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Sayed Nasrallah: «La résistance ne sera pas vaincue et l’armée doit être mise à l’abri des divergences internes»

Sayed Nasrallah: «La résistance ne sera pas vaincue et l’armée doit être mise à l’abri des divergences internes»
folder_openRésumés des discours access_time depuis 10 années
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A l'occasion de l'iftar annuel organisé par le comité de soutien à la résistance islamique, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Narallah a tenu un discours via un écran géant devant des milliers de participants à la rupture du jeûn, dans la banlieue Sud, à la békaa et au sud Liban. Dans ce discours Sayed Nasrallah a dit:

"Dans le discours d'aujourd'hui, je voudrai parler du Liban. La résistance avait toujours une grande foi divine, une volonté et une décision de passer à l'acte. A tous ces facteurs, s'ajoute l'élément principal, celui de la vision claire. Dès le début, l'objectif de la résistance était de libérerSayed Nasrallah: «La résistance ne sera pas vaincue et l’armée doit être mise à l’abri des divergences internes» les territoires libanais, les détenus dans les prisons et restituer les corps des martyrs, afin de contribuer à protéger le Liban contre les dangers israéliens. L'objectif de la protection du Liban contre les dangers sionistes est toujours en vigueur. Tout au long des années, la résistance a pu consacrer des équations de l'équilibre de force, ce qui a permis de dissuader l'ennemi de mener des raids contre les territoires libanais. La guerre de juillet 2006 a consacré définitivement un nouvel équilibre de la terreur, malgré les capacités militaires plus importantes de l'ennemi. Au Liban donc, une résistance populaire, avec le soutien de la population, et des capacités militaires a pu dissuader l'ennemi d'agresser le pays, de voler ses eaux et ses ressources naturelles.
Donc, la plus importante échéance patriotique qui concerne tout le Liban est celui de lutter contre les ambitions israéliennes. Personne au Liban ne peut prétendre que le pays ne figure plus à la liste des ambitions israéliennes. Israël était sur le point de voler le pétrole du Liban, et pour cette raison les dangers demeurent toujours existants.

Malgré les divergences entre les partis libanais, venez tous discuter des véritables dangers israéliens et des options disponibles pour repousser ces dangers.
Cessons de parler des armes de la résistance, si elles sont légitimes ou pas. Demandons si nous avons vraiment besoin des capacités de la résistance. Le simple fait de débattre de l'utilité de la résistance et de ses armes ne mène nul part. Adoptons une approche plus scientifique et plus réaliste. Allons-nous par exemple prendre des garanties de la part des Américains? Israël est le premier projet américain dans la région, et donc, face aux ambitions israéliennes, l'Amérique ne peut s'y opposer.

Les Etats-Unis délaissent leurs alliés dans la région au profit d'Israël. Les Etats-Unis ne sont plus ce pays fort, ils font plusieurs calculs avant de passer à l'acte. Même l'Europe, regardez comment Netanyahu raille de l'Europe pour ses politiques, que ce soit au sujet de l'inscription du Hezbollah sur la liste terroriste ou encore au sujet du boycott des produits des colonies sionistes.
Nous au Liban, n'avons que Dieu qui puisse nous aider. En cette époque de discorde, la résistance s'appuie sur cette logique et sur cette expérience, ces exploits, et ces victoires qui démontrent l'utilité de ce choix. Ce sont les convictions de la population. Cette population qui a consenti beaucoup de sacrifices et est désormais capable de discerner l'ennemi de l'ami. Pour cette raison, la résistance jouit de ce soutien populaire, et pour cela, cette résistance ne peut être brisée. Tous ceux qui tentent de la briser ou de l'isoler ont échoué et vont échouer. LesSayed Nasrallah: «La résistance ne sera pas vaincue et l’armée doit être mise à l’abri des divergences internes» gens honorables de ce pays ont investi dans cette résistance ce qu'ils ont de plus cher, ils ont offert leurs fils pour protéger le pays.

Nous sommes toujours prêts à dialoguer avec les autres parties sur les modalités pour protéger le Liban, que ce soit avant ou après la formation du gouvernement. Depuis que j'ai exposé la stratégie de défense pour le pays, aucun parti n'a débattu du contenu. Personne n'en a discuté parmi ceux qui ont pris part à la table du dialogue. Tout simplement, parce qu'ils ne sont pas sérieux de retrouver une stratégie patriotique de défense. Ils veulent seulement que le Hezbollah dépose ses armes. Ils ne cherchent rien d'autre. Une fois de plus j'affirme qu'il revient à nous tous de protéger ce pays, parce que nous sommes tous menacés. Il existe un véritable besoin pour mettre fin aux dangers israéliens. A ceux qui qualifient les armes de la résistance d'illégales, nous demandons quelle est l'alternative. Sachez que nous sommes pas des gens qui aiment les guerres. Les êtres humains préfèrent la paix et le calme. Mais quand un ennemi nous agresse, nous devons tous le confronter. Historiquement, tout le monde se mobilisait dans un pays quelconque pour se défendre contre une agression ennemie.

