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L’ennemi regrette la situation actuelle de la coalition du 14 Mars

L’ennemi regrette la situation actuelle de la coalition du 14 Mars
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 14 années
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Le journal "Yediot Aharonot" a fait part de ses profonds regrets face à la situation actuelle des forces du 14 Mars au Liban, réaffirmant la victoire des forces syriennes faisant face à cette coalition. Le journal explique que le déclin des symboles de l'hostilité à la Syrie au Liban est dû à l'absence de la couverture américaine et française après le départ de George W. Bush et de Jacques Chirac …
Selon un rapport du journal israélien, les dirigeants du camp anti-syrien se dirigent à nouveau vers Damas après cinq ans de dominance au Liban, alors que le Président syrien, Bashar Al-Assad est dans une excellente position, telle qu’elle ne l’a jamais été auparavant.
L’article affirme qu’il n’a plus de doute quant à la dissolution du camp anti-syrien au Liban, surtout depuis que le chef de la Rencontre Démocratique, Walid Jumblat a « enfoncé le dernier clou dans le cercueil de ce camp ». En effet, lors d’une interview symbolique avec la télévision Al-Jazeera, la veille du 14 Mars, le symbole politique de ce camp présente ses excuses au Président Syrien Bashar Al-Assad en affirmant que s’il avait parlé de manière inappropriée et illogique contre le président syrien, ce n’était que dans un moment de colère, de tensions internes et de grandes divisions politiques au Liban.
Jumblat n’est pas le premier de son camp à « se repentir » continue l’article. En effet, le premier ministre libanais Saad Hariri, qui est le chef de la coalition du 14 Mars et qui avait accusé ouvertement le Président Syrien Al-Asaad de l’assassinat de son père, avait effectué son « pèlerinage » à Damas bien avant lui. Bien plus encore, Hariri, après avoir serré la main et embrassé le Président Syrien, s’apprête à présent à visiter Téréhan et non pas les Etats-Unis. Si le chef de la coalition agit de la sorte, pourquoi pas Jumblat, considère l’article.
L’article poursuit que Jumblat ne s’est pas contenté de s’excuser ouvertement, mais qu’il a également souhaité obtenir le pardon de la Syrie au cours de l’interview. Selon l’article, ces déclarations viennent s'ajouter à une série d'oscillations et de transitions entre les différentes parties politiques au Liban. En effet, Jumblat  par exemple est tantôt contre les syriens, tantôt demande de voter en faveur du Hezbollah, et tantôt appelle à la neutralité politique.
Selon une source libanaise qui avait une fois discuté avec le Journal, Walid Jumblat possède de puissants détecteurs sensoriels, car il sait déterminer à un moment donné qui est le plus fort et quand s’allier avec lui, ce qui explique sa présence politique persistante jusqu’à présent. À ce qu'il semble, la présence politique est la condition de la persistance au Liban.
L’article affirme qu’apparemment, l'absence de couverture américaine et française a poussé les deux chefs, chacun pour ses propres raisons, à choisir l’attitude appropriée pour rester politiquement présent au Liban, et qu’à ce stade, la meilleure chose à faire était pour eux de se réconcilier avec Damas.

Mais que reste-il du camp du 14 Mars, après les cinq années qui suivirent sa création et la réclamation de la tête de l’assassin de Rafic Hariri ? Se demande le journal. Qui est resté sur les places de Beyrouth où les rassemblements avaient l’habitude
d’avoir lieu, dans le passé? La réponse: pas grand monde, car avec la disparition progressive de l’hostilité envers la Syrie, et après le départ de George W. Bush et de Jacques Chirac, il ne reste plus de partisans essentiels au camp du 14 Mars, à
l’intérieur comme à l’extérieur, malgré l’apparente victoire de Juin dernier.
Quant au président syrien Al-Assad, continue l’article, il peut désormais régner paisiblement sur son trône et regagner son poste influent au Liban, depuis que ses adversaires se sont totalement résignés face aux caméras. De plus, il est à présent étroitement allié avec l’Iran et après cinq ans de conflit et d'isolement international, le président syrien se redresse sur ses pieds, et sans avoir à payer aucun réel prix, tandis que le nouvel ambassadeur des Etats-Unis est sur sa route vers Damas.

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