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Sayed Nasrallah dévoile les secrets de la guerre de juillet

Sayed Nasrallah dévoile les secrets de la guerre de juillet
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A l'occasion du septième anniversaire de la victoire divine réalisée le 14 juillet 2006 par les combattants de la résistance au Liban contre les soldats sionistes, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a accordé une interview à la chaine de télévision alMayadeen, une interview animée par le journaliste Ghassan ben Jeddo.


Voici les principales idées évoquées lors de cette interview :

Pourquoi vos adversaires ne vous ont-ils pas laissé tranquille lors de la guerre de juillet 2006 ?

Au début je vous remercie pour vos efforts ainsi que l'équipe qui a préparé le documentaire de 33 jours de juillet. Nos ennemis ne nous laisseront jamais tranquilles tant que nous resterons une résistance. Les Américains, les Britanniques, les Français et plusieurs autres parties nous ont toujours proposé depuis 2000 l'argent et les armes à condition de renoncer à la cause palestinienne. Je vous rappelle que Dick Cheney a envoyé après les attentats du 11 septembre 2001 un journaliste pour nous proposer de garder nos armes, de libérer nos détenus, de nous offrir des millions de dollars, à condition de s'engager en discret de ne plus combattre «Israël». J'ai immédiatement rejeté l'offre sans recourir au conseil consultatif du Hezbollah. Je vous assure que le véritable problème c'est que nous sommes une résistance et que nous sommes décidés à le demeurer. Tout changera si l'on contacte les Américains ou autres parties pour leur dire que nous allons laisser la lutte contre «Israël».

Que s'est-il passé il y a quelques jours à Labbouné ?

Les Israéliens ainsi que certains libanais ont tenté de minimiser l'affaire. Les Israéliens se sont empressés de dire qu'une mine datant de 1948 a explosé. C'est vraiment risible. Un groupe de soldats israéliens est entré en violation des territoires libanais. La zone de l'agression était contrôlée par la résistance qui connaissait à l'avance les intentions de l'ennemi. Les combattants ont placé des bombes qui sont nouvellement implantées au passage des soldats. Lorsque le premier groupe des soldats est entré, les bombes ont explosé et il y a eu des blessés dans leurs rangs. On parle de plus de 12 soldats au total. Je ne veux pas tout révéler maintenant, par exemple la mission de ce groupe, le timing de l'explosion -à leur entrée ou à leur retour- et autres éléments, je ne révèlerai pas ces informations maintenant. L'opération de Labbouné était préméditée et bien planifiée. Ce n'était pas un fait du hasard ni une mine datant de l'occupation israélienne.

Vous avez pris donc la décision de les affronter. Sur quelle base est survenue votre décision ?


Depuis 2006, les Israéliens n'ont pas effectué une incursion d'envergure dans les territoires libanais. Mais récemment, nous avons remarqué que les Israéliens préparaient des actions opérationnelles, comme une attaque contre les civils ou contre les combattants. Sachez donc que ce ne serait pas la dernière opération de la résistance pour avorter de tels plans israéliens. Je vous assure que dorénavant la résistance ne tolérera aucune transgression terrestre ennemie contre notre territoire, de la mer au Mont Cheikh au Sud.
Là où les Israéliens entreront au Liban nous allons affronter ces incursions, parce que personne n'a rempli ses obligations pour empêcher de telles agressions. L'armée libanaise n'a pas les moyens nécessaires alors que la FINUL passe sous silence les incursions sionistes. Quant au gouvernement libanais, on s'est habitué à son laxisme dans cette affaire. Le problème au Liban c'est que certaines parties ne considèrent pas Israël en tant qu'ennemi et agissent sur cette base. On s'attend à ce que d'aucuns justifient aux Israéliens leurs incursions sous prétexte de se défendre. La position du président libanais de déposer une plainte auprès de l'ONU était faible. L'Etat libanais ne traite pas avec sérieux le danger auquel est exposée la population du Sud Liban.

