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Le discours à l’occasion de la Journée Al Qods

Le discours à l’occasion de la Journée Al Qods
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Le 2 août 2013

Surprenant tout le monde, sayed Hassan nasrallah a participé personnellement à la cérémonie en l'honneur de la Journée Al Qods et il a prononcé un discours de 35 minutes devant une foule incrédule. Cette participation est en elle-même un message qui met l'accent sur l'importance, voire la priorité de la question d'Al-Qods (Jérusalem) qui mérite qu'on prenne des risques pour elle.

Le 7 août 1979, dans les premiers mois de la victoire de la révolution islamique en Iran, l'imam Khomeiny a appelé tous les peuples opprimés et en particulier les musulmans à décréter le dernier vendredi du mois de Ramadan «Journée internationale de Jérusalem». Cet appel a été confirmé après son décès par l'ayatollah Ali Khaménéi.

Cet appel vise à rappeler aux musulmans et au monde la cause de Jérusalem et celle de la Palestine et à éviter qu'elles tombent dans l'oubli. Il vise aussi à profiter du mois de jeûne, ce mois de Dieu pour mobiliser les efforts et les potentialités de la oumma afin de sauver Jérusalem et la Palestine des mains des occupants sionistes. C'est aussi l'occasion de mettre en évidence ce que subissent la Palestine et son peuple en 48 et en 67, dans la diaspora et à Jérusalem est, ainsi que dans le désert du Néguev et partout, en matière de blocus, de privations, et en ce qui concerne la terre, en matière de judaïsation et de dangers.

Aujourd'hui, le 2 août 2013, nous avons plus que jamais besoin de célébrer cette Journée et je vous remercie tous pour votre participation à cette rencontre. Malgré la chaleur, vous avez répondu à l'appel de l'imam Khomeiny et nous avons plus que jamais besoin de célébrer cette journée pour confirmer ce qu'elle signifie et les constantes de notre action.

1- D'abord, nous devons rappeler que lorsque nous parlons de la Palestine, nous entendons toute la Palestine, du fleuve à la mer, qui doit revenir toute entière à ses véritables propriétaires. Nul dans ce monde, ni roi, ni émir, ni président, ni leader, ni cheikh, ni sayed, ni Etat, ni gouvernement, ni encore organisation, n'a le droit de renoncer à un seul grain de sable de la Palestine, une seule goutte de son eau ou de son pétrole, ni un lopin de sa terre et nul n'a un mandat pour cela. Ce droit doit être répété en ce mois du Droit, celui du Ramadan.

2- L'imam Khomeiny avait donné un qualificatif précis et adapté lorsqu'il avait traité «Israël» de ganglion cancéreuse. C'est effectivement une présence cancéreuse et tout le monde sait que cette maladie est destinée à s'étendre à tout le corps et à le détruire. Le seul traitement du cancer est de l'arracher, de ne pas lui céder et de ne pas lui donner une chance de s'étendre. «Israël»- qui est la base du projet sioniste dans la région- représente un danger énorme et permanent. Nous devons faire attention. Il n'est pas seulement un danger pour la Palestine et le peuple palestinien et on ne peut pas dire que nous ne sommes pas concernés. Dire que le Liban, la Syrie, la Jordanie, les pays du Golfe, les pays d'Afrique du Nord et tous les pays arabes et musulmans vont bien, alors que «Israël» est un problème pour la Palestine et les Palestiniens est une illusion. «Israël» est toujours une menace pour tous ces pays et pour toutes leurs populations, pour leurs ressources, leurs capacités, leur dignité et leur souveraineté, ainsi que pour leur sécurité. Celui qui nie cela est arrogant. Par conséquent, «Israël» n'est donc pas seulement une menace existentielle pour la Palestine et son peuple, mais aussi pour les Etats, les gouvernements, les entités, les peuples et les civilisations de cette région.

