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La bataille de Qousseir, une «malédiction» qui accompagne toujours certains pays régionaux

La bataille de Qousseir, une «malédiction» qui accompagne toujours certains pays régionaux
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A la veille de la tenue de la conférence de Genève II, les groupes armés et les pays qui les soutiennent, surtout l'Arabie Saoudite, tentent d'enregistrer un certain exploit sur le terrain qui leur permet d'améliorer leurs conditions dans la conférence de Genève II. Pour cette fin, ils n'ont trouvé que la province de Qousseir, puisque les pays qui soutiennent les groupes armés n'ont pas réussi à surmonter les répercussions de leur perte de la ville de Qousseir et de sa province. C'est ainsi qu'ils ont tenté d'y retourner, tout comme l'a fait l'entité sioniste lorsqu'elle n'est pas parvenue à oublier le discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah tenu à Bent Jbeil lors de la victoire en 2000, et a ensuite essayé de rentrer dans cette ville en 2006.

L'histoire a commencé là où la bataille de la sécurisation de Qousseir a pris fin. La décision futLa bataille de Qousseir, une «malédiction» qui accompagne toujours certains pays régionaux prise: Il fallait rentrer à Qousseir à la recherche d'un exploit stratégique sur les plans logistique et militaire. D'où la dernière bataille de la Ghouta. Mais celle-ci a échoué malgré les aides israélienne et saoudienne et le soutien logistique jordanien. Ensuite l'action est passée vers la région frontalière libano-syrienne, notamment vers Joussieh, jouxtant la province de Qousseir.

Après le contrôle de l'armée syrienne de la province de Qousseir, ces groupes ont pris la fuite vers la province de l'Est de Homs et les villages des Monts de Qalamoun, surtout la région de Nabk, Qarra et Yabroud. Parce que la région de Qousseir était considérée le point central pour faire parvenir le soutien logistique et les miliciens vers plusieurs régions syriennes, dont la province de Damas.

La bataille de Qousseir a laissé un impact important dans le moral des groupes armés après avoir perdu les chambres d'opération qui étaient dirigées à partir de Qousseir. Ceci a resserré l'étau sur des milliers d'hommes armés dans la province de Damas et surtout dans le Qalamoun. L'objectif était clair, et se résume par l'amoindrissement de la pression sur Yabroud dans le Qalamoune, et la tentative de remonter le moral des hommes armés dans la province de Damas et de Homs.

Il y a eu ainsi plusieurs tentatives d'infiltration qui ont atteint le nombre de 50 depuis le contrôle par l'armée syrienne de l'axe de Qousseir et de sa province, et la fermeture de tous les accès frontaliers dans cette région. L'armée syrienne est parvenue à travers la tactique des embuscades avancées de faire face à toutes les tentatives d'infiltration sur plusieurs axes d'Ersal, de Joussieh, des projets de Qaa, de Nouëymat voire d'Abboudiyeh, arrivant à Wadi Khaled et la province de Talkalkh. Ceci a fait perdre aux miliciens toute capacité de mettre en oeuvre le projet de «Bandar ben Sultan» d'arriver à la ville de Qousseir pour la cinquième fois en moins d'un mois.
Au moment où l'un des kamikazes tentait de faire exploser sa voiture contre les civils au Hermel, des dizaines de miliciens se préparaient à entamer une infiltration et à entrer à Joussieh vers les villages de Qousseir. La dernière embuscade tendue par l'armée syrienne a compté sur le principe des embuscades des charges explosives et d'une façon circulaire. Les charges ont été implantées dans le point de l'embuscade. A l'arrivée du groupe composé d'un grand nombre d'hommes armés et d'un nombre de voitures chargées de munitions et d'armes, les charges ont explosé. Les miliciens ont été tous tués alors que les unités de la défense ont commencé à bombarder le lieu de l'embuscade afin d'empêcher le retrait des hommes armés ou l'arrivée de renforts.

La réussite de l'armée syrienne dans les tactiques des embuscades dans la Ghouta orientale et puis dans la province de Qousseir arrivant à Talkalkh, selon une source militaire au site d'information al Ahed, ont privé les groupes armés de toute capacité de mouvement et de faire parvenir le soutien logistique et les renforts en miliciens vers plusieurs régions notamment dans la région de Qalamoun où l'armée syrienne a pu tendre un grand nombre d'embuscades dans les régions séparant Ersal de Yabroud. L'étau se resserre donc sur les groupes armés des Monts de Qalamoun à la province de Qousseir. La source militaire précitée a souligné que la poursuite des tentatives d'infiltration des groupes armés pour entrer à Qousseir afin de trouver une base en Syrie, reflète la vision américano-saoudienne sur la poursuite de la guerre contre la Syrie pour longtemps, surtout après les avancées de l'armée syrienne à Alep et dans d'autres régions.

Source : Al-Ahednews

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