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La NSA espionnait avec l’accord de Londres

La NSA espionnait avec l’accord de Londres
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L'agence américaine de renseignement NSA a pu espionner des citoyens britanniques grâce à un accord secret avec les autorités du Royaume-Uni, selon des documents communiqués par Edward Snowden et révélés mercredi par le quotidien The Guardian et la télévision Channel 4.

Les autorités britanniques ont donné leur feu vert en 2007 pour que les données concernant les contacts téléphoniques, les liaisons internet et les e-mails des Britanniques puissent être archivées et analysées par la NSA, selon ces informations.

Selon un mémo de mai 2007 sur l'espionnage électronique révélé par le Guardian et Channel 4, le bureau de liaison à Washington des services britanniques d'espionnageLa NSA espionnait avec l’accord de Londres électronique et la NSA ont décidé «de travailler ensemble pour mettre en œuvre une nouvelle politique étendant l'utilisation des informations britanniques interceptées incidemment».

«A présent, les analystes du SID (le service d'espionnage électronique de la NSA) peuvent exploiter toutes les données britanniques collectées incidemment concernant les identifiants des contacts, y compris les adresses IP et les adresses e-mail, les numéros de fax et de téléphone», précise le document.

Cet accord a été conclu en dépit de la convention dite des «cinq yeux» spécifiant que les citoyens américains, britanniques, australiens, canadiens et néo-zélandais étaient à l'abri d'éventuelles mesures de surveillance des services de renseignement des autres nations contractantes.

Les autorités britanniques et américaines n'avaient pas réagi mercredi soir à la publication de ces nouvelles informations.

Début novembre, le quotidien britannique The Independant a révélé, sur la base de documents fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden,  que les services britanniques de surveillance disposent d'un réseau de postes d'espionnage électronique à Berlin, à proximité du Bundestag et de la Chancellerie.

Les quotidiens français Le Monde et espagnol El Mundo ont également rapporté le mois dernier que l'agence américaine chargée des interceptions des communications avait espionné plus de 70 millions de communications téléphoniques en France et 60 millions en Espagne en l'espace d'un mois. De son côté, le quotidien italien L'Espresso, citant le journaliste Glenn Greenwald, à l'origine des révélations d'Edward Snowden, a affirmé que les Italiens ont été espionnés par les services américains et britanniques.

Washington a catégoriquement rejeté ces accusations sur l'interception de communications en Europe par leurs services d'espionnage, affirmant que ces données leur avaient été «fournies par des agences de renseignement européennes». Ces affirmations ont été formulées sous serment, devant le Congrès américain, par le patron de l'agence de sécurité nationale (NSA), le général Keith Alexander.

Source: agences et rédaction

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