3- L'élimination de cette excroissance cancéreuse peut être considérée comme de l'intérêt des Palestiniens. Elle l'est certes, mais pas seulement. Elle est dans l'intérêt du monde musulman tout entier et du monde arabe dans son ensemble. Elle est dans l'intérêt de la oumma et en même temps, dans l'intérêt national de chaque pays de la région. Dans ce cas précis, il n'est pas possible de dissocier l'intérêt de la oumma de celui de chaque pays. «Israël» est une menace pour la Jordanie et sa disparition est dans l'intérêt de ce pays. Elle est une menace pour l'Egypte et sa disparition est dans l'intérêt de ce pays. Même chose pour la Syrie et le Liban.

4- Sur la base des points 2 et 3, tous ceux qui s'opposent au plan israélien et luttent contre lui quelque part dans la région ou dans le monde -quels que soient les moyens utilisés- sont en train de défendre la Palestine et le peuple palestinien, «Jérusalem» et en même temps, leur pays, leurs familles, leurs enfants, leur avenir et leur dignité.

5- La Palestine et «Jérusalem» est une responsabilité collective et globale pour tout Palestinien et pour tout Arabe qu'il soit chrétien ou musulman, pour tout musulman dans le monde et pour tout homme dans le monde, car il s'agit d'une cause juste et d'une tragédie humaine dans tout le sens du terme.

Certes, l'importance de la responsabilité diffère d'un Etat à l'autre, d'un peuple à l'autre, d'un groupe à l'autre et d'une personne à l'autre. C'est là qu'interviennent la géographie, les moyens, les capacités et les circonstances. La responsabilité est donc avant tout celle du peuple palestinien et après celle des autres. Mais il y a des moyens et un minimum de responsabilités communes à tous. Nul ne peut s'en dégager : la position politique, la position médiatique, l'aide financière et la solidarité populaire sont des responsabilités communes. Une des responsabilités minimales de laquelle nous devrons rendre compte le Jour de la Résurrection est la non-reconnaissance d'«Israël», de son existence et de la légalité de sa survie. C'est la responsabilité minimale que nous devons tous assumer et au sujet de laquelle nous devrons rendre compte le Jour de la Résurrection.

6- La confirmation de la priorité de cette lutte et de cette confrontation avec le projet sioniste qui occupe Jérusalem et d'autres terres arabes en Syrie et au Liban. Si la oumma avait traité ce dossier comme une priorité depuis le début, nous n'en serions pas là aujourd'hui et les tragédies du peuple palestinien n'auraient pas atteint le degré que nous voyons aujourd'hui en Palestine mais aussi hors de Palestine. Nous n'aurions pas vu tous les drames, les massacres et les souffrances engendrés par ce projet chez les populations de la région et qui sont dus à la renonciation à la priorité de cette lutte. Je voudrais ici attirer l'attention sur le fait qu'aujourd'hui malheureusement dans le monde arabe et avec l'appui des Etats-Unis et de l'Occident, des Etats et des gouvernements arabes empêchent les populations de se consacrer à cette priorité, en leur en créant d'autres, en leur créant un autre ennemi et d'autres guerres.

Depuis le début, le projet sioniste occupe la Palestine et dans le monde arabe, certains Etats et gouvernements disaient : la priorité est à affronter l'expansion communiste, car le danger pour l'islam vient de là et par conséquent, la Palestine était oubliée. Pour contrer l'expansion communiste des milliards de dollars ont été dépensés pendant des décennies, des chaînes de télévision et des médias ont été créés, des livres ont été écrits et des congrès ont été organisés, des guerres ont été lancées. A cet égard, il faut rappeler que des combattants de toutes les régions du monde ont été envoyés en Afghanistan. Ils ont été envoyés d'Egypte, de Syrie, de Jordanie, d'Irak, du Liban et de Palestine, sous prétexte qu'il s'agit d'une terre occupée. Mais la Palestine est aussi une terre occupée. Pourquoi l'avez-vous abandonnée pour envoyer des combattants en Afghanistan ? Je ne discute pas ici de la justesse de la bataille en Afghanistan, mais de la logique des priorités.