Comment expliquer la riposte israélienne ?


Les Israéliens ont essayé de camoufler ce qui s'est passé au Sud. Ils ont transporté leurs blessésSayed Nasrallah dévoile les secrets de la guerre de juillet aux hôpitaux et ont fermé derrière eux les portes. Les détonations des bombes étaient très grandes, et il y a eu des accrochages à grandes distances. Les Israéliens ont peur de dévoiler ce qui s'est passé parce qu'ils sont les agresseurs. Cette fois, il ne s'agit pas de violation de la souveraineté du Liban, mais des actions opérationnelles. Ils voulaient implanter des bombes pour tuer des gens, des combattants. Nous avons effectué cette opération pour nous défendre et parce qu'elle était indispensable. Les Israéliens ont été surpris par la vigilance de la résistance qui a pu saboter leur mission.

Aviez-vous des plans militaires précis lors de l'enlèvement des soldats sionistes en 2006 ?

Depuis l'an 2000, et alors que les gens fêtaient la libération de la terre, la résistance se préparait au jour où l'ennemi israélien mènerait une nouvelle guerre. La résistance a saboté le projet israélien au Liban, elle a implanté les derniers clous dans le cercueil du projet du Grand Israël. Les commandants de la résistance, dont le martyr Hajj Imad Moughniyeh, se sont préparés sur le plan des planifications, des logistiques et des projets pour faire face à toute agression sioniste.

Après 33 jours de résistance, le Hezbollah a-t-il changé de tactique dans les combats ?

Ce qui tranche une bataille c'est l'ampleur des pertes. Les combattants ont décidé de combattre jusqu'au dernier souffle à Maroun Rass et à Ayta. J'ai dit à Hajj Imad que les combattants ne sont pas obligés de rester jusqu'à tomber en martyr pour empêcher que tel ou tel village ne tombe dans les mains des sionistes. Mais c'était leur décision de combattre pour empêcher leur entrée.

Aviez-vous une durée de ténacité bien déterminée ?

Nous étions prêts à combattre et à résister pendant des mois. Nous avions même la capacité de lancer plus de 250 roquettes par jour. En 1996, Shimon Peres misait sur la fin de l'arsenal de roquettes de la résistance. Mais en 2006, la résistance était prête à combattre pour au moins six mois. Vous pouvez vous rappeler par exemple du nombre élevé des roquettes lancées par la résistance aux derniers jours de l'agression israélienne.

Les Israéliens étaient-ils surpris par votre capacité à maintenir le contact avec les combattants ?


Le maintien du contact entre la chambre d'opérations essentielle et les autres chambres d'opérations dans les villages du Sud constituait un facteur de force pendant cette guerre. Ceci a permis de garder la force de la direction de la guerre bien que cette question soit difficile.

Quels furent les dessous de l'échange des lettres entre vous et les combattants ?

La relation entretenue entre le commandement de la résistance et les combattants est affective et très forte. Ce n'est pas une relation entre direction et employé. L'un des combattants a écrit la lettre avec la coordination avec d'autres frères, et ils ont décidé de me l'envoyer au nom de tous les combattants. L'objectif des commandants était de rassurer la direction de la résistance de leur ténacité et de leur fermeté dans les combats. En effet, cette lettre était secrète mais hajj Imad a estimé qu'il était efficace de la faire passer par les médias. Ma réponse à la lettre était aussi très sincère. Les mots sortaient du fond de mon cœur. Je m'empêchais de pleurer parce que j'avais le devoir de remonter le moral des combattants.

Cette relation affective, profonde et sincère partagée par les combattants et leur commandement est l'un des facteurs de force essentiels de la résistance islamique au Liban.

Le tir de la roquette Hanit contre le navire israélien est-il survenu lors de votre discours en direct à la télévision ?

