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Dans le Wadi al-Nassara, la population appelle à l’aide à l’armée syrienne

Dans le Wadi al-Nassara, la population appelle à l’aide à l’armée syrienne
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Dans le Wadi al-Nassara, une vallée parsemée de villages chrétiens dans l'ouest de la Syrie, la population appelle l'armée du président Bachar al-Assad à les protéger contre les menaces des groupes extrémistes.

Dans ces villages, qui comptent au total 50.000 chrétiens, les habitants ont formé des Comités de défense populaire. Le 15 août, les miliciens de l'opposition ont attaqué des barrages des Comités tuant cinq de ses membres ainsi que six autres civils.

A Marmarita, autrefois lieu de villégiature prisé, les portraits des martyrs sont affichés sur les murs en pierre de taille. Des rubans de soie blanc ornent les rues en signe de deuil. Des images du président Assad sont omniprésentes également dans le bourg.

Dans le salon de sa maison, la mère de Jacques Saadé, tué dans l'attaque, a accroché une photoDans le Wadi al-Nassara, la population appelle à l’aide à l’armée syrienne géante de son fils en treillis sur fond de drapeau national rouge blanc et noir.

«Jacques nous défendait contre ceux qui nous veulent du mal», dit-elle en larmes, vêtue de noir. «Mon fils est mort en martyr», gémit-elle.

«Que l'Etat gagne et que Dieu nous garde Bachar», implore de son côté Issa Saadé, son mari.
Il dit qu'il ne quittera jamais son village, cible d'attaques des groupes terroristes. «Je resterai, s'il le faut dans un trou, dans ma maison», assure-t-il.

«Nous voulons que l'armée nous aide à nous protéger. Nous demandons à l'Etat de dépêcher l'armée pour nous protéger des hommes armés qui assassinent nos jeunes et nos enfants», renchérit Marta, la soeur de Jacques.

«C'est ça la liberté ?»

«Ils sont venus, ils ont coupé les routes, c'est le Front al-Nosra, Ils sont terrifiants», affirme la mère du martyr Soumer Yazigi, qui a péri également le 15 août. «Est-ce cela la liberté que veulent les révolutionnaires ?», s'interroge-t-elle.

«Nous voulons que l'Etat nous protège. Beaucoup de nos jeunes ont été tués, ça suffit», se plaint-elle. Son mari assure que ce sont des extrémistes (..) qui menacent de prendre la vallée.
D'autres habitants ont encore raconté que la route principale du bourg était «sous le feu des rebelles qui se barricadent dans la citadelle». «Ils nous tirent dessus quand nous passons», a dit l'un d'eux.

Source : agences et rédaction

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