L'URSS s'est effondrée et a été vaincue en Afghanistan. La révolution islamique d'Iran a vaincu et elle a constitué un apport stratégique au conflit avec l'ennemi sioniste. Immédiatement, ils ont alors créé une nouvelle priorité. Ils nous ont créé une nouvelle guerre et un nouvel ennemi qui s'appelle l'expansion iranienne et la menace perse. Au début, ils ne parlaient pas des chiites. Mais aujourd'hui, je veux appeler les choses par leur nom. Ils ne parlaient pas des chiites, mais parlaient des Iraniens et des Perses qui attaquent la porte orientale de la oumma arabe. Une guerre qui a duré 8 ans a été lancée contre l'Iran. Des pays arabes y ont versé des milliards de dollars. Si le quart ou le cinquième de ces sommes avaient été versées pour la Palestine, le peuple palestinien ne serait pas en train de vivre ces tragédies...

Une guerre a été lancée contre l'Iran. Ce sont des réalités que nous avons vécues. Des causes ont été inventées pour lancer des guerres contre l'Iran. Des congrès ont été organisés, de l'argent a été dépensé et des armées ont été préparées pour combattre l'Iran et non «Israël». Chaque blindé reçu ou acheté par certaines armées arabes, chaque missile et chaque navire de guerre sont garantis pour les Etats-Unis de ne pas être utilisés contre «Israël». Un nouvel ennemi a été créé, les Perses et les Mèdes. Mais voyant que ce thème n'est pas porteur, on lui a donné un autre nom : les chiites et leur expansion. Mais je vous le demande, où est l'expansion chiite ? Ils disent en Egypte, on craint l'expansion chiite. Mais où est-elle ?

Ils ont créé un ennemi et ont mis dans la tête de nombreux groupes islamiques que l'ennemi est l'Iran et la priorité est de combattre la menace chiite, la pensée chiite et son expansion. La menace chiite est donc devenue plus grave pour la oumma qu'«Israël» et le projet sioniste. Ne dit-on pas cela chaque jour sur les chaînes satellitaires financées par le Golfe ? N'écrit-on pas cela dans les livres et les journaux ? Ne dit-on pas cela matin et soir aux tribunes des mosquées ? Pour beaucoup, «Israël» n'est plus un ennemi, ni une menace. Ils ont donc inventé un nouvelle ennemi et un nouveau projet et ils ont même utilisé certains conflits politiques locaux pour les donner de l'aspect confessionnel. Ce qui constitue de la désinformation.

Aujourd'hui, en Egypte, il y a un conflit politique et une grande division, mais est-ce pour autant un conflit confessionnel ? Non, c'est un conflit politique. Même chose en Libye, en Tunisie et au Yémen.

Lorsque nous arrivons à des pays qui connaissent une diversité - et qui vivent d'ailleurs des bienfaits de cette diversité-, comme le Liban, la Syrie, l'Irak et Bahrein, le sujet peut devenir confessionnel, mais le conflit à l'origine reste politique, on lui ajoute simplement un discours confessionnel et on ouvre les dossiers de l'histoire. Pourquoi un conflit politique glisse-t-il vers le confessionnalisme ? C'est fait sciemment, car cette arme est destructrice, elle est même l'une des plus destructrices dans cette région.

Je m'adresse à tous ceux qui veulent entendre : n'est-il pas temps pour les peuples de la région de comprendre que dans tout ce qui passe autour d'eux et chez eux, il y a une partie qui veut détruire cette région, ses populations, ses Etats, ses armées, en défaire le tissu social fait de chrétiens et de musulmans, de sunnites et de chiites, de druzes, de zaïdistes, d'ismaélistes, d'arabes, de kurdes, de perses, de turcs, en les poussant à s'entretuer ? N'est-il pas temps pour les peuples de la région de montrer du doigt les Etats qui sont derrière ce projet destructeur et haineux qui est le plus dangereux jamais préparé pour notre région ?

Tous ceux qui abritent des groupes takfiristes dans l'ensemble du monde musulman, les aide financièrement, militairement et médiatiquement et favorisent l'expansion de leur pensée assument en premier lieu la responsabilité des tragédies et des destructions actuelles. Ce sont eux qui fournissent la plus grande aide au projet américain et israélien dans la région.

En cette journée de «Jérusalem», nous appelons tout le monde à prendre conscience de ces dangers et à déployer des efforts dans chaque pays pour régler les problèmes par le dialogue politique interne et arrêter les effusions de sang, de Syrie en Tunisie, en passant par l'Egypte, la Libye, le Bahrein, jusqu'à l'Irak, le Pakistan, l'Afghanistan et la Somalie. Malheureusement dans chacun de ses lieux, les groupes takfiristes sont impliqués et là où ils se trouvent des catastrophes se produisent.

