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Royaume-Uni: le patronat veut rester dans l’Union européenne

Royaume-Uni: le patronat veut rester dans l’Union européenne
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Le patronat britannique a plaidé vigoureusement en faveur du maintien du Royaume-Uni dans une Union européenne réformée, soulignant les avantages économiques de l'adhésion alors que le gouvernement a promis un référendum sur la question.

«Nous avons examiné les avantages et inconvénients de l'adhésion à l'UE, au-delà de la rhétorique politique, et les entreprises britanniques sont sans équivoque: le marché unique est fondamental pour notre avenir», a déclaré le directeur général de la Confédération patronale CBI,Royaume-Uni: le patronat veut rester dans l’Union européenne John Cridland, avant l'ouverture de sa conférence annuelle lundi.

Le premier ministre conservateur David Cameron s'est engagé en janvier à organiser, d'ici à 2017 s'il est réélu, un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à une UE préalablement réformée.

Coûts supérieurs aux bénéfices

Alors que les eurosceptiques ­plaident pour une politique ­extérieure davantage tournée vers les pays émergents, la CBI pointe du doigt les 6,9 % des exportations britanniques réalisées dans les Brics (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ndlr), contre près de 50 % au sein de l'Union.

Une Grande-Bretagne isolée devrait renégocier des traités commerciaux individuellement avec des dizaines de pays pour continuer à commercer avec eux.


Selon l'étude, l'appartenance à l'Europe contribue pour 4 à 5 % du PIB britannique, ce qui représenterait en moyenne un bénéfice de 3 000 livres (3 500 euros) par an par foyer.

Selon un sondage YouGov, il est vrai commandé par l'association eurosceptique Business for Britain auprès d'un millier de patrons, 46 % d'entre eux jugent au contraire le coût de l'appartenance au marché unique supérieur aux bénéfices, contre 37 % pour qui le positif l'emporte.

De son côté, l'Institute of Economic Affairs, un think-tank libéral, se prépare déjà au pire. Il a lancé un concours, le Brexit (contraction de «British exit») Prize, qui récompensera de 100 000 euros l'économiste auteur du meilleur scénario pour préparer une sortie du Royaume-Uni de l'UE.

«Si le débat actuel se concentre sur les avantages et les inconvénients de l'appartenance à l'Union, l'urgence est de réfléchir aux moyens pour le Royaume-Uni d'organiser ses affaires si le peuple britannique décide de partir», justifie son directeur général, Mark Littlewood.

L'adhésion permet l'accès à un marché de près de 500 millions de personnes et a consolidé la position de Londres comme l'un des tout premiers centres financiers dans le monde, juge l'organisation patronale, qui revendique l'adhésion de 240.000 entreprises.

Source: agences et rédaction

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