Nous avons œuvré pour que mon discours survienne au même moment du tir de la roquette. Le bombardement du navire israélien était une question très compliquée qui dépend de plusieurs facteurs. Mais grâce à Dieu, nous avons pu frapper le navire et alors que j'étais sur le point de terminer mon intervention téléphonique, l'un des frères est entré dans la chambre et m'a écrit que le navire a été frappé et qu'il a pris feu. Donc, avant de terminer ma parole, j'ai annoncé cette surprise au public. Sachez que je n'avais pas préparé un long discours mais des idées clés pour ne pas tarder en ces temps difficiles.

Nous avons obtenu des roquettes anti-char de type Cornet. Les mirkavas sionistes sont des chars très blindés. Peu de combattants se sont entrainés à l'utilisation de ce type de roquettes. Les Israéliens ne s'attendaient point à ce que la résistance ait ce type d'armes, que ce soit par rapport aux roquettes sol-mer, ou aux Cornet. Nous étions tranquilles que les Cornet étaient capables de détruire les Mirkavas. Nous possédions des quantités suffisantes de Cornet pour frapper un nombre plus élevé encore de chars. Les Israéliens ont reconnu que 200 chars Mirkavas ont été détruits, et nous étions capables de pulvériser des centaines d'autres si la guerre avait perduré encore.

 

Sur quelle base avez-vous établi l'équation «Tel-Aviv» contre Beyrouth ?

Le ministre de la guerre Dan Haloutz avait menacé de bombarder Beyrouth pour protéger Haifa et son entourage. L'équation établie par la résistance de bombarder Tel Aviv si l'ennemi bombarde Beyrouth a pu protéger notre capitale. C'est la résistance qui a protégé Beyrouth, et sachez que la résistance avait la capacité de frapper «Tel Avivi» durant la guerre de 2006. Quand j'ai dit «l'après-Haifa» c'est que je voulais dire «Tel Aviv». Le Hezbollah ne lance jamais des menaces qu'il ne peut pas réaliser. 

En 2006, aviez-vous une capacité de roquettes pour frapper le dernier point de la Palestine ?
Laissons cette information à part, mais soyez certains que nous avons cette capacité actuellement. 

Concernant la descente de Baalbeck, les deux soldats étaient-ils vraiment dans un hôpital dans la ville ?

Pour la première fois je révèle que les deux soldats enlevés n'étaient jamais dans un hôpital à Baablbeck. Est-ce de l'héroïsme israélien de mener une descente contre un hôpital, une cible civile ? On n'attaque jamais un lieu civil dans une guerre. De plus, la résistance n'est pas en mesure de connaitre à l'avance tous les projets de l'ennemi de mener des descentes partout au Liban. Mais elle est prête à saboter tout projet d'attaque ou de descente sioniste quand elle en est au courant. 

Est-ce vrai que vous avez arrêté et liquidé des collaborateurs ?

Lors de la guerre nous avons arrêté des collaborateurs et nous les avons remis aux autorités libanaises. Nous n'avons pas liquidé des collaborateurs.

Le bombardement du complexe résidentiel à l'imam Hassan a choqué tout le monde. Y avait-il vraiment des commandants de la résistance ?

Je vous assure que je ne suis jamais allé à ce complexe résidentiel. Selon moi, la population était la cible des Israéliens dans le bombardement du complexe en question. Rappelez-vous que c'était les derniers jours de la guerre et les Israéliens cherchaient un certain exploit pour imposer une quelconque décision.

Pourriez-vous nous parler de votre relation avec Hajj Imad Moughniyeh durant la guerre ?

Nous n'étions toujours pas ensemble pendant cette guerre pour éviter les bombardements des Israéliens. L'ennemi a commencé à frapper tous azimuts lorsqu'il a bombardé toute la banque de cibles dressée. La résistance avait plusieurs chambres d'opérations pour garantir la poursuite de la guerre. Hajj Imad était la tête de la pyramide par rapport au reste des commandants de la résistance. Il s'était préparé à cette guerre jour et nuit. Il était créatif et persévérant. Il n'avait jamais l'air confus ou faible. Il avait confiance en la victoire.

