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Sayed Nasrallah: «Nous l’emporterons en Syrie et les pays du monde viendront remercier la Syrie pour sa résistance»

Sayed Nasrallah: «Nous l’emporterons en Syrie et les pays du monde viendront remercier la Syrie pour sa résistance»
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Sous le slogan «un pays dont l'identité est résistance », le Hezbollah a commémoré la libération du Sud Liban en mai 2000. Devant des dizaines de milliers de partisans du Hezbollah rassemblés dans la ville de Bent Jbeil pour assister au discours du secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah a dit :

«Que la paix de Dieu soit sur le Messager de l'Islam, sur sa famille, et sur vous. Au début je vous félicite pour cette occasion bénie. La libération du Liban de 2000 est commémorée cette année avec des occasions religieuses islamiques bénies tel que le voyage nocturne du prophète et le martyr de l'imam Moussa el-Kazem. 

Nous nous réunissons en ce jour comme à chaque année pour insister sur la grandeur de l'exploit de la libération du pays et sur ses significations. Le plus important exploit est l'échec du projet du Grand-Israël. Cet exploit est libanais, national, arabe et patriotique et personne ne prétend accaparer seul cette victoire. Nous apprécions les grands sacrifices consentis pour réaliser la victoire. Cet exploit confirme la culture de la capacité de la victoire, et c'est cette culture qui nous a entrainés dans la période des victoires.

Depuis mai 2000, nous avons constaté que nous pouvons vaincre l'ennemi quoique puissant soit-il. L'important est d'avoir la volonté, la foi, et de poursuivre l'action. 

Sayed Nasrallah: «Nous l’emporterons en Syrie et les pays du monde viendront remercier la Syrie pour sa résistance»

1- Dans le contexte moral et civil de la résistance qui a réalisé la victoire de mai 2006. Malheureusement, on œuvre de nos jours à établir un lien étroit entre l'esprit islamique et les actes de violence, de décapitations, de meurtres... ce lien constitue un crime à l'encontre de l'islam et une traitrise de la part des groupes qui pratiquent cette politique.
Des milliers de combattants armés aux dents sont entrés en 2000 dans les villes et villages frontaliers du Sud Liban. Dans ces villes, la population était de toutes obédiences politiques et religieuses. Vous vous rappelez comment ces combattants n'ont attaqué personne, ils ne se sont pas même vengés des collaborateurs. Ils ont sauvegardé les mosquées des chiites, des sunnites et les églises. Ces combattants respectent les valeurs de l'Islam et cette résistance représente la véritable image de l'islam.

2- La politique de dissuasion est la seule stratégie capable de protéger le Liban et toutes ses ressources, face au déséquilibre de force avec l'ennemi. En cette occasion, nous rappelons notre attachement à l'équation armée-peuple-résistance. Cette équation figure dans la déclaration ministérielle actuelle. La résistance, malgré tous les développements dans la région, garde toujours cette force de dissuasion et l'ennemi le sait. La résistance œuvre à développer cette force jour et nuit, et l'ennemi craint ce fait. La force de dissuasion ne peut s'arrêter à un point quelconque parce qu'Israël possède une force militaire importante qu'on ne doit jamais négliger.

3- Il faut régler tous les dossiers liés au conflit libano-israélien direct : les fermes de Chebaa, les corps des martyrs détenus par l'ennemi, la situation des anciens détenus dans les prisons sionistes, la souveraineté des territoires frontaliers.

Dans les derniers mois, les violations israéliennes se sont multipliées dans les zones frontalières. Les enlèvements de bergers libanais par exemple. En principe, l'armée et la FINUL doivent traiter ces violations. Mais si ces violations se poursuivent, il nous faut trouver une solution.

Je dis aux habitants des villages frontaliers, ceux qui vivent en paix tout au long de la frontière du Sud, que l'ennemi ne supporte pas de les voir dans une situation pareille. Ceci fait partie de la défaite de l'ennemi. Dans le passé, ce sont nous qui avions peur. Mais aujourd'hui, celui qui vit dans l'autre partie de la frontière a peur. Les Israéliens ont peur de l'eau, des arbres, des bergers au Sud. Nous sommes face à une armée qui possède toutes formes de force mais qui est terrifiée. La direction militaire et politique vit dans la peur, comme la société israélienne. 

L'ennemi voit que l'autre camp est sérieux, et craint toute construction de maisons. Comme vous vous êtes déplacés en l'an 2000 tout au long de la frontière et comme vous avez construit vos maisons à la frontière, je vous demande de vivre toujours de cette façon. Sachez que là où la résistance doit intervenir pour riposter aux exactions et violations de l'ennemi, elle n'hésitera pas de le faire. La résistance ne permettra pas à l'ennemi de consacrer la situation à laquelle il aspire.

Passons au dossier syrien :

Le 25 mai 2012, j'ai évoqué la situation en Syrie, et exposé la vision du Hezbollah sur la Syrie, et les répercussions de cette guerre sur le Liban et la Palestine surtout. En ce jour, j'avais dit que nous allons assumer la responsabilité. Les événements qui ont survenu dans l'année écoulée ont démontré la véracité de notre choix : Pourquoi nous défendons la Syrie ? 

La Syrie fut et demeure le cœur de l'arabité de la région. C'est le seul pays arabe qui n'entretient pas de relations avec l'ennemi. Pourquoi donc ne pas la défendre, au moment où les sionistes viennent de tous les pays du monde pour défendre un mythe par le meurtre et les crimes ?

Sayed Nasrallah: «Nous l’emporterons en Syrie et les pays du monde viendront remercier la Syrie pour sa résistance»

Nous parlons toujours qu'un projet vise la division de la région sur des bases confessionnelles, et la transformer en émirats, en provinces dirigées par des groupes armés. Ils veulent partager nos pays arabes et islamiques au nombre des groupes armés qui s'entretuent sur le terrain. C'est la plus vilaine image du chaos. Quand nous faisons face à ce projet nous n'oublions pas que ceux qui ont mis en place l'entité sioniste avaient pour objectif de détruire notre région, dissiper toutes les opportunités, pour courir enfin derrière les créateurs des sionistes. Le tout, avec le soutien des monarchies arabes.

Aujourd'hui, on commet le même pêché. Les Américains et les occidentaux offrent toutes leurs aides militaires et politiques aux groupes radicaux pour détruire la Syrie et l'axe de la résistance. C'est le grand pêché actuel. On a importé les miliciens de tous les pays du monde pour venir protéger Israël et mener cette bataille féroce et difficile.

Certes, le projet qui frappe la Syrie a considérablement reculé et a connu plusieurs échecs. Le facteur principal demeure les exploits sur le terrain, la ténacité de la Syrie, en tant que peuple, direction et armée. Sans cette ténacité, tous les autres facteurs qui s'y ajoutent n'auraient pas eu d'effet.

Les groupes armés qui ont été envoyés pour détruire la Syrie et son peuple, menacent actuellement leurs bailleurs de fonds. De nombreux miliciens retournent à leurs pays d'origine et menacent l'Europe en entier, mais aussi les pays arabes et islamiques qui les soutiennent.

De plus, l'ampleur de l'implication israélienne dans le conflit syrien s'est dévoilée de plus en plus : aides logistiques, soutien militaire, c'est-à-dire les Israéliens bombardent des positions de l'armée syrienne pour aider les groupes armés en face de l'armée syrienne.
Face à ce qui a été dit, on constate que l'axe de la résistance a tenu bon. Il est hors question que l'autre axe remporte la guerre. La Syrie progresse sur le terrain, au niveau des réconciliations populaires, des élections présidentielles que les « amis de la Syrie » n'ont pas réussi à saboter. Aujourd'hui, ils bombardent les postes électoraux. Hier, l'EIIL (proche d'al-Qaida) a décrété qu'il était interdit à quiconque vivant dans les zones sous son contrôle de participer au vote. 

Le véritable défi est de permettre aux Syriens vivant dans les zones contrôlées par l'EIIL de participer au vote. 

Face à tous ces développements, je constate ce qui suit :
En 2006, Condolezza Rice a parlé du projet du nouveau Moyen-Orient. Les Libanais ont combattu et saboté ce projet. La version du nouveau Moyen Orient qu'on a voulu appliquer sur le Liban a échoué. Aujourd'hui, on essaie une nouvelle version mais son terrain est la Syrie. Ce projet a commencé à s'effondrer. Je vous le dis que ce projet va s'effondrer, la Syrie et l'axe de la résistance sortiront victorieux.
Nous ne permettrons pas d'imposer leurs choix sur nous. Le jour viendra où toutes les vérités seront dévoilées. Des pays du monde entier viendront remercier la Syrie pour sa ténacité, et pour sa résistance qui a protégé le monde entier.

Passons au volet interne libanais :

Le dossier principal est le dossier présidentiel : Nous sommes face à une période critique. On échange des accusations sur le sabotage des séances parlementaires. Nous devons traiter calmement et avec précision cette affaire afin de protéger la paix civile. Nous devons déployer tous des efforts pour élire un président le plus rapidement possible. Il existe toujours une chance pour élire un président fort et capable de protéger la stabilité et de rassurer les forces politiques pour que le Liban franchisse cette situation délicate au Liban.

Sayed Nasrallah: «Nous l’emporterons en Syrie et les pays du monde viendront remercier la Syrie pour sa résistance»

Le Courant du Futur et le Courant patriotique libre négocient sérieusement sur ce point. Mais ce qui a eu lieu c'est la candidature «de défi» pour saboter une candidature sérieuse. Selon mes informations, le véritable projet de l'autre camp dans les mois derniers fut la prolongation du mandat du président Sleimane. L'autre camp n'a pas voulu élire un président avant le 25 mai. Il a proposé la candidature d'une personnalité contestée pour obtenir la prolongation du mandat du président libanais. 

Dites ce que bon vous semble du bloc parlementaire du Hezbollah, accusez-nous de tous les mots. Pas de problème. L'important c'est les efforts sérieux pour pouvoir ouvrir une brèche et élire un président dans les plus brefs délais.

Toutefois, nous ne cherchons pas de président pour protéger la résistance. C'est la résistance au Liban qui protège le pays, la nation, le peuple. Nous voulons un président qui ne complote pas contre la résistance, qui adopte une position fixe de la résistance. Nous ne posons pas de conditions difficiles. 

Nous devons avoir confiance en notre force pour faire face aux défis. Le projet contre l'axe de la résistance commence à s'effondrer. Notre engagement à tous les dirigeants de la résistance, à tous les dirigeants martyrs, à notre peuple, et à tous les hommes honorables de persévérer sur la voie de la résistance pour assurer les victoires».

Source : French.alahednews

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