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Bahreïn: l’ancien vice-président du Parlement arrêté, l’opposition dénonce

Bahreïn: l’ancien vice-président du Parlement arrêté, l’opposition dénonce
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Le régime bahreïni a annoncé mardi avoir déféré devant le parquet Khalil Marzouk, un chef d'Al-Wefaq, principal groupe de l'opposition, convoqué selon son entourage sous l'accusation d'«incitation à la violence».

M. Marzouk, conseiller politique du chef d'Al-Wefaq, cheikh Ali Salmane, a été «convoqué etBahreïn: l’ancien vice-président du Parlement arrêté, l’opposition dénonce déféré devant le parquet», a indiqué le ministère de l'Intérieur sur Twitter.

L'annonce du ministère fait suite à un appel d'Al-Wefaq pour la libération de M. Marzouk qui, selon ce mouvement, a été arrêté après sa convocation au commissariat de police d'Al-Boudayia, à l'ouest de Manama.

«Attaque contre le militantisme politique»

«Cette convocation est une claire attaque contre le militantisme politique à Bahreïn et témoigne de la volonté du régime de compliquer davantage la situation» dans le pays, a indiqué Al-Wefaq dans un communiqué.

Les forces de l’opposition bahreïnie ont dénoncé cette arrestation réclamant «la libération immédiate» de M. Marzouk, ancien vice-président du Parlement.

«Le régime devait arrêter ses violations et ses arrestations systématiques  des militants.
Il faut respecter l’opinion de l’autre», ont-elles indiqué.

Et de souligner: «Nous étudions toutes les options possibles pour protester contre cette attaque flagrante qui vise tout le peuple bahreïni dans le but de faire taire toute voix appelant à la transition démocratique».

M. Marzouk figurait parmi les 18 élus d'Al-Wefaq, qui avaient démissionné en février 2011 de la chambre, formée de 40 membres, pour protester contre la répression du mouvement de contestation, pour exiger des reformes politique déclenché quelques jours auparavant.

Le «Conseil islamique des oulémas» suspendu

Lundi, le gouvernement bahreïni avait indiqué avoir engagé une procédure judiciaire pour suspendre le «Conseil islamique des oulémas», un organisme représentant la majorité de la population bahreïnie privée de droits politiques.

Il est accusé, selon les autorités, d'«activités politiques sous couverture religieuseBahreïn: l’ancien vice-président du Parlement arrêté, l’opposition dénonce confessionnelle».

Petit royaume du Golfe dirigé par la monarchie des Al-Khalifa, depuis plus de deux siècles, Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation populaire qui réclame une monarchie constitutionnelle.

Les autorités avaient fini par réprimer violemment le mouvement, tuant des dizaines de personnes et des troupes saoudiennes étaient venues prêter main forte à la famille régnante.

Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), au moins 80 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation.

L’opposition bahreïnie accuse le régime de vouloir changer la composition démographique du pays, en naturalisant quelque 100.000 étrangers, venus de pays musulmans en général.

Début août, le gouvernement a durci la législation contre les opposants, qui ne sont plus autorisés à manifester à Manama.

Source: agences et rédaction

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