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«Israël» incapable de négliger les discours de sayed Nasrallah

«Israël» incapable de négliger les discours de sayed Nasrallah
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Les médias israéliens subissent depuis une certaine période, une interdiction militaire d’évoquer les discours du secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah. Une mesure visant à négliger ces positions afin de prévenir leur impact sur la scène intérieure de l’entité sioniste. Mais ceux qui suivent de près les réactions sionistes aux propos de sayed Nasrallah, tout au long des années, surtout à la suite de la libération du Liban sud en 2000, comprennent parfaitement la nouvelle attitude israélienne: crainte de la crédibilité de sayed Nasrallah, reconnue par les colons plus que par les responsables militaires et politiques sionistes.

Durant l’offensive de 2006 et plusieurs années plus tard, les chaines télévisées israéliennes ont confirmé la crédibilité des discours de sayed Nasrallah… Cette attitude sioniste n’a pas été limitée aux médias. Les centres de recherches militaires et les instituts de «lutte contre le terrorisme», ont évoqué l’éloquence et le charisme du «leader» du Hezbollah dans ses apparitions médiatiques. Ils ont même analysé les méthodes de la guerre psychologique que cet homme menait contre eux. Ce fait a soulevé l’ire des responsables sionistes. Ils ont planché sur des moyens qui couvrent leur«Israël» incapable de négliger les discours de sayed Nasrallah
état de faiblesse. La solution fut de recourir au blackout médiatique. Les chaines télévisées ont été interdites de diffuser les interprétations et analyses des discours de Nasrallah.

Pourtant, la censure imposée à la presse israélienne n’a guère réussi. Les medias de «Tel Aviv», de différentes appartenances partisanes, ont réagi aux messages délivrés lors des discours de sayed Nasrallah, dans la mesure où le mutisme fut plus retentissant que les communiqués publiés ou les entretiens diffusés…

Un expert dans les affaires sionistes estime que le silence observé par «Israël» à l’égard des discours du secrétaire général du Hezbollah,  constitue un changement dans le comportement traditionnel de «Tel Aviv» à cet égard.

Selon cet expert, la censure imposée sur les commentaires et les réponses politiques n’est point par pur hasard. C’est plutôt une prise de position, surtout que les responsables se trouvent dans l’impasse: s’ils prennent les propos de sayed Nasrallah à la légère, ils sont conscients que nul ne les croirait, à la lumière de la crédibilité sans limite de cet homme. Et s’ils reconnaissent le sérieux des menaces, ils  seraient en train de contribuer à la guerre psychologique voulue dans ces discours.

Le directeur du bureau de la chaine satellitaire «Al-Mayadeen» en Palestine occupée, Nasser el-Lahham, a pour sa part précisé que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné de ne plus évoquer le dossier libanais. «C’est ce qu’ont reflété les déclarations des responsables militaires israéliens dans leurs visites au Golan occupé et aux frontières du nord».

M. Lahham explique qu’«Israël» a traité les discours de sayed Nasrallah de trois manières: la traduction directe des discours notamment durant la guerre de 2006 et jusqu’en 2009, puis la censure imposée à la rédaction de ces discours avant leur diffusion, à la base d’une décision militaire et enfin une interdiction de rapporter les positions de sayed Nasrallah.

D’après le suivi de la situation, et selon M. Lahham, les responsables du front intérieur jugent illogique la dernière mesure, puisque la majorité des Israéliens suivent les discours de Nasrallah. Il ajoute  que les institutions académiques israéliennes tiennent«Israël» incapable de négliger les discours de sayed Nasrallah
toutefois  à suivre et à interpréter les discours du chef de la résistance, en dépit des ordres militaires, tel l’institut d’enseignement supérieur  «Weizmann», le centre d’étude de l’université de «Tel Aviv», la branche des renseignements connue sous le nom de «Aman», l’unité de surveillance technologique mise en place depuis trois ans, la station de radio de l’armée ainsi que la presse et les chaines télévisées.

Les medias israéliens tentent de ridiculiser les apparitions de sayed Nasrallah, conformément aux directives du commandement militaire. Parallèlement, ils diffusent des caricatures visant à défigurer l’image de son éminence. Mais selon le journaliste Lahham, cette politique a échoué, puisqu’elle s’est retournée contre «Tel Aviv».

Il rappelle qu’en 2013, suite à la publication de la décision militaire d’interdire la diffusion des discours de Nasrallah, les analystes ont perçu une intention de défigurer l’image de cet homme au lieu d’exprimer la confiance dans ses propos… En effet, en février 2013, la deuxième chaine télévisée a rapporté les paroles du président de l’entité, Shimon Peres, selon lequel «Nasrallah se dissimule sous une couverture religieuse et pousse le Liban vers une guerre sanglante, tout en n’ayant guère d’ennemi». «Il est temps de designer le Hezbollah comme une organisation terroriste criminelle…Nasrallah, par ses actes et ses crimes, salit  le nom du Liban en entier», avait-il déclaré.

En mars, le quotidien Maariv a fait circuler une information sur l’état de santé de sayed Nasrallah, en prétendant qu’il souffrait d’une maladie grave et qu’il était hospitalisé à Téhéran.

Fin 2013, le journal en hébreu Yediot Auront a choisi de mettre en relief les mesures de sécurité prises par sayed Nasrallah, plutôt que la teneur de ses discours. Les journalistes ont alors insisté sur la rareté de ses apparitions publiques dans le but de détourner les regards du public israélien des messages politiques et de leur impact sur les milieux politiques israéliens.

Lorsqu’«Israël» ordonne de négliger les positions de sayed Nasrallah, ceci signifie un message politique et non une marginalisation. Un fait qui illustre l’inquiétude sioniste de l’impact des discours du chef de la résistance, sur le public israélien, ayant confiance en son ennemi non en ses responsables. C’est ce qu’avait affirmé un jour un colon, lors d’une interview diffusée par une chaine israélienne: «Si Nasrallah dit que nous devons descendre dans les refuges, ceci signifie que nous devons descendre dans les refuges».

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site

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