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L’opposition bahreïnie propose de relancer le dialogue national

L’opposition bahreïnie propose de relancer le dialogue national
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L'opposition bahreïnie, dominée par Al-Wefaq, a proposé lundi de relancer le dialogue national destiné à sortir le pays de la crise politique, suspendu depuis le 19 septembre.

Dans un communiqué, l'opposition, qui comprend quatre autres groupes, s'est dite «prête à s'engager dans un processus politique sur la base d'une feuille de route claire et avec un calendrier précis pour trouver une solution d'ensemble à toutes les questions en suspens».
Elle a demandé en contrepartie que «le pouvoir s'engage à faire réussir le dialogue national, étantL’opposition bahreïnie propose de relancer le dialogue national donné qu'il porte la première responsabilité dans la recherche d'une solution à la crise politique dans le pays».
L'opposition avait suspendu le 19 septembre sa participation au dialogue national en protestation à l'arrestation de l'un de ses leaders, Khalil Marzouk, pour «incitation à la violence».
Elle a demandé lundi 2 décembre l'assainissement du climat politique en exigeant la libération de «tous les prisonniers d'opinion, l'arrêt des campagnes de sécurité et de presse contre l'opposition et la fin des procès politiques».
L'opposition a également proposé de soumettre à référendum tout accord éventuel à l'issue du dialogue, ainsi que la présence et le soutien à ce dialogue d'un représentant du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et du secrétaire général des Nations unies.

Bahreïn fait partie du CCG qui comprend également l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman, le Qatar et le Koweït. Après l'échec d'une session en juillet 2011, le dialogue national avait été réengagé en février dernier.

Demande de libération refusée pour un opposant


Quelques heures avant l'annonce de cette proposition, une cour d'appel de Bahreïn a rejeté une demande de libération anticipée pour l'opposant Nabil Rajab, qui purge une peine de trois ans de prison pour avoir «appelé à des manifestations non autorisées».
«Le tribunal a rejeté la demande faite par un collectif d'avocats qui arguent quecet opposant estL’opposition bahreïnie propose de relancer le dialogue national éligible pour une libération anticipée après avoir purgé lestrois quarts de sa peine», a indiqué une source judiciaire.
Rajab est incarcéré depuis le 9 juillet 2012 et Amnesty International a appelé le 27 novembre les autorités à le libérer en estimant qu'il était éligible à unelibération anticipée.
Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation réclamant des réformes politiques dans le pays. Face à la persistance de ce mouvement qui réclame principalement une monarchie constitutionnelle, le pouvoir a alourdi cet été les peines pour les opposants et introduit la peine de mort ou la prison à perpétuité en cas de morts ou de blessés.
Les autorités ont également interdit les manifestations à Manama. Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), 89 personnes ont ététuées à Bahreïn depuis le début de la contestation.

Source : AFP et rédaction

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