La Syrie avait-elle un rôle important dans les aides en armement ?

Avant la guerre, une bonne partie des préparatifs de la résistance provenait de la Syrie. Des roquettes comme le Cornet provenaient de la Syrie. Pendant la guerre, les autorités syriennes avaient ouvert les portes de leur arsenal de guerre devant la résistance dès les premiers jours du combat. Je ne vous cache pas un secret que même pendant la guerre, la résistance a reçu des armes de la Syrie. Le président Assad était convaincu que la guerre ne prendrait pas fin au Liban si la résistance était vaincue, et que la Syrie serait aussi la cible des bombardements israéliens. Pour le Président Assad, la résistance faisait partie de la sécurité nationale arabe. J'ai rassuré Assad que la résistance ne sera pas écrasée comme l'a dit George Bush et je lui ai conseillé de ne pas envoyer des légions dans le Golan. En réalité, je n'ai pas voulu qu'une guerre régionale éclate. Non seulement le peuple syrien a ouvert ses portes devant les Libanais, mais aussi le régime et l'armée en Syrie. A la fin de la guerre, le président Assad a dit que cette victoire est celle de la Syrie. Nous avons offert cette victoire à tous les pays arabes, mais certains n'ont pas été heureux de cette victoire.

Est-ce que l'Iran vous a fourni des armes pendant cette guerre ?

Nous étions prêts lors de cette guerre, et nous n'avions pas besoin d'armes supplémentaires en provenance de l'Iran. Le soutien de l'Iran était plutôt moral.

Pourquoi avez-vous refusé de prolonger la guerre comme l'ont proposé des membres du conseil consultatif du Hezbollah ?

Certains frères demandaient plus de temps pour détruire à jamais les unités terrestres israéliennes qui sont entrées au Liban. Mais nous avons remarqué que la guerre était à sa fin et que tout le monde œuvrait pour un cessez-le-feu. De plus, les pertes dans les rangs de la population et leur endurance nous ont obligés de chercher la fin de la guerre. 

Pourquoi avez-vous mandaté le président Nabih Berri pour négocier au nom de la résistance ?

Certes, le président à l'époque Emile Lahoud avait toute notre confiance. Mais il était boycotté parSayed Nasrallah dévoile les secrets de la guerre de juillet la communauté internationale. En qui avions-nous plus de confiance ? Le président Berri ou Siniora ? Certes le président Berri avait tous les critères nécessaires. Le Premier ministre à l'époque n'était pas une source de confiance dans cette guerre. La bataille politique était malheureusement une bataille de négociations entre nous et le camp du président Siniora avant qu'elle ne le soit avec la communauté internationale. Si le Premier ministre était le Président Sélim Hoss ou Omar Karamé, j'aurais placé toute ma confiance en eux. Ce n'est pas une question chiite-sunnite. 

Parlons de la position du général Michel Aoun lors de la guerre de 2006.
La vision du général Michel Aoun pour défendre le Liban était très claire. A ce jour, le général Aoun affirme être toujours attaché à ses choix stratégiques constants. Sa position était historique lors de la guerre. Le général Michel Aoun avait soutenu l'action de la résistance. Même lors de ma dernière rencontre avec lui, je l'ai remercié une nouvelle fois. Sa réponse était que telle est sa position stratégique et sa conviction.

Pourquoi n'aviez-vous pas confiance en la personne de Fouad Siniora ?