Nous appelons au règlement des problèmes par le dialogue politique interne, à l'arrêt du versement de sang et au retour à la véritable priorité. Au sein du Hezbollah, nous avons toujours appelé, et nous continuons de le faire, à chercher les points communs au Liban et hors du Liban et à réglementer nos différends ou à les reporter. Aujourd'hui, nous avons plus que jamais besoin de suivre cette méthode, car les différends sont en train de devenir destructeurs. Il y a des conflits qui ébranlent l'économie, d'autres qui font bouger un peu la sécurité, d'autres encore qui ébranlent les esprits. Mais il y en a d'autres qui sont destructeurs. Aujourd'hui, les différends ont atteint ce stade. Si nous nous guettons les uns les autres pour chaque différend religieux, théologique, confessionnel, spirituel ou politique, sans chercher à bâtir sur nos points communs, nous sommes en train de susciter des haines, des rancœurs et des divisions décisives. Il n'y aura plus de oumma viable. Nous entendons aujourd'hui des discours et des positions qui formulent de nouvelles hostilités, entre les chrétiens et les musulmans, entre les musulmans eux-mêmes, entre les sunnites et les chiites, entre les arabes, les perses, les turcs et les kurdes, entre le courant nationaliste et celui islamiste. Des personnes islamistes ont ouvert le feu de manière intensive contre tout ce qui s'appelle un courant national arabe, gauchisant et la réciproque est aussi malheureusement vraie. Qui cela sert-il ? C'est de la pure folie. Où nous mènent ce désordre et cette cacophonie ? C'est de la responsabilité de tous les sages dans ce pays.

Dans l'intérêt de l'ensemble de la oumma, et pas seulement pour la Palestine et Jérusalem, nous devons multiplier nos efforts pour mettre en échec ce projet destructeur qui mène aux déchirements et à l'effritement. Je vous le dis, notre oumma, nos peuples et nos élites sont en mesure de mettre en échec ce projet et inchallah, ils le feront.

Au Hezbollah, nous confirmons notre attachement à ces principes, à ces constantes et à cette priorité. Cet attachement est d'ailleurs le vrai problème qu'ont nos ennemis avec nous. Certains de nos amis nous reprochent d'ailleurs parfois d'insister sur cette priorité et de la placer au-dessus de tout. Mais ils nous comprennent. Une fois de plus, nous réitérons notre attachement à cette priorité.

Au Hezbollah, nous avons besoin de faire cette réaffirmation aujourd'hui. Nous resterons aux côtés de la Palestine et du peuple palestinien et nous tenons à nos relations solides avec toutes les factions palestiniennes, avec toutes les forces palestiniennes, même s'il nous arrive d'avoir des divergences sur certains sujets qui concernent la Palestine elle-même ou la Syrie ou la région. Mais nous sommes des partisans de la construction sur les points communs et les points de rencontre. Quelles que soient les divergences, qu'elles portent sur des sujets religieux, idéologiques, théologiques, politiques ou autres, l'attachement à la Palestine et à la cause palestinienne restent au-dessus de tout.

En cette journée de «Jérusalem», nous devons remercier la République islamique d'Iran et la République arabe de Syrie pour toute l'aide et le soutien qu'elles ont apportées à la Palestine et aux factions palestiniennes ainsi qu'aux mouvements de résistance en Palestine et au Liban qui a permis de défaire plus d'une fois l'ennemi, son entité et son projet. Car celui qui ne remercie pas ceux qui l'aident ne remercie pas Dieu...

Au Hezbollah, nous resterons la résistance vigilante, prête à défendre le pays et le peuple contre les visées et les complots de l'ennemi, aux côtés de l'armée, à laquelle nous adressons un vibrant hommage, à son commandement, à ses officiers, à ses soldats, à ses martyrs et à ses blessés.
Dans cette Journée de «Jérusalem», nous devons aussi évoquer l'imam de la résistance, sayed Moussa Sadr qui nous a menés vers le chemin de la Palestine et vers cette lutte honorable. Nous demandons aux nouvelles autorités libyennes d'assumer une responsabilité à la hauteur de l'importance de cette affaire à ce sujet.