Au Liban, lorsqu'une résistance capable, dévouée, et sérieuse est active, il est très normale qu'elle soit visée. Cette résistance efficace sabote les projets hégémoniques de l'ennemi, elle sera certes visée à tous les plans, sécuritaire, militaire, économique, moral, médiatique... Ceci faisait partie des batailles de toutes les résistances, notamment le Hezbollah. Il est normal que l'ennemi cherche à récolter des renseignements sur cette résistance, attaque militairement l'environnement de la résistance, l'affaiblit socialement à travers son appauvrissement. On essaie tout le temps de viser cette résistance économiquement et moralement. Depuis 1982, la résistance a pu changer l'équation dans la région. En 2006, elle a saboté le projet du grand Moyen-Orient qui avait pour objectif de mettre fin à cette résistance. Tel est le prix de notre choix. Quand nous insistons que le Liban sera à tous les Libanais, que ses ressources seront exploitées seulement par les Libanais, le prix et les sacrifices seront grands. Nous avons dès le début enduré et saboté plusieurs complots grâce à Dieu et à la patience de notre population. Aujourd;hui encore, grâce à la patience, cette résistance surmontera toutes les épreuves actuelles et futures. Nous sommes en 2013, et à ce jour, les Israéliens sont en train de revoir toutes leurs stratégies et leurs plans, ils savent bien qu'ils sont face à une force réelle. Avant même que les yeux de l'ennemi soient braqués sur Beyrouth, les Israéliens savent que le Liban n'est plus cette faible proie facile à attraper. Personne ne peut imposer ses conditions et ses projets sur le Liban. Le Liban est désormais plus fort que jamais.

Au sujet de l'armée libanaise, j'appelle les Libanais à la plus grande vigilance. Si cette armée s'affaiblit et est divisée à Dieu ne plaise, il n'y aura ni paix ni stabilité dans le pays. Il n'y aura plus d'Etat. Il n'y aura plus de pays. L'armée est un facteur de protection contre les attaques israéliennes. Mettons cette institution à l'abri des polémiques internes. Nous avons dit que laSayed Nasrallah: «La résistance ne sera pas vaincue et l’armée doit être mise à l’abri des divergences internes» République Islamique est prête à équiper cette armée, mais la volonté américaine refuse que nous ayons une armée forte face à Israël. Si cette armée commet des erreurs,nous devons régler ces problèmes au cas par cas, sans s'attaquer à cette institution. Telle est notre culture et notre discours interne. Nous disons à nos cadres que l'armée est la garantie pour ce pays, et que la résistance est l'adjoint à cette armée en vue qu'elle devienne un jour l'institution la plus forte. Nous avons pratiqué cette culture. En 1993, l'armée et les forces de sécurité ont ouvert le feu contre nous alors que nous manifestions contre l'accord d'Oslo. Il y a eu 10 martyrs. Pourtant nous avions des armes dans nos maisons, mais personne n'a tiré sur les soldats. Nous nous sommes contentés d'évacuer nos martyrs et nos blessés dans le silence. Ceci reflète notre conviction. Après un certain temps, il y a eu cinq martyrs à Hay elSollom, et sept jeunes ont été tués par les tirs de l'armée, et nous n'avons pas riposté. Même lorsque l'armée mène des perquisitions dans la Békaa, des personnes meurent. Et là encore, nous contactons la direction de l'armée pour faire preuve de plus de souplesse. Lorsque cette armée reste forte, nous pouvons former un gouvernement, nommer des responsables aux postes clés du pays, mais lorsque nous perdons cette armée, nous n'aurons pas de pays.

En cette période, nous devons tous être vigilants jour et nuit pour saper toute tentative d'attentat. J'appelle enfin les médias à s'assurer des informations urgentes avant de les diffuser. Ceci terrorise la population. Cessons donc toute contribution à aiguiser les tensions dans le pays.
Je voudrai terminer par ce point: Les théories d'isolement ne mènent nul part. Nous sommes toujours prêts à dialoguer avec toutes les parties. Mettons de côté nos divergences et venons renforcer les points d'entente. Au moins en ce mois sacré, observons-nous tous une certaine accalmie au niveau des discours politiques pour calmer la situation dans le pays. Aucun peuple qui cherche à construire et développer son pays ne peut que communiquer et discuter avec les autres parties. Adoptons tous un discours politique calme et serein.

  Source: french.alahednews

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