noscript

Please Wait...

F1: manifestation pro-démocratie à Bahreïn avant le Grand Prix

F1: manifestation pro-démocratie à Bahreïn avant le Grand Prix
folder_openBahreïn access_time depuis 10 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Les Bahreïnis ont profité de la venue du grand cirque de la F1 pour organiser une grande manifestation d'opposition au régime pour demander des réformes démocratiques et la libération des prisonniers politiques, à deux jours du Grand Prix de Formule Un qui doit être disputé dans le royaume.

Des milliers de personnes ont manifesté vendredi près de Manama en évitant de lancer des slogans contre la tenue du Grand Prix de formule 1 dont les essais libres ont commencé sur le circuit de Sakhir, au sud de la capitale. La manifestation, qui s'est déroulée sans incidents selon des témoins, s'est étirée sur le grand boulevard de Buday, à l'ouest de Manama.
Les manifestants ont crié les slogans traditionnels demandant des réformes politiques, et seul leF1: manifestation pro-démocratie à Bahreïn avant le Grand Prix drapeau national rouge et blanc a été déployé.

La principale formation de l'opposition, Al-Wefaq, avait appelé ses partisans à se rassembler pacifiquement vendredi. Le chef du Wefaq, cheikh Ali Salmane, avait ainsi exhorté ses partisans à manifester «pacifiquement» pour «faire entendre au monde la voix de l'opposition et ses revendications (...) en profitant de la présence des médias (étrangers) à l'occasion de la tenue de la course de formule 1».
Dans un communiqué à l'issue de la manifestation, l'opposition menée par le Wefaq a affirmé que «le choix du tout sécuritaire ne ferait que renforcer le peuple dans sa détermination à demander plus de démocratie».

Grand Prix sous haute tension à Bahreïn
Depuis mardi, les autorités ont renforcé le dispositif de sécurité pour sécuriser le Grand Prix, qui depuis 2011 a été marqué par des manifestations contre la dynastie au pouvoir.
Le mouvement a été rapidement écrasé, mais la tension reste vive. À tel point qu'Amnesty International met en garde contre de possibles actes de répression ces jours-ci à Bahrein.

Manifestations et rassemblements interdits

«Il n'y a aucune liberté d'expression, explique Sarah Khazindar, en charge de ce pays au sein de l'organisation de défense des droits de l'homme. Toutes les manifestations et rassemblements sont strictement interdits depuis août 2013. Il y a beaucoup de violations de droits humains, beaucoup de prisonniers politiques que nous considérons comme prisonniers d'opinion à Amnesty. Le bilan est assez lourd. Depuis le soulèvement de 2011 jusqu'à cette année, on compte au moins 72 morts, tués par les forces de l'ordre. Il y a aussi un problème d'impunité. Un grand nombre d'affaires ayant été classées sans suite.»

Source : agences et rédaction

 

Comments

//