Chers frères et sieurs, je sais que dans cette période, il y a beaucoup d'incitation confessionnelle. Permettez-moi, malgré tout, de parler cette fois, en tant que chiite, même si en général, je m'exprime en tant que musulman, nationaliste et autre.

Je sais donc qu'il y a beaucoup d'incitation confessionnelle et certains mots que l'on entend sur certaines chaînes satellitaires contre les chiites ne méritent pas d'être repris. Il ne s'agit d'ailleurs pas de l'expression d'un mécontentement impulsif, même si certains peuvent être induits en erreur. Non, ceux qui se tiennent derrière ce comportement savent parfaitement ce qu'ils font. D'autant que ces mêmes chaînes invitent sciemment certaines personnalités chiites pour inciter contre les sunnites et les insulter. C'est la même partie qui se tient derrière les deux car il s'agit d'une action préméditée. Cela va même au-delà des insultes verbales pour atteindre les agressions via des voitures piégées et des massacres comme nous en voyons chaque jour en Irak et au Pakistan par exemple, dans les husseïniyés, les marchés, les mosquées etc.

Ce langage a commencé à se généraliser aves les événements de Syrie et nous commençons à croire que le but de toutes ces agressions est de pousser les chiites à oublier la Palestine, le peuple palestinien et Jérusalem. Plus même, on veut nous pousser à détester tout ce qui s'appelle Palestine et Palestinien. Vous voulez encore plus de franchise ? Ce qui est requis aujourd'hui c'est de pousser les chiites qui manifestent là où ils se trouvent dans le monde arabo-musulman, en faveur de la Palestine et de la Journée de Jérusalem et qui sont remerciés comme au Pakistan par l'explosion de voitures piégées en pleine marche pacifique, à sortir de l'équation du conflit arabo-israélien. En faisant sortir les chiites de cette équation, au sein de laquelle ils sont un élément important, même s'ils ne sont pas les plus nombreux, on veut en réalité faire sortir l'Iran de cette même équation. C'est le résultat auquel ils veulent aboutir.

A tous ceux qui veulent cet atteindre cet objectif, aux Américains, aux Israéliens et aux Anglais- qui sont les plus forts dans ce jeu avec des instruments régionaux- , aux amis et aux ennemis, je voudrais dire que nous les chiites de Ali ben Abi Taleb dans le monde, nous ne renoncerons jamais à la Palestine et aux symboles sacrés de la Palestine. Ce ne sont pas des propos enflammés derrière les tribunes, mais une affirmation écrite avec le sang. On peut nous traiter de tous les noms, nous accuser d'être des terroristes, ou des criminels, vous pouvez nous tuer sur tous les fronts et devant les husseïniyé et les moquées, rien n'y fera, nous ne renoncerons jamais à la Palestine. Nous, au Hezbollah, nous faisons partie de ceux-là. Nous avons été élevés avec le projet de la résistance, nous étions encore de petits garçons, les enfants de Ali et nous apprenions déjà la résistance contre le projet israélien, la défense de cette oumma et la protection de Jérusalem, de ses symboles sacrés, du Liban, de son peuple, de sa dignité et de sa souveraineté. Ce sujet est mélangé à notre sang et à notre chair. Nous en avons hérité de nos pères et de nos ancêtres et nous le transmettrons à nos fils et à nos petits fils. Sur ce chemin, nous avons donné les meilleurs d'entre nous, des martyrs comme sayed Abbas, cheikh Ragheb, hajj Imad, nous avons donné ce que nous avons de plus cher, nos martyrs.

Je conclus mon discours en cette Journée Al Qods en disant au monde entier : Au Hezbollah, nous assumerons les responsabilités qui nous reviennent. Nous, le Hezbollah, ce parti musulman chiite, qui croit à l'arrivée du douzième imam, nous ne renoncerons pas à la Palestine, ni à Jérusalem, ni au peiple palestinien si aux symboles sacrés de la oumma.

Traduit par Al-Ahednews

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