak accuse l'Arabie

Le PM irakien a également accusé Riyad d'apporter un «soutien financier et moral aux groupes terroristes» et rejeté sur l'Arabie saoudite la responsabilité des massacres de civils perpétrés par les extrémistes en Irak.

M. Maliki a en outre conseillé au royaume saoudien de «se concentrer sur ses propres problèmes et de faire en sorte qu'il n'y ait plus de discrimination dans ce pays».

L'Arabie saoudite, qui réprime dans le sang et interdit toute manifestation dans le royaume wahhabite, avait ouvertement accusé lundi M. Maliki de pratiquer «une politique abusive à l'égard de la communauté sunnite» de l'Irak. Une politique qui, selon Riyad, «a poussé le pays au bord de la catastrophe».

Mardi, de hauts responsables sunnites et chiites, dont M. Maliki et son rival, le président du Parlement Ossama al-Noujaifi, se sont engagés à poursuivre le dialogue et à préserver l’unité du pays, selon un communiqué commun lu à la télévision.

Avancée de l’armée

Les décisions de M. Maliki interviennent alors que les forces irakiennes marquent des avancées remarquables sur les terroristes.

Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée régulière est parvenue à repousser les extrémistes qui ont «lancé une attaque à l’arme automatique» contre Baqouba, à 60 kmIrak: Maliki limoge des hauts commandants, accuse l’Arabie saoudite au nord-est de Bagdad, a indiqué un général.

Dans la province de Kirkouk, elle a aussi écarté les terroristes à Bachir.

L'armée irakienne a également renforcé son emprise sur la région entre la capitale Bagdad et la ville de Balad dans la province de Salaheddine (est).

«Nous avons des raisons de croire que les forces armées irakiennes durcissent leur résistance et leur dispositif de sécurité», a déclaré le contre-amiral John Kirby, porte-parole du ministère américain de la Défense.

L’«EIIL» appuyé par d'anciens militaires de l'armée de Saddam Hussein s'est emparé en une semaine d'une région irakienne englobant la province de Ninive, dont Mossoul, deuxième ville du pays, ainsi que d'une partie de la province de Salaheddine.

Dans les régions occupées, les terroristes perpètrent des exécutions sommaires, contraignant des milliers d'habitants à fuir leurs foyers.

Source: agences et rédaction

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