Avant la guerre de 2006, il y a eu toute une campagne contre les armes de la résistance. Le véritable objectif des forces du 14 mars était de démanteler les armes de la résistance. Je rappelle l'alliance quadripartite électorale, ce camp n'a pas tenu à ses engagements. De plus, dès les premiers jours de la guerre, ce camp politique a adopté les conditions et les objectifs de l'ennemi : déposer les armes et remettre les soldats détenus. Ce camp n'a même pas fait preuve de solidarité avec la résistance ni avec le peuple bombardé. C'est le premier ministre qui a fait retarder la fin de la guerre. Il poursuivait ses pressions pour sommer le Hezbollah à ne pas rester au Sud du Litani. Pourtant les Américains et les Israéliens étaient pressés de terminer la guerre. Mais nous avons refusé de donner un engagement pareil. Une grande tension a régné lors des dernières séances gouvernementales. Siniora profitait des bombardements sionistes pour arracher un engagement de notre part de ne plus rester à la frontière du Sud. Comment attendez-vous donc à ce que nous ayons confiance en lui ? Par ailleurs, le gouvernement de Siniora avait pris la décision de démanteler le réseau des communications du Hezbollah bien que les Israéliens aient reconnu que les communications du Hezbollah étaient l'un des facteurs essentiels de sa victoire. Sachez que plusieurs pays arabes étaient complices dans la guerre contre la résistance.

En ce qui concerne le problème actuel de la formation du gouvernement, qu'allez-vous faire ?
Lorsque le président Tammam Salam a été nommé Premier ministre, il a mis des conditions inacceptables qui entravent toute formation du gouvernement. Il a dit que ce gouvernement doit être neutre et ne comprendre aucun politicien. Sachez que les Saoudiens ne veulent pas la participation du Hezbollah au gouvernement. Il faut qu'il y ait un gouvernement d'union nationale en cette conjoncture si l'on cherche à servir les intérêts du Liban. 

En cas de formation d'un gouvernement du fait accompli, qu'allez-vous faire ?

Nous aurons la riposte adéquate. Je ne m'attendais pas avant à ce que le chef de l'Etat signe une formation pareille, mais après ses derniers discours, je n'écarte pas qu'il ait recours à une telle option.

Qu'en est-il des enquêtes au sujet de l‘explosion de Bir elAbed ?

Les enquêtes sont en cours, les forces de sécurité poursuivent leurs travaux et il existe des éléments prometteurs qui permettront de connaitre les auteurs. 


Au sujet de l'enlèvement des deux pilotes turcs, certains pays vous ont accusé de responsabilité ?

Le Hezbollah n'a pas enlevé les deux pilotes turcs et n'a aucun lien avec cet enlèvement. Nous avons été au courant à travers les médias. Je ne suis pas responsable de la sécurité de la route de l'aéroport. Oui, suite à l'attentat de Bir elAbed nous avons adopté des mesures de sécurité supplémentaires pour protéger la banlieue, mais nous ne sommes pas responsables de la sécurité de toute la région. 


Concernant les événements en Egypte, est-il vrai que des éléments du Hezbollah sont entrés dans les prisons égyptiennes pour libérer Sami Chehab ?

Le Hezbollah, ou aucun libanais n'était présent sur place. Lorsque les portes des prisons ont été ouvertes lors de la révolution de janvier, Sami Chehab est sorti comme tous les autres prisonniers. 

Comment commentez ce qui se passe en Egypte aujourd'hui ?

Nous sommes inquiets pour les Egyptiens et pour la situation dans ce pays.

Un mot à vos partisans et à l'ennemi ? 

Je remercie une fois de plus le peuple de la résistance pour ses prises de positions en faveur de cette résistance, pour ses sacrifices et sa persévérance.
Malgré tout ce qui se passe dans la région, le temps des défaites est révolu. Nous allons franchir cette période difficile. Les rêves d'Israël d'imposer ses propres conditions sur la nation arabe ne seront point réalisés. La résistance triomphera et restera forte.
Le journaliste Ghassan ben Jeddo a enfin remercié Sayed Hassan Nasrallah pour lui avoir communiqué au cours des dernières années la grande partie des informations sur la guerre de juillet 2006. 

Source : French.alahednews

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