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Pour Damas, personne ne peut interdire au président Assad d’être candidat

Pour Damas, personne ne peut interdire au président Assad d’être candidat
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Alors que le président syrien Bachar al-Assad a déclaré être prêt à se présenter à sa propre succession, Damas enfonce le clou en déclarant que le président Assad avait une meilleure popularité que François Hollande et donc plus de chances d’être réélu.

Les autorités syriennes ont insisté jeudi que personne ne pouvait empêcher le président Bachar al-Assad d'être candidat à l'élection présidentielle de 2014.Pour Damas, personne ne peut interdire au président Assad d’être candidat

«Je demande à l’opposition: pourquoi un citoyen n’a pas le droit d’être candidat. Qui peut l’en empêcher? Tout citoyen syrien a le droit de l’être», a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad.

«Nous voulons qu’à la fin (des discussions), les urnes décident qui dirigera le pays, et le président Assad jouit d’un très grande majorité, contrairement au président (français) François Hollande qui n’a que 15% d’opinions favorables dans son pays», a-t-il souligné.

«Selon moi, le président Assad devrait être candidat, mais c’est lui qui décidera le moment venu», a poursuivi M. Moqdad dans un entretien exclusif avec l’AFP.

À Genève II, régime et opposition ne s’adresseront pas la parole

Espérant que Bachar al-Assad sera candidat à sa propre succession, Fayçal Moqdad a ajouté que «personne n'a la droit d'interférer et de dire s'il doit être candidat ou pas. C'est une décision qui doit être prise par le président lui-même avec le soutien du peuple syrien».

À un mois de la conférence de paix qui doit s'ouvrir le 22 janvier à Montreux en Suisse,Pour Damas, personne ne peut interdire au président Assad d’être candidat
M. Moqdad a, d’ailleurs, affirmé que la délégation représentant Damas lors de ces négociations, composée de neuf membres et cinq conseillers, avait été formée.

«Nous sommes prêts à tous points de vue et nous annoncerons les noms des membres très vite», a-t-il dit.

Le régime attend désormais de connaître la composition de la délégation de l’opposition qui doit être formée avec l’aide de Washington.

Fayçal Moqdad a refusé d'indiquer s'il allait serrer la main des membres de l'opposition et précisé d'ailleurs que les deux délégations ne s'adresseront pas directement la parole.

Les États-Unis et la Russie auront, pour leur part, le statut d'«initiateurs». «Ils siègeront dans deux pièces près de la salle de discussions. Leur rôle consistera à donner un conseil ou à tenter de régler un problème si une délégation veut leur faire part de difficultés», a-t-il détaillé.

Source: agences et rédaction

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