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Arabie : Bandar Ben Sultan éliminé du pouvoir

Arabie : Bandar Ben Sultan éliminé du pouvoir
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Le chef des services de renseignements saoudiens a été démis de ses fonctions. Le torchon brûlait entre lui et le roi Abdallah. Les relations entre le prince Bandar et les Etats-Unis se sont également détériorées à tel point qu'il a boycotté en octobre dernier la réunion du secrétaire d'Etat américain John Kerry à Riyad.

Le puissant chef des services de renseignements saoudiens, le prince Bandar ben Sultan, auquelArabie : Bandar Ben Sultan éliminé du pouvoir la gestion du dossier syrien a été retirée récemment, a été démis de ses fonctions, a annoncé mardi soir l'agence officielle SPA.
L'agence n'a pas fourni d'explication sur le départ du prince Bandar, se bornant à indiquer qu'il avait été «relevé de ses fonctions à sa demande».
Fils de l'ancien prince héritier Sultan ben Abdel Aziz et ambassadeur à Washington pendant 22 ans, le prince Bandar Ben Sultan avait été nommé en juillet 2012 à la tête des services de renseignement saoudiens.
L'adjoint du prince Bandar, le général Youssef ben Ali Al-Idrissi, a été chargé de «remplir les fonctions» du chef des services de renseignements pour le moment.

Depuis février dernier, depuis que le roi Abdallah lui avait retiré la gestion du dossier syrien pour la confier notamment au ministre de l'Intérieur, le prince Mohamed Ben Nayef Ben Abdel Aziz , le prince Bandar ben Sultan n'occupait plus de fonctions officielles. Malade, il s'est exilé aux Etats-Unis, puis au Maroc.
Selon des sources diplomatiques, la gestion par le prince Bandar du dossier syrien avait été critiquée par les Etats-Unis et cette question a été évoquée par des responsables américains en visite dans le royaume.
Le prince avait pour sa part reproché à Washington de ne pas être intervenu militairement contre le régime de Damas et de faire pression sur ses alliés pour empêcher qu'ils livrent aux groupes armés terroristes des armes anti-aériennes et anti-char, selon ces mêmes sources.

D'après des sources diplomatiques, la visite du prince Bandar en juillet dernier à Moscou a laissé des traces indélébiles au palais. Le tout-puissant chef des renseignements saoudiens avait, à ce moment-là, tenté de convaincre avec zèle le président Poutine, principal soutien de Bachar el-Assad de lâcher ce dernier.
En contrepartie, il promettait que « Riyad était prête à aider Moscou à jouer un rôle plus important au Moyen-Orient au moment où les Etats-Unis se désengagent de la région». Des propos déplacés qui auraient fortement agacé le souverain saoudien.
Les médias du régime syrien et ceux de leurs alliés au Liban accusent le prince Bandar d'encourager les extrémistes en Syrie. Il finance les groupes terroristes derrière les opérations sanguinaires les plus meurtrières.

Source : agences et